Le mur des noms du Mémorial de la Shoah

Au musée de la Shoah, le mur des noms présente les prénoms, noms et années de naissance des victimes juives déportées de France dans le cadre de « la solution finale » mise en œuvre par l’Allemagne nazie avec la complicité du gouvernement de Vichy. Les victimes sont inscrites par année de déportation dans l’ordre alphabétique. Sur ce mur ont été gravés les noms des 76 000 juifs, parmi eux 11 000 enfants. La plupart ont été assassinés à Auschwitz Birkenau. Quelque 2500 personnes seulement ont survécu à leur déportation. L’équipe du mémorial a constitué la liste des victimes qui a été remise au graveur en octobre 2002 en s’aidant des originaux établis au départ des convois et des fichiers des camps d’internement. Ces données ont été complétées, jusqu’en 2002 par les formulaires renvoyés par les familles de déportés sollicitées par la presse. Ce mur restitue une identité à des enfants, des femmes et des hommes que les nazis ont tenté d’éradiquer de la surface de la terre. Leurs noms gravés dans la pierre perpétuent le souvenir.

  Photographie tirée du site Internet de la Fondation de France 

  Le mur des noms représente les pierres de la mémoire.Une infinité de noms, de plus en plus petits, mais toujours là, toujours visibles et gravés dans la pierre, car jamais personne ne pourra les faire disparaître de quelque manière que ce soit. Les trois bougies sont le symbole du souvenir qui ne doit jamais s’éteindre et doit rester ancrer dans les mémoires de tous les visiteurs du musée de la Shoah pour qu’ils puissent réaliser l’ampleur des souffrances qu’ont vécues les Juifs et leur rendre ainsi hommage. Chaque bougie représente probablement un membre d’une famille, tel que l’enfant, la mère ou le père.

   J’ai choisi également cette photographie car personne n’a jamais vraiment trouvé le « comment » et le « pourquoi » de ce meurtre de masse, ni à l’époque ni aujourd’hui, alors j’ai pensé utile de choisir cette photographie car pour moi ceci est un massacre d’innocents. En effet pour les nazis, les Juifs étaient d’une race « inférieure » à la leur et devaient donc être exterminés. Cette multitude de noms sur ce mur m’a beaucoup touché car je me suis mise à la place des familles avant, pendant et après ce massacre.