Monsieur Badol propose un nouveau corrigé pour le deuxième sujet proposé au baccalauréat blanc en histoire : les Etats-Unis et le monde de 1945 à 1991.
PROPOSITION D'INTRODUCTION
En 1945 le monde sort de la guerre la plus meurtrière de l’Histoire. Les vainqueurs sont les pays de la Grande Alliance, Etats-Unis et URSS en tête. Les 1ers ont vaincus les Japonais grâce à l’utilisation d’une arme nouvelle et effrayante, la bombe atomique, larguée sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août. Avec les Soviétiques, ils ont aussi contribué à libérer l’Europe du joug nazi. Mais rapidement, leurs relations, empreintes de méfiance, se tendent. La planète entre dans une période de guerre froide, affrontement entre les E.U et leurs alliés et l’URSS et ses alliés. Américains et Soviétiques représentent deux puissances mondiales (appelées même superpuissances), porteuses d’un modèle politique, économique, culturel capable de s’imposer à tous les continents. Leur rivalité ne débouche pas sur un conflit direct mais empoisonne les relations internationales jusqu’en 1991.
C’est pourquoi nous pouvons nous demander comment les E.U ont su imposer leur autorité et leur modèle sur tous les continents pendant la guerre froide.
La première partie montrera qu’en 1945, ils sont sortis renforcés de la guerre et ont été les architectes d’un nouvel ordre économique, financier et diplomatique mondial. Puis, de 1947 à 1991, ils se sont placés à tête du « monde libre » pour faire barrages aux communistes, utilisant avec succès divers moyens relevant du hard power et du soft power. Ce sera l’objet de la seconde partie.
PROPOSITION DE CONCLUSION
Au final, à partir de 1945, les E.U ont dû partager le statut de superpuissance avec l’Union soviétique. Leur modèle fut contesté à l’intérieur de leur bloc, comme dans les pays du bloc de l’est et du Tiers-monde. Mais la rivalité américano-soviétique multiforme (militaire, économique, scientifique, diplomatique), qui s’est étalée sur plus de quarante ans, a fini par asphyxier un système soviétique plus fragile. En 1991, et pour plus d’une décennie, les E.U sont alors apparus comme une hyperpuissance (selon le mot d’Hubert Védrine) pouvant jouer le rôle de « gendarme du monde » au gré de ses intérêts.