Difficile exercice que celui de cartographier au sein du continent européen, l'Union européenne qui, loin d'être un espace uni, se présente comme un ensemble à géométrie variable, selon la terminologie du programme, empruntée à une expression devenue en quelques années un lieu commun. 

De courtes vidéos de l'émission d'Arte, Le Dessous des cartes, ont abordé ce thème du manque d'union à l'intérieur de l'Union. 

Les élèves de Première S2 ont réalisé ces cartes en suivant un questionnaire progressif, qui devait, en théorie, leur permettre d'arriver à une légende identique. Mais comment arriver à cartographier autant d'informations sur un seul fond de carte ? Autrement dit, comment effectuer un choix de figurés pertinent ? 

Voici des exemples de travaux réalisés par 3 élèves de la classe avec leurs qualités et leurs imperfections. 

Pour commencer le travail d'Alexandra

Les qualités :

- un travail soigné et complet

- des localisations nombreuses

- le titre qui reprend le sujet

Les imperfections : 

- Beaucoup de figurés choisis sont des figurés de surface, ce qui rend difficile la lecture, surtout, comme dans la troisième partie de la légende où l'on a des difficultés à voir les différences de situation entre les Etats. 

- plus soigner la présentation de la légende (figurés à la règle) serait apprécié. 

A présent, le travail de Vincent D. 

Les qualités : 

- Le travail est complet

Les imperfections : 

- Le titre très loin qui présente le travail comme un croquis alors qu'il s'agit d'une carte

- La nomenclature des localisations à gauche présente 28 pays. En conséquence, il est impossible de retenir toutes ces localisations. De surcroît, le crayon à papier ne peut être utilisé que comme couleur. Il faut écrire à l'encre. 

- Confusion dans la légende entre figurés de surface (couleurs ou hachures) qui doivent être encadrés et les figurés ponctuels et les symboles qui ne doivent pas l'être (partie 3 notamment). 

- L'exécution du travail doit être plus soignée sous peine d'aboutir à une carte peu lisible. 

- Un figuré est mal choisi : pour indiquer une direction, le figuré de surface n'est pas la bonne solution, d'autant plus qu'il va conduire à perdre encore en lisibilité et qu'il posera problème au moment de passer à la troisième rubrique de la légende. 

La carte d'Amandine pour terminer

Les qualités : 

- Un travail très lisible et complet

- Bonne idée d'avoir utilisé la façon d'écrire le nom des pays de façon différente plutôt que d'utiliser des figurés de surface. 

Les imperfections : 

- Une légende parfois insuffisamment rédigée ("autres pays" dans la 3ème rubrique)

- Des figurés qui ressortent mal comme les frontières des 17 membres de l'U.E.M : un symbole aurait été préférable. 

- Une erreur dans le contenu : les pays les plus endettés de l'U.E sont.. ceux qui le sont le moins ! Il fallait plutôt cartographier dans cette catégorie la Grèce, l'Italie, l'Espagne, la France et l'Allemagne. 

     Nous avons choisi cette prise de vue, qui est une vue d’ensemble de la gare de Châteaucreux et ses alentours, parce que nous avons pu réunir dans cette photographie un maximum de transports aménagés dans ce quartier, qui sont principalement situés à proximité de la gare.

     En effet, en gros plan, à gauche, nous pouvons observer la gare, ainsi que les trains de marchandises présents derrière. Nous pouvons aussi voir de nombreuses voitures, un tramway, un parking à moto, de nombreux passagers piétons, et même, à droite du tramway, une station « VéliVerts ». Devant la gare, sous un abri, des gens attendent un taxi.
     Nous avons trouvé que cette photographie illustrait bien le quartier : un pôle d’échanges multimodal, permettant de desservir Saint Etienne et ses communes, mais aussi de faciliter les déplacements au niveau régional et national (avec la gare), notamment pour les salariés de l’entreprise internationale Casino (dont nous pouvons observer aussi le siège social sur la photographie).

     En observant la photographie, nous pouvons voir que tous les efforts fournis dans le but d’assurer un réseau de transports complet et facile ont été utiles. En effet, malgré le fait que cette photo ait été prise dans une heure dite« creuse », le trafic reste important, et Châteaucreux est devenu un quartier non plus isolé, mais « vivant », aménagé et fréquenté. 

Cette photo prise depuis le haut du parking de la gare de Châteaucreux montre le quartier du Crêt de roc, qui est un quartier assez proche de la gare à vol d’oiseau, mais qui en réalité a une accessibilité très réduite à la gare, de plus ce quartier est très dégradé. Un des projets en cours serait donc de simplifier l’accès à la gare depuis ce quartier pour essayer de redonner un élan positif au Crêt de roc.

La photo ci-dessus présente le chantier de construction des nouveaux immeubles du quartier de Châteaucreux : Cap City (fin des travaux, été 2012). Ils ont pour but :

                      - de rendre plus résidentiel le quartier de Châteaucreux et donc de freiner le fait que Saint Etienne soit une des seules villes de France à perdre de la population (cette dernière quitte le centre-ville pour la périphérie)

                      - de rendre plus vivant et attractif ce quartier qui est avant tout un quartier d’affaires.

Ce cliché est intéressant car il remplit toutes les conditions essentielles du développement durable :

- Critère social : Ce site a été aménagé avec la participation des habitants, cela a permis aux habitants de réaliser eux-mêmes un espace d’activités.

- Critère environnemental : La majorité des éléments qui aménagent ce site sont essentiellement du bois, des végétaux, minéraux.

- Critère économique : La main-d’œuvre n’a pas été payante car c’est du bénévolat, la gestion du jardin est faite par les habitants, et l’aménagement provisoire de cette place a eu le coût modeste de 30 000 euros.

Cet espace public temporaire de 600 m², surnommé la place du Géant, se situe à l’angle des rues Cugnot et Ferdinand dans le quartier de Châteaucreux, à proximité de la gare. Cet aménagement illustre parfaitement les questions de développement durable auxquelles tentent de répondre le quartier de Châteaucreux en conciliant les piliers :

·       Economie : Il représente une mutation urbaine « temporaire »  puisque  la parcelle, achetée par des promoteurs, sera reconverti d’ici trois ans. Aussi, il s’agit d’un aménagement économe en ressource financière (budget de 30 000 euros).            

·       Société : Lancé en janvier 2011 par l’EPASE, l’appel à projets « défrichez-là » a été remporté par trois étudiants de l’INSA de Strasbourg. La réalisation de ce projet a aussi suscité la participation active des habitants du quartier. D’ailleurs, durant l’été 2011, des activités (peinture, cinéma, jardinage…) ont été mises en place par des bénévoles. Par ailleurs, ce site contribue à mettre en lien les quartiers de Châteaucreux et Chappe-Ferdinand : une communauté de riverains se charge d’entretenir la place.

. Environnement : La réalisation de l’espace public consistait à réemployer  les éléments existants en y ajoutant des aménagements minéraux et végétaux. 

Pancarte présentant un projet immobilier. Ce projet se nomme Cap City et devrait permettre, avec d'autres, de faire de Châteaucreux aussi un quartier résidentiel. Cette illustration définit bien notre sujet étant donné que le but principal de la rénovation du quartier de Châteaucreux est d'augmenter la population.  

Sur cette image on voit la construction de l'immeuble Cap City. La banque BNP Paribas, associée à l’architecte Clément Vergely, va permettre la construction de Cap City, un des grands projets d’aménagement. Il a pour but de fournir 6 600 m² de logements (logements privés et sociaux) repartis dans trois petits immeubles.

Ce projet d’habitat offre notamment une grande qualité de vue et de vie. Il pourrait intéresser des investisseurs pour son coté confortable et économique. De plus, la présence de deux jardins dans le quartier ainsi que la mise en place de futurs commerces en feront un quartier agréable à vivre et attrayant pour la population. Ce projet montre donc l’attrait de ce quartier pour ses futurs habitants.