Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Le blog Histoiregeoenforce
  • : Blog qui peut être utile pour l'enseignement de l'histoire et de la géographie au lycée et ailleurs...
  • Contact

PREAMBULE

UN BLOG PARMI D'AUTRES POUR FACILITER LES RELATIONS, LES ECHANGES AVEC LES HEUREUX JEUNES GENS QUI ONT LE PLAISIR DE SUPPORTER G. SABATIER QUELQUES HEURES PAR SEMAINE ! QUE LA FORCE SOIT AVEC CEUX QUI CONTRIBUERONT A CE BLOG ET A CELUI QUI TENTERA DE LE FAIRE VIVRE !  POUR QUE TOUS SUIVENT LA ROUTE DE L'HISTOIRE-GEOGRAPHIE

Un bout de chemin ensemble...  (photo personnelle - 2005)

PASSANTS DU BLOG

Archives

17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 09:02
SEMAINE DU 9 AU 15 JANVIER

C.I.A es-tu là ?
troisjoursducondor.jpg 
     Un film symbole de la remise en cause du modèle américain au milieu des années 70 : Les trois jours du Condor de Sydney Pollack. Sans égaler le magnifique Conversations secrètes de Francis Ford Coppola, avec Gene Hackmann, une oeuvre à découvrir qui réconcilie film politique et film d'espionnage.  
 
Après le Faucon maltais de la semaine dernière, restons dans le domaine du bestiaire volatile, pour découvrir dimanche 10 janvier à partir de 20 heures 40 sur Arte, Les Trois Jours du Condor, de Sydney Pollack, réalisé en 1975, quelques mois après la tristement célèbre affaire du Watergate qui avait affecté la démocratie américaine. On ne dira jamais assez combien le cinéma sous couvert de fiction et de suspense retranscrit avant tout le climat de son époque. Et le milieu des années 70, après l'échec du Vietnam et l'espionnage par les services secrets américains au profit des républicains alors au pouvoir (le président Nixon)  de l'hôtel particulier des démocrates, fut un contexte particulièrement favorable à l'éclosion de films grand public, souvent d'espionnage, stigmatisant les failles du système démocratique étatsunien (Pollack, Coppola, Alan J.Pakula...)
Ici, le Condor n'est autre que le pseudonyme de Joe Turner, un agent au service de la CIA, admirablement interprété par Robert Redford, toujours prompt à manifester par le cinéma ses convictions politiques. Ce dernier se trouve plongé dans une sombre histoire de réglèments de compte compromettant la... CIA. Turner ne peut compter que sur sa détermination et le charme de la magnifique Faye Dunaway (Kathy) qu'il a enlevée pour éviter d'être éliminé (comme quoi, être poursuivi par des tueurs n'offre pas forcément des désagréments). Comme lors de l'affaire du Watergate, c'est finalement la presse qui joue un rôle décisif dans le film, le Condor espérant sauver sa peau en révélant le scandale qu'il a mis en lumière au New York Times. 
La diffusion du film sera également l'occasion de rendre hommage au réalisateur Sydney Pollack (également producteur et acteur) disparu en 2008 et dont la collaboration avec Robert Redford (Jérémiah Johnson, Out of Africa...) fut des plus fructueuses. 
Partager cet article
Repost0
11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 16:56
Au cours de l'étude sur l'espace brésilien, nous avons abordé les éléments de ségrégation spatiale fractionnant les espaces, notamment urbains. 

J'ai évoqué la mise en place de quartiers clos, surveillés, destinés aux classes aisées mais aussi aux classes moyennes avides de sécurité dans les grandes agglomérations brésiliennes. Ces quartiers, appelées communautés fermées ou gated communities puisque leur origine provient de l'Amérique du Nord, connaissent une diffusion importante sur les continents africain et sud-américain, ainsi que le montre l'ouvrage collectif
Quand la ville se ferme. Quartiers résidentiels surveillés, paru en 2006. Au Brésil, on les appelle les condomínios fechados
On trouvera une définition précise de l'expression gated communities sur le site HypergeoSi vous voulez en savoir plus sur cette diffusion de ce modèle d'aménagement urbain, forme de privatisation de l'espace public, vous pourrez consulter à profit l'article d'un collègue d'histoire-géographie de Joué les Tours qui fait référence notamment à leur diffusion dans certaines agglomérations françaises. Sur ce point, l'excellent article du géographe François Madoré paru dans la revue Géoconfluences, vous permettra d'avoir un aperçu des projets immobiliers de ce type dans la région nantaise. 
communaut--ferm--e.jpg
Bienvenue chez eux ? - Photo d'une résidence à Nantes - F. Madoré

Si vous avez décidé d'investir dans l''immobilier au Brésil, vous pouvez vous diriger
vers le site d'une société brésilienne spécialisée dans la construction de ce type d'habitat... qu'une petite balade sur Google Earth vous permet aussi d'apprécier vue du ciel ! 

CampoGrandeCondominios2007-07-1701.jpg

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 10:44
SEMAINE DU 2 AU 8 JANVIER
      
Oiseau pas très chouette   
             le-faucon-maltais.jpg
U
n film noir pour commencer l'année 2010, un classique qui fit référence : Le Faucon maltais avec l'inévitable Humphrey Bogart jouant les détectives privés. Le noir et blanc lui va si bien ! 
 
Ce début d'année 2010 sera beaucoup plus calme que la fin 2009, très intense au niveau de la programmation cinématographique à la télévision française. Néanmoins, Arte, jeudi 7 janvier à partir de 22 heures 20, nous permet de découvrir le premier film d'un jeune réalisateur promit à une carrière exceptionnelle, qui s'acheva dans les années 80 : John Huston. Ce dernier, en 1941, adapta un roman policier de Dashiell Hammett décrivant l'enquête menée par le détective Sam Spade autour de la disparition d'un mystérieuse statuette à la forme inédite : un faucon maltais. H. Bogart campe à l'occasion de ce film un nouveau type de privé, à la fois détaché et cynique, maniant l'humour noir avec délectation. Ce fut l'un des tout premiers grands rôles de Bogart, qui n'était pas alors sur la short list des producteurs de la Warner qui financèrent le film. Bogart profita en fait d'un double refus de l'acteur numéro 1 des studios, un certain George Raft, qui déclina deux rôles pour des films qui eurent ensuite un grand succès, notamment critique. Le rôle de Sam Spade dans Le Faucon maltais et celui de Rick dans Casablanca. Finalement, ce faucon maltais n'eut pas pour Bogart si mauvais oeil.
Partager cet article
Repost0
8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 08:59

POUR TRAVAILLER REGULIEREMENT ET EFFICACEMENT, SANS ÊTRE DEBORDE PAR LES REVISIONS DE FIN DE CHAPITRE... OU DE FIN D'ANNEE, IL EST RECOMMANDE DE SE CONSTITUER DES FICHES DE REVISION. VOICI UN MODELE POSSIBLE, ADAPTABLE EN FONCTION DE CHACUN !


CONSEILS METHODOLOGIQUES POUR UNE FICHE DE REVISION
indiquer le titre du chapitre
le plan du cours
le vocabulaire à retenir
les dates et leur signification (histoire)
puis... faire le résumé du cours
ajouter une rubrique personnelle "les Plus" à l'aide de votre manuel, d'autres sources d'informations pour retenir des éléments qui vous semblent importants ou intéressants...
Et le tour est joué !
fiche_de_revision.jpg

Pour réviser efficacement, il faut bien maîtriser la partie cours du cahier (celle qui se trouve à droite) et relire les exercices effectués avec leur correction en prenant garde à bien connaître la référence des exemples. Cela vous permettra ensuite d'enrichir votre copie d'exemples précis. Un cahier bien tenu permet de gagner beaucoup de temps et surtout d'efficacité pour bien réussir. 

Le manuel est votre aide la plus précieuse pour compléter le cours : on peut revoir les pages cours si les leçons n'ont pas été bien comprises, mais aussi trouver des exemples complémentaires. Ainsi, pour les élèves de Première, la prochaine évaluation concernera la France de 1900 à 1939. Les pages de synthèse 178, 234 et 252 peuvent aussi vous aider pour faire vos fiches. 
Partager cet article
Repost0
28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 20:49
SEMAINE DU 19 AU 25 DECEMBRE
 
Le travail, c'est la santé / Rien faire c'est la conserver
                     18808840.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20070907_084020.jpg

 Au coeur d'une semaine très dense d'un point de vue cinématographique, prenons le temps d'exercer tous nos talents de paresseux notoire en suivant l'exemple du regretté Philippe Noiret qui interpréta en 1967, un fieffé fainéant : Alexandre le Bienheureux. 
 

Il y a tant de films à voir à la télévision cette semaine, qu'on a presque envie de la laisser éteinte, afin de ne pas renforcer la pénurie d'électricité qui nous menace depuis quelques jours. Notre choix s'est porté sur un film diffusé bien tardivement, sur France 2, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 décembre, Alexandre le Bienheureux, d'Yves Robert (à partir de 0 heure 40). D'autres réalisateurs ont fait de la paresse (sujet difficile à filmer tout de même) le sujet de leur oeuvre. On songe notamment au russe Nikita Mikhalkov avec Quelques jours dans la vie d'Oblomov(1979). Mais c'est bien Yves Robert qui magnifia sans doute le premier cet art de vivre avec son film Alexandre le Bienheureux
Le drame d'Alexandre est d'avoir trop travaillé après son mariage avec une maîtresse femme propriétaire d'une ferme, La Grande (Françoise Brion) qui le transforma en véritable homme à tout faire. A la suite du décès accidentel de son épouse, Alexandre décide de se mettre en congé pour la vie. Il aménage son lit pour en faire son lieu de vie et fait de son chien son fidèle messager. Il s'invente un nouvel art de vivre ou plutôt de se laisser vivre. Mais, les alentours s'inquiètent et si le choix de cet homme faisait tâche d'huile... et si l'état de fainéantise devenait une maladie hautement contagieuse ?
Tourné quelques mois avant mai 1968, Alexandre le Bienheureux était déjà un contre pied à la société productiviste et individualiste mise en place pendant les Trente Glorieuses. Il s'agit aussi d'un film qui s'efforce de donner du monde rural une vision positive avec la franchise de ses relations humaines, la camaraderie authentique, sans pour autant avoir des relents nostalgiques comme pourront l'avoir ensuite des films plus contemporains (La Belle verteLe bonheur est dans le pré...) . Interprété par une pléiade de comédiens populaires au sens noble du terme (Jean Carmet, Paul Le Person, Pierre Richard au début de sa carrière, Pierre Maguelon qui n'en était pas réduit à vendre des assurances obsèques), Alexandre le Bienheureux nous dit que le bonheur est parfois dans le renoncement et célèbre avec talent les joies simples du délassement. Un vrai film pour le début des vacances.
Partager cet article
Repost0
20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 09:20
SEMAINE DU 12 AU 18 DECEMBRE 

Eloge de la folie
 une-femme-sous-influence.jpg

 Après Opening Night la semaine dernière, Arte poursuit son cycle consacré à John Cassavetes avec Une femme sous influence et Meurtre d'un bookmaker chinois. Des films toujours aussi essentiels, à ne pas rater.
.

Nouveau choc en perspective cette semaine, avec la diffusion lundi 14 décembre à partir de 20 heures 45 d'un autre film du duo Cassavetes/Rowlands : Une femme sous influence (1974). Contrairement à Opening Night, on ne retrouvera pas le réalisateur américain de l'autre côté de la caméra. Pour épauler Gena Rowlands dans le rôle de Mabel, une mère de famille douce-dingue, qui flirte avec les limites de la folie, John Cassavetes a eu recours à son ami et alter ego, Peter Falk, qui était pourtant à l'époque très occupé par les tournages de la série Colombo
Comme d'habitude chez Cassavetes (en cela très proche d'un réalisateur comme Maurice Pialat en France), ce qui compte c'est avant tout de saisir la vérité des instants plutôt que de raconter une histoire. Ainsi, le scénario d'Une femme sous influence se résume-t-il à quelques jours dans la vie si particulière de Mabel, 3 jours pour être précis ainsi qu'un quatrième, six mois après son internement en hôpital psychiatrique. Car Mabel n'est pas de celle qui rentre dans la normalité, elle est, comme le dit si bien le titre de ce film, "sous influence"... mais de quoi ? Bien difficile à savoir tant le film nous confronte au regard que toute société tendant vers des normes bien définies porte à ceux ou celles comme Mabel qui n'entrent pas dans le moule des bonnes convenances. La scène du goûter des enfants est un moment d'anthologie cinématographique qui réussit à placer le spectateur dans la peau d'un des personnages du film, se demandant sans cesse, si cette femme n'est pas après tout folle. On est à des années lumière de la pseudo télé réalité qui n'est que mensonges. Peter Falk (Nick), en ouvrier de chantier à la fois complice et victime de la fantaisie de Gena Rowlands, est visiblement confronté à une énigme de taille. Mais là, contrairement dans la série policière dont il fut le héros, il ne démêlera pas le fil le conduisant tout droit à la vérité.
Partager cet article
Repost0
16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 22:49
Mercredi 16 décembre s'est déroulée au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, la finale régionale du concours lycéen des plaidoiries du mémorial de Caen. L'objet du concours consiste à soutenir oralement une plaidoirie relative aux droits de l'homme. L'ensemble de la classe de Terminale ES1 du lycée Claude Fauriel était engagé dans cette réflexion sur les droits de l'homme et les élèves ont donc, par la même occasion, participé au concours, avec l'appui de la section stéphanoise de l'organisation Amnesty InternationalP1020788.JPG
Deux équipes de l'établissement ont eu la chance de participer à la finale régionale, après avoir franchi le cap des sélections écrites. Lina Zattouta et Mickaël Mantione ont plaidé pour le droit à l'éducation des jeunes filles en Afghanistan avec "l'obscurantisme mis en lumière". Audrey Dubessay a quant à elle défendu la liberté d'expression en Russie avec une plaidoirie intitulée "Les maux russes : les mots censurés". 
P1020795.JPG

Ces trois élèves ont brillamment défendu leur cause avec talent et conviction et on ne peut qu'être admiratif devant leur engagement et le travail qu'ils ont fourni.
 
Le jury prestigieux et exigeant composé de journalistes, magistrats, professeurs, lauréate de l'an dernier... a décerné le troisième prix régional à Lina et Mickaël.   
Pour ceux qui douteraient encore de l'utilité de l'enseignement de l'histoire géographie et de l'ECJS en classe de Terminale, voici quelques extraits du texte de ces deux élèves récompensé à sa juste valeur : 


         Le philosophe américain John Dewey a dit : « L’éducation est un progrès social … L’éducation est non pas une préparation à la vie, l’éducation est la vie même ».

Alors que dire de la situation de certaines jeunes filles afghanes, pour qui, le droit et l’accès au savoir et à l’éducation sont strictement inaccessibles ?

Cet après midi,  cette impossibilité de recevoir un enseignement, donc de recevoir ce que doit apporter toute vie, sera le sujet de notre plaidoirie.

  Oui, Mesdames et Messieurs, cette situation existe bel et bien de nos jours, au XXIème siècle, dans un pays lointain mais qui nous est familier.  Le conflit qui se déroule en Afghanistan depuis 7  ans engage des troupes françaises. Certains de nos soldats y ont trouvé la mort et on en parle légitimement dans les journaux télévisés. En Afghanistan, le droit à l’éducation est aussi bafoué constamment pour les jeunes filles mais cela se déroule dans la plus totale indifférence.

 Ne trouvez-vous pas cela aberrant ? Agressions physiques, agressions morales, sont le triste résultat d’actes inhumains, barbares, d’une idéologie plus que dépassée. Cette idéologie, c’est l’obscurantisme : c’est à dire l’opposition à la diffusion de l’instruction, de la culture et de tout progrès.

Celle-ci est diffusée par des hommes : les Talibans, membres d’un mouvement islamiste militaire afghan, prétendant appliquer intégralement la loi coranique. Pour eux, l’accès des filles à l’éducation est impensable, inenvisageable et inadmissible.

Mesdames, Messieurs, avez-vous déjà entendu dire qu’il était stipulé dans le Coran, qu’une jeune fille devait être violentée parce que son seul désir était de se rendre à l’école ?

Ces agressions nous paraissent horribles mais pour les Talibans, elles sont nécessaires et légitimes puisque qu’ils se livrent à une interprétation erronée du Coran.

En 1996, un régime taliban s’était installé en Afghanistan excluant les filles des écoles et brisant par la même occasion, la loi de 1964, rendant l’école obligatoire et gratuite. Par la suite en 2001, le pouvoir des Talibans  a pris fin et ainsi l’Afghanistan connut une forte hausse des inscriptions scolaires. Entre 2002 et 2007, plus de six millions d’enfants ont été inscrits à l’école, les filles représentant 35.7% d’entre eux.

Nous aurions pu croire au début d’un véritable progrès mais ce ne fut pas le cas, du moins pas complètement. Car, dans certaines régions, depuis quelques mois, la pression des Talibans se fait de plus en plus ressentir. (...)
P1020802-copie-1.JPG

  Toute fille afghane devrait donc pouvoir se rendre à l’école sans craintes, ni peurs des représailles mais en ayant foi en un avenir meilleur. Leur volonté d’apprendre étant plus forte que tout, il serait donc indispensable de nous soucier avant toute chose que tout enfant ait un accès à l’éducation partout dans le monde avant d’oser en privilégier certains en les rémunérant afin qu’ils se rendent à l’école.

 Nous faisons référence ici, Mesdames, Messieurs, à des établissements de l’Académie de Créteil qui avaient décidé de rémunérer des lycéens en échange de leur présence en cours et d’un travail assidu.

Ne trouvez-vous pas cela choquant, révoltant, de voir que, dans nos sociétés modernes et développées, des élèves puissent être rémunérés pour un droit qui leur est acquis, garanti, alors que dans certaines régions du monde des enfants n’ont même pas la chance de pouvoir se rendre à l’école ?

Alors vous mesdemoiselles qui tenez, envers l’école, des propos tels que «  ça me saoule, ça me gave, ça me fait chier », prenez conscience que des milliers de jeunes filles, dans le monde et plus particulièrement en Afghanistan, ne rêvent que d’une chose : apprendre et apprendre sans contraintes.

   En reprenant donc la citation de John Dewey, pour qui l’éducation est un progrès social, il paraît essentiel de dire que les femmes afghanes doivent pouvoir contribuer pleinement au développement de leur pays et cela commence tout naturellement par leur accès à l’éducation. Une éducation qui loin de les aveugler, leur ouvrira au contraire les yeux… et mettra en lumière l’obscurantisme où l’on veut hélas les plonger.

P1020815.JPG
Les lauréats recevant leur prix et les félicitations des membres du jury 
P1020817-copie-1.JPG  
Partager cet article
Repost0
6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 20:22
SEMAINE DU  28 NOVEMBRE AU 4 DECEMBRE 

Made in France
      

FIlm référence souvent copié mais jamais égalé, A bout de souffle repasse sur la télévision publique... au bout de la nuit. Cinéphiles noctambules ou téléspectateurs arrmés de votre meilleur enregistreur DVD, ne loupez pas la diffusion.

Dans une semaine cinématographique regorgeant de pépites, faisons allégeance à France 2 qui ose diffuser une oeuvre de Jean-Luc Godard (son premier long métrage en l'occurence)... à 0 heure 30 dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 décembre car il y a quand même des limites à la prise de risques ! A bout de souffle avec Jean-Paul Belmondo et Jane Seberg réalisé par un ancien critique du cinéma d'origine helvétique, flanqué de quelques compères de choix, c'est à dire François Truffaut et Jean-Pierre Melville. L'histoire ? Elle n'existe pas... et c'est cela la grande novation du cinéma dit de La Nouvelle Vague, faire passer le cinéma avant la narration et saisir l'instant qui échappe au réalisateur pour mieux atteindre la vérité. Mais, là encore, tout est affaire de point de vue et de mise en scène. Il n'y a qu'à redécouvrir dans ce film de petit malfrat (meurtrier tout de même car il tue un flic à Marseille, des années avant Plus Belle la Vie) incarné par un grandiose Belmondo aussi nature qu'une pomme tombée de l'arbre,  la mémorable scène des Champs Elysées où les klaxons et les regards des passants donnent la splendide illusion d'une prise sur le vif.
Ironie de l'histoire, le film qui cherchait, comme d'autres avant lui (notamment Le Beau Serge de Chabrol et le quasi contemporain Les Quatre Cents Coups de Truffaut ), à prendre ses distances avec le cinéma français des années 50 très standardisé, met aussi à l'affiche (dans un petit rôle certes) un jeune acteur nommé Roger Hanin, qui s'illustra il n'y a pas si longtemps dans une incroyable série au conformisme absolu intituléeNavarro... Comme quoi, A bout de souffle n'a pas suscité que des vocations ! Un très grand film en tout cas, jugé culte par la critique auquel on peut toutefois préférer,  l'absolu chef d'oeuvre de Godard et peut-être du cinéma (c'est un avis très personnel qui n'engage que moi) réalisé quelques années plus tard, Le Mépris.
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 12:59
SEMAINE DU  21 AU 27 NOVEMBRE
Tombé en amour Le cinéma québecois a depuis longtemps traversé l'Atlantique à notre plus grand plaisir, notamment grâce à Denis Arcand avec son Déclin de l'empire américain et à ses Invasions barbares. Mais il n'est pas l'iceberg qui cache la banquise et les rives du Saint Laurent abrite de très grands réalisateurs comme Jean-Marc Vallée. Un cinéaste qui vous rendra fou. 

Arte nous convie à un portrait de famille qui fut le grand succès de l'année 2005 au Québec (paraît-il qu'un Québécois sur 8 aurait vu l'oeuvre) en diffusant C.R.A.Z.Y jeudi 26 novembre à partir de 20 heures 45. Le couple Beaulieu est parent de 5 garçons dont on suivra l'itinéraire sur une vingtaine d'années de 1960 à 1980. C'est notamment l'un d'entre eux qui constitue la trame du film, non pas le petit dernier, mais le 4ème enfant, Zachary  incarné par Marc-André Grondin. L'adolescent voudrait satisfaire ses parents et notamment son père tout en cherchant en même temps sa vraie nature quand ses 4 autres frères ne cessent de montrer et d'affirmer leur personnalité. Avant d’être un film sur l’homosexualité, C.R.A.Z.Y. est d'abord un film sur une relation père-fils et sur ce besoin que nous avons d’être aimés et compris de nos parents. Le film n'est pas sentencieux, il est au contraire très drôle le plus souvent et bat au rythme des Pink Floyd, des Rolling Stones, de David Bowie et aussi de Charles Aznavour. Le film fut donc un triomphe public et critique (pas moins de 14 Jutras l'équivalent des Césars français).
Une découverte qui permettra de confirmer que le cinéma québécois excelle aussi, comme le cinéma italien, dans le genre cinématographique de la chronique familiale.
Partager cet article
Repost0
25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 11:19

CORRECTION DU DEVOIR SURVEILLE DE GEOGRAPHIE


EXERCICE B : FAIRE UNE CARTE AVEC SA LEGENDE ET SON TITRE

 

Quelques rappels : la carte avec sa légende et ses localisations (une dizaine de copies ne localise aucun pays ou quelques uns) répond à la question posée. Une bonne légende est structurée en rubriques qui partent du sujet : « L’Europe est-elle en voie d’unification ? ». L’intitulé du sujet invitait naturellement à rechercher des éléments conduisant à répondre affirmativement à cette question (« les facteurs d’unification ») et négativement (« les facteurs de division ou de morcellement »).

 

Voici le travail proposé par Alexandre qui opte pour 3 parties :

 

EXERCICE C : ANALYSER UN DOCUMENT : un dessin d'actualité sur le site snut.fr
 
1. Le document est un dessin d’actualité paru dans un blog et réalisé par Snut le 18 février 2008. Il aborde la naissance d’un nouvel Etat européen : le Kosovo, qui vient d’avoir lieu. Ce dessin, adressé aux Internautes, a pour but de montrer les réactions de la communauté internationale face à ce nouvel épisode dans la fragmentation du territoire européen.
2. Le dessinateur a représenté le Kosovo comme un bébé né d’une mère appelée Serbie car il s’agissait depuis 1990 d’une province serbe. La mère répond « je vous interdis de couper le cordon » pour montrer l’attachement de la Serbie à cette province où vit une minorité serbe qui se sent opprimée par la majorité albanaise. De plus, ce pays pour des raisons culturelles, historiques (lieu d’une bataille importante au XIVe siècle pour l’identité slave), religieuses, autrement dit au nom du nationalisme, n’accepte pas la scission de son territoire.
3. L’ONU se pose en arbitre face à la création d’un nouvel Etat : cet organe défend le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes mais en même temps, il craint la réaction de la Serbie. Les Nations Unies sont dans l’embarras avec un nouvel Etat sur les bras..
4. En novembre 2009, le Kosovo est bien un Etat indépendant mais tous les pays n’ont pas accepté sa création, notamment la Russie… et la Serbie. 
Partager cet article
Repost0

HISTOIREGEOCRPE Archives

Les-archives-nationales