11 janvier 2010
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Au cours de l'étude sur l'espace brésilien, nous avons abordé les éléments de ségrégation spatiale fractionnant les espaces, notamment urbains.
J'ai évoqué la mise en place de quartiers clos, surveillés, destinés aux classes aisées mais aussi aux classes moyennes avides de sécurité dans les grandes agglomérations brésiliennes. Ces quartiers, appelées communautés fermées ou gated communities puisque leur origine provient de l'Amérique du Nord, connaissent une diffusion importante sur les continents africain et sud-américain, ainsi que le montre l'ouvrage collectif Quand la ville se ferme. Quartiers résidentiels surveillés, paru en 2006. Au Brésil, on les appelle les condomínios fechados
On trouvera une définition précise de l'expression gated communities sur le
site Hypergeo. Si vous voulez en savoir plus sur cette diffusion de ce modèle d'aménagement urbain, forme de privatisation de l'espace
public, vous pourrez consulter à profit l'article d'un collègue d'histoire-géographie de Joué les Tours qui fait référence notamment à leur diffusion dans certaines
agglomérations françaises. Sur ce point, l'excellent article du géographe François Madoré paru dans la revue Géoconfluences, vous permettra d'avoir un aperçu des projets
immobiliers de ce type dans la région nantaise.
Bienvenue chez eux ? - Photo d'une résidence à Nantes - F. Madoré
Si vous avez décidé d'investir dans l''immobilier au Brésil, vous pouvez vous diriger vers le site d'une société brésilienne spécialisée dans la construction de ce type d'habitat... qu'une petite balade sur Google Earth vous permet aussi d'apprécier vue du ciel !