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UN BLOG PARMI D'AUTRES POUR FACILITER LES RELATIONS, LES ECHANGES AVEC LES HEUREUX JEUNES GENS QUI ONT LE PLAISIR DE SUPPORTER G. SABATIER QUELQUES HEURES PAR SEMAINE ! QUE LA FORCE SOIT AVEC CEUX QUI CONTRIBUERONT A CE BLOG ET A CELUI QUI TENTERA DE LE FAIRE VIVRE !  POUR QUE TOUS SUIVENT LA ROUTE DE L'HISTOIRE-GEOGRAPHIE

Un bout de chemin ensemble...  (photo personnelle - 2005)

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 22:47

Différée d'une semaine suite aux intempéries, la finale régionale du 14ème concours des plaidoiries du Mémorial de Caen a eu lieu cet après midi au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon. 10 équipes de lycéens ont été, comme de coutume, sélectionnées par le jury à l'issue d'une première phase écrite (plus de 120 équipes avaient participé au niveau régional). Parmi elles, on comptait trois équipes de la classe de Terminale S5 qui avait travaillé depuis début septembre, en partenariat avec Monsieur Romier, du comité départemental Loire de l'UNICEF sur les droits de l'homme. P1050236.JPG

Les 6 participants à la finale régionale dans la cour du CHRD : Coralie, Inès, Tarek, Valentine, Justine et Sophie, accompagnés par M. Romier de l'UNICEF.

P1050239.JPG

Des élèves très concentrés quelques minutes avant leur passage devant le jury...

 

Valentine et Justine eurent le redoutable honneur d'être désignées par le sort pour débuter le concours. Leur plaidoirie intitulée "Pour un jeans acheté, des années de souffrances offertes" a permis de dénoncer le travail des enfants dans la confection de ces vêtements. Voici quelques extraits :

"Il nous semble important de rappeler ici deux choses. La première c'est que chaque homme, chaque femme, chaque enfant, sur Terre, a le droit d’être libre et d’être heureux. Selon l'article 32 de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant: "Les Etats parties reconnaissent le droit de l'enfant d'être protégé contre l'exploitation économique et de n'être astreint à aucun travail comportant des risques ou de nuire à sa santé, à son développement physique, mental, spirituel, moral ou social.". La seconde chose est que malheureusement la première ne s'applique pas pour tous. Aujourd’hui, on estime en effet qu'il y a 246 millions d'enfants qui travaillent dans le monde.  Près des trois quarts d'entre eux (171 millions) travaillent dans des situations ou conditions dangereuses. Dans toutes les situations, les éléments de l'article 32 ne sont jamais respectés. Chacun doit réagir. Réfléchissez !

 Ici, les enfants se plaignent d’aller à l’école. D'après eux, c'est « nul » et « ça ne sert à rien ». En réalité, ces enfants, issus de pays riches et développés ont une réelle chance. Eux ont un avenir. Imaginez, vos enfants ou vos futurs enfants! Ceux que vous avez élevés. Ceux que vous avez tant aimés. Pourriez-vous penser un seul instant qu’ils travaillent dans de telles conditions ? Si jeunes, âgés à peine de 10 ans. Tout en sachant en plus que leur travail n’a qu’un débouché, qui n’est autre que la mort. J'en doute! Nous arrivons bientôt dans une période de fêtes, de joie, magique pour certains, où la plupart des gens sont heureux. Il est habituel que des parents offrent des jouets, des vêtements, à leurs enfants. Un pull, un t-shirt de la dernière marque à la mode. Un jean, brut, délavé. Seulement, comme le dit Fred De Bussy: "La beauté nous éloigne souvent de la vérité." J’ai envie dans ce cas d’ajouter « la beauté nous rapproche malheureusement de la triste réalité ».

 Prenons une personne tout à fait ignorante à ce sujet. Elle offre à son enfant le dernier jeans à la mode, délavé. Evidemment, il sera heureux de l’avoir. Il sera fier de son nouveau jeans. Mais au final de quoi  sera-t-il fier ?"

PHOTOS-DE-FILMS-7578.jpg

Valentine et Justine les premières derrière le pupitre ! (photo de M. Romier)

 

Vint ensuite le tour de Tarek et d'Inès qui s'étaient penchés sur les conditions de vie en Chine, en partant du Prix Nobel décerné il y a quelques semaines à Liu Xiaobo. 

 17 ans après l’attribution du Nobel de la paix à  Nelson Mandela, le militant chinois Liu Xiaobo est récompensé du même prix pour ses activités en faveur des droits de l’homme. Comme son homologue sud-africain, Liu Xiaobo est aujourd’hui en captivité. Considéré comme un criminel par le gouvernement chinois. Ses actes en faveur des droits de l’homme en Chine ne sont pas récents. En 1989 déjà, Liu Xiaobo se signalait par sa participation active pour le développement des droits de l’homme en Chine. Comme lors des manifestations place Tien’anmen. Arrestations, détentions, furent le quotidien de Mr Xiaobo. Il a de lui-même entamé une grève de la faim afin de montrer son soutien envers les manifestants, et de dénoncer la dureté du régime.  Puis son parcours prend encore une dimension supplémentaire avec la publication de la Charte 08. Liu Xiaobo est l’un des participants les plus notables à sa rédaction. Signée par quelques 300 intellectuels et activistes chinois, la Charte 08 exige la fin du régime actuel et le respect de l'humain et des droits civils.

       Un acte concret, une véritable proposition afin de changer les choses.

En conséquence de cette publication, Liu Xiaobo a été arrêté puis condamné, le 25 décembre 2009, à 11 ans de prison pour  « incitation à la subversion du pouvoir de l’Etat ». Cette condamnation est une preuve de plus du mépris qu’accorde la Chine à la liberté d’expression et aux droits de l’homme. La condamnation d’un intellectuel critiquant le régime de son pays est un acte typique des gouvernements dictatoriaux, que la Chine n’hésite pas à utiliser. Suite à l’annonce de la condamnation de Liu Xiaobo, les Nations Unies, ainsi que de nombreuses ONG, ont fait part de leur inquiétude, considérant qu’elle est une nouvelle atteinte à la liberté d’expression. L’union Européenne, les Etats-Unis et la chancelière allemande Angela Merkel ont également condamné fermement cette décision. Mais vous vous en doutez, ces déclarations restent vaines.

Cependant une première forme de reconnaissance envers les actes de Mr Xiaobo est apparue avec l’attribution du prix Nobel de la Paix en 2010. Le comité Nobel souhaite récompenser ses « efforts durables et non violents en faveur des droits de l’homme en Chine. ».  PHOTOS-DE-FILMS-7581.jpg

      lnès et Tarek, très concentrés et très persuasifs ont fait le parallèle entre le prix Nobel décerné il y a presque 20 ans à Nelson Mandela et le même prix attribué à Liu Xiaobo.

 

L'ensemble des participants bénéficièrent d'un court moment de pause avant d'attaquer la dernière ligne droite. Les élèves de la Terminale S5 en profitèrent pour rester concentrés et soudés, tout en gardant le sourire.

 PHOTOS-DE-FILMS-7573.jpg   

Photographie de M. Romier

P1050249.JPG

 

En avant dernière position furent appelées Sophie et Coralie, qui avaient nommé leur plaidoirie d'un titre court et évocateur : Ebay Child

PHOTOS-DE-FILMS-7587.jpg P1050254.JPG

Leur performance, pleine de conviction et de prestance, sut retenir l'attention de l'ensemble de la salle et du jury. 

Après les délibérations, le jury rendit son verdict... et à la plus grande joie de tous, Sophie et Coralie reçurent le premier prix de cette finale régionale et participeront à la phase nationale du concours qui se déroulera à Caen, à la fin du mois de janvier. Un succès qui n'aurait sans doute pas été possible sans leur investissement important, leur brio à l'oral, le soutien de leurs camarades mais aussi l'aide de M. Romier de l'UNICEF Loire  et enfin l'ensemble du travail de la classe. Un grand bravo à elles et aussi à tous les élèves !

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 18:16
SEMAINE DU 27 NOVEMBRE AU 3 DECEMBRE

Ancien Régime festif
quelafetecommence.jpgSi vous pensiez que  les périodes de régence étaient tristounettes à en mourir, il est peut-être temps pour vous d'aller faire un tour du côté de chez Bertrand Tavernier, puisque samedi soir oblige : Que la fête commence !       

Réalisé en 1974, bien des années avant La Princesse de Montpensier actuellement sur les écrans, mais ayant pour point commun d'être, comme ce dernier, un film dit à costumes, Que la fête commence ! de Bertrand Tavernier, ne cherche pas à donner une leçon d'histoire. Il s'agit pourtant de partir d'une période historique fort peu abordée dans l'enseignement : celle de la Régence de Philippe d'Orléans, à la suite de la mort de Louis XIV en 1715 qui laissa sur le trône un jeune enfant (le futur Louis XV) incapable de gouverner. Il fallait trouver donc un Régent, celui qui administre le royaume pendant la minorité du roi : ce fut Philippe d'Orléans qui s'y colla.
 Grâce à Bertrand Tavernier qui, dans une interview radio-diffusée récente, jugeait l'enseignement actuel de l'histoire en France "criminel", rien de moins, nous aurons donc droit à une leçon fort distrayante ainsi que le laisse présager le titre. Alors que le royaume est au plus mal, alors que Philippe d'Orléans (Philippe Noiret) se complaît dans tous les plaisirs et toutes les frivolités, une révolte éclate en Bretagne, ourdie par un certain Marquis de Pontcallec (Jean-Pierre Marielle), noble désargenté et un brin déjanté. Ce dernier avant d'en venir franchement à la bataille rangée, décide de tenter une action de médiation à la Cour de Philippe d'Orléans et découvre le rôle éminent qu'y joue un certain Abbé Dubois (Jean Rochefort), aussi beau parleur que manipulateur.  
La vie de cour n'est pas de tout repos chez Tavernier : entre des ébats, on s'y débat dans les complots,  les petites tractations voire les grandes  machinations, tout cela évidemment entre gens de pouvoir. Bref, on évoque aussi bien les monarchies d'Ancien Régime que des formes de pouvoir plus contemporaines. Nous aurons donc rendez vous non sur un yacht de quelque millionnaire (ce serait de surcroît commettre un double anachronisme vu l'état dans lequel se trouvaient les finances du royaume de France au début du XVIIIe siècle), mais bien sur France 3, samedi 27 novembre à partir de 23 heures 40, pour avoir le privilège de regarder, grâce à Bertrand Tavernier, par le petit bout de la lorgnette, la vie de palais. 
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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 20:56
SEMAINE DU 20 AU 26 NOVEMBRE

Epure et police 
UN-FLIC.jpgUn samedi soir sur la Terre... et un Melville à la télévision avec ses habituelles vedettes qui ne jouent pas... les vedettes ! Samedi 20 novembre c'est Delon et Deneuve qui s'y collent dans le dernier opus du génial réalisateur : Un flic.        

Il faudra profiter de ce week end de repos pour se plonger tardivement mais avec délectation dans le film de Jean-Pierre Melville que nous offre France 3 dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 novembre, à partir de 23 heures 40. L'intrigue, comme l'enquête policière, est minimale :  elle suit les traces du commissaire Edouard Coleman qui veut arrêter un gang de malfrats qui s'est attaqué à une banque vendéenne, sortie de nulle part (voir le magnifique et quasi abstrait début de film). Seul souci, le commissaire est l'amant de Cathy (Catherine Deneuve) qui est l'épouse de Simon, le chef du gang en question. Chez Melville, plus que le camp auquel on appartient, ce qui compte c'est l'attachement de chacun au code de l'honneur. Et de ce point de vue là, la frontière est bien plus étanche que ce que l'on pourrait croire.
Pour vous donner envie de voir le film, allez vite voir la vidéo du site de l'INA qui présente une interview de Melville à la sortie d'Un Flic. Melville assume pleinement le côté irréaliste de ses oeuvres, à des années lumière des récentes réalisations du film policier ou de gangsters à la française,36 quai des Orfèvres d'Olivier Marchal et le Mesrine de Richet en tête. On découvrira également une tactique peu usitée aujourd'hui à la télévision pour couper la parole à quelqu'un : on l'applaudit. Etonnant, non ? 
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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 22:39
SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE

Elle ne court plus la banlieue : elle prend feu. 
de-bruit-et-de-fureur.jpgMagnifique film d'anticipation, bien avant La Haine, Jean-Claude Brisseau fut l'un des tout premiers à s'intéresser à la banlieue française, dans ce qu'elle a de plus opaque et de plus brutale. Un film intransigeant et trop méconnu. A découvrir d'urgence dans la nuit de mardi à mercredi, à partir de 0 heure 35 sur France 2.   

On ne sait si France 2 a choisi de consacrer un cycle à la géographie urbaine mais avec Mon Oncle de Jacques Tati il y a 15 jours, Elle court, elle court, la banlieue de Gérard Pirès la semaine dernière et, De bruit et de fureur cette semaine, c'est un bien beau panoroma de ce que le cinéma français a fait de mieux sur la ville qui nous est offert. Il ne manquerait plus qu'un film de Rohmer sur les villes nouvelles, style L'amie de mon amieou Les nuits de la pleine lune pour achever la liste de la plus belle des manières. 
Revenons à notre fameux De bruit et de fureur de Jean-Claude Brisseau, réalisé en 1987 juste avant Noces blanches, oeuvre beaucoup moins convaincante tournée dans la région stéphanoise, en grande partie au lycée Jean Monnet avec Vanessa Paradis... Ce film au titre shakespearien parle sans aucune concession et hypocrisie des banlieues du département de la Seine Saint Denis, le "9-3", où Brisseau avant de devenir cinéaste avait été enseignant. Il confie un rôle d'ailleurs important à Fabienne Babe, en jeune et charmante (oui, c'est possible) professeur. 
Sa force est de se présenter comme un récit initiatique à partir du point de vue d'un jeune garçon, tout frais débarqué dans l'enfer de Bagnolet, avec pour seule compagnie un serin. Capable de passer en quelques plans des scènes les plus dures et triviales (étonnant Bruno Cremer en père de famille infâme) aux échappées poétiques et irréelles, le film déconcerte. Il ne veut pas faire oeuvre d'analyse sociologique, ni de réquisitoire. Il est à la fois inclassable et incontournable. Un vrai film coup de poing, qui vous laissera, c'est certain, des ecchymoses. 
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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 21:31
SEMAINE DU 6 AU 12 NOVEMBRE

 Collusion historique
 
Platoon.jpgComment bien préparer le jour férié du 11 novembre ? En regardant un film sur la Première Guerre Mondiale ? Non, répond France 3 en allant faire un tour du côté de l'enfer vert du Vietnam, avec la diffusion de Platoon d'Oliver Stone (mercredi 10 novembre, 22 heures 55).  

Rien de tel en cette semaine de célébration de l'armistice du 11 novembre 1918 que de laisser de côté les films sur cette période historique, y compris le pâlichon  Joyeux Noël de Christian Carrion (jeudi 11 novembre sur France 3 à 20 heures 35), pour aller faire un tour du côté de chez Oliver Stone, qui a réalisé il y a près d'un quart de siècle un énième film sur la guerre du Vietnam. 
Platoon est un film qui sent mauvais : il sent la sueur qui perle au front des hommes, une sueur provoquée par la peur avant les assauts meurtriers, le climat tropical humide et la consommation de quelques substances prohibées pour affronter le lendemain. Platoon est un film d'hommes. Les femmes sont absentes de la distribution, à peine si on en aperçoit quelques silhouettes à l'arrière plan de certaines scènes. Cette masculinité repose sur un choix d'interprètes de haut vol : Charlie Sheen, en frêle agneau mal dégrossi sommé de vite apprendre pour sauver sa peau, Willem Dafoe et Tom Beranger, ses mentors dont les relations sont aussi houleuses que celles qu'entretiennent les Etats-Unis avec l'ancienne colonie française, et beaucoup d'autres. 
Malgré un final un peu grandiloquent, le film est d'une grande richesse et offre une relecture intéressante de ce conflit pourtant très porté à l'écran (le must restant la mythique oeuvre de Cimino Voyage au bout de l'enfer), Comme tous les films d'histoire, il parle beaucoup mieux de son époque que de la période qu'il relate. Ainsi, on savourera les passages de discussion entre les soldats évoquant les inégalités raciales entre Blancs et Noirs, mais aussi l'éclatement des valeurs familiales (le rejet de la famille étant une des raisons évoquées pour s'être engagé). 
Grâce également à une excellente critique sur le blog Temps du cinéma, vous verrez que, finalement, le fait de diffuser Platoon la veille de la commémoration de la première guerre mondiale est un choix qui, paradoxalement, s'imposait. 
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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 19:21

Voici la correction de la première partie du devoir de ce matin consacré aux espaces moteurs de la mondialisation. Il s'agit des réponses aux questions sur documents. Le sujet donné s'inspirait pour une large part de celui-ci

1. Les 3 centres d'impulsion sont les pays de la Triade ou de l'oligopole mondiale (Amérique du Nord, Europe occidentale et Asie orientale). Les principales caractéristiques sont : 

- ils concentrent les plus grandes places boursières et donc les capitaux (document 1)

- les échanges commerciaux planétaires sont les plus massifs entre ces trois pôles (document 4)

- A l'intérieur de ces espaces, les échanges entre les pays sont également importants (commerce intrazone) (document 4). 

- Ils sont membres de l'OMC qui définit les règles de la mondialisation (document 4). 

- Ce sont dans ces espaces que les investissements financiers s'effectuent en priorité (nombre de transactions financières : document 1). 

 

2. Le pôle européen représente une part très importante de l'économie mondiale car : 

- c'est le pôle principal pour le commerce de marchandises (plus de 2.500 milliards de dollars en 2005), grâce à un important commerce intrazone. 

- c'est un pôle en contact avec de nombreux autres ensembles : Amérique du Nord, Asie orientale, CEI, Amérique du Sud, Afrique et Moyen-Orient. 

- On trouve un réseau de bourses très dense, surtout à l'Ouest de l'Europe, notamment la bourse de Londres qui est au même niveau dans la capitalisation que celle de Tokyo.

 

3. Les fonctions des grandes métropoles sont : 

- économiques et financières : elles reçoivent les capitaux, les investissements, les marchandises de l'ensemble de la planète. On peut souligner le rôle des quartiers d'affaires (CBD de Singapour ou Manhattan à New York). On trouve aussi les sièges sociaux des plus grandes entreprises. 

- politiques : elles peuvent être des espaces de décision à l'échelle planétaire comme New York qui abrite le siège de l'ONU. 

- culturelles : elles accueillent les grands musées, les grandes expositions, les centres de création artistiques. 

La spécificité de New York est de cumuler toutes ces fonctions qui en font donc une ville-monde. 

 

4. Les relations que ces métropoles entretiennent entre elles sont diverses : 

- relations par les transports : elles sont les têtes de réseaux des transports internationaux (port de Singapour, aéroport de New York). C'est donc par elles que transitent les hommes et les marchandises. 

- relations par les organisations internationales qu'elles abritent et qu'elles dirigent comme l'OMC (document 4). 

 

5. Dans le paysage, la puissance de Singapour se manifeste par : 

- le caractère imposant du quartier d'affaires que l'on voit à l'arrière plan de la photographie. 

- les équipements portuaires qui font de cette ville Etat une véritable plate-forme commerciale avec un port spécialisé dans le trafic des conteneurs, des multiples portiques, des quais facilitant le chargement/déchargement des marchandises. 

Mondialisation-et-UE.jpg

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 12:12

CORRECTION DU DEVOIR DE GEOGRAPHIE DU 4/11

 

Exercice A : En 2008, le Kosovo, petite région de la Serbie, proclame son indépendance après une lutte armée. Depuis la première guerre mondiale, les empires multinationaux se disloquent, entraînant l’apparition d’Etats-Nations. Après la Bosnie, le Monténégro..., le Kosovo, majoritairement peuplé d’Albanais, applique à son tour « le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », reconnu par l’ONU, pour créer un Etat-Nation. (Théo)

 

Exercice B : Défauts et erreurs constatés

1.     Des cartes sans aucune localisation.

2.     Des cartes qui oublient des espaces européens : les Etats les plus à l’Est, les Etats de l’ex-Yougoslavie…

3.     Des légendes sans organisation alors que le sujet incitait à faire deux parties

4.     Un manque de soin : fautes d’orthographe, utilisation du fluo, problème de coloriage, des hachures superposées…

5.     Sujet trop réduit à l’U.E, alors que le sujet aborde l’Europe (l’U.E est évidemment à cartographier mais ce ne doit pas être le seul élément d’unité !)

6.     Un figuré ne peut pas faire une seule partie de la légende ; il faut au moins 2 éléments.

 

Exemple de légende (Margot)

legenderoche001

 

 Exercice C 

jpg.567.jpg

1. Ce document est un dessin de Plantu, paru le 6 avril 2010, à la une du journal Le Monde, au moment de la visite officielle en France du premier ministre turc, Erdogan, reçu par le président de la République. Il a été publié pour les lecteurs du journal, dans le but des les informer de cette visite avec humour. (Claire)

2. La Turquie est candidate officielle pour entrer dans l’Union européenne. La France, l’un des pays fondateurs de cette union et donc l’un de ses piliers, doit être convaincue, pour que la Turquie puisse accéder au statut de membre. C’est pourquoi le premier ministre turc rend visite à l’Etat français, sûrement pour discuter de son entrée dans l’Union européenne. (Mathilde)

3. Le personnage de droite représentant le président français cherche rapidement où la Turquie se situe sur un planisphère, juste avant que le premier ministre de ce pays n’entre dans la pièce. De plus, il cherche la Turquie du côté de l’Amérique. Cela montre que pour les membres de l’Union européenne, l’entrée de la Turquie est problématique : ils ne la considèrent même pas en Europe (Guillaume C). De plus, le dessinateur a montré l’embarras de M. Sarkozy (goutte qui perle à son front + texte de la bulle), car la France est l’un des pays à être contre l’entrée de la Turquie (Sophie).

4. En octobre 2010, il y a encore des problèmes avec des demandes d’adhésion dans l’Union européenne. La Russie se trouve entre deux continents comme la Turquie, même chose pour les pays sur la frontière naturelle de l’Asie comme la Géorgie... Mais certains pays posent aussi des problèmes culturels comme le Maroc, qui possède sur son territoire, deux villes espagnoles. Même l’Islande peut poser problème car elle est éloignée de l’Europe, dans l’océan atlantique. (Guillaume). Des espaces européens sont également exclus du processus d’élargissement en Europe du Sud Est : Bosnie, Serbie, Albanie, Monténégro et Kosovo car jugés trop instables ou peu démocratiques et en Europe de l’Est : Moldavie, Ukraine, Biélorussie car trop influencés par le grand frère russe (le prof). 

 

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 10:46
SEMAINE DU 30 OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE

 E.D.Wood avant Tim Burton
 
Plan-9-From-Outer-Space.jpgReconnu comme le cinéaste le plus mauvais de tous les temps, immortalisé sous les traits de Johnny Deep par Tim Burton dans les années 90, E.D. Wood a commis d'extraordinaires films de S-F, tels que le très mauvais Plan 9 from outer space en 1958, avec son artiste fétiche, Bela Lugosi dont ce fut le dernier film.  

Rendons, à nouveau, hommage à Arte qui a l'audace de programmer ce que nulle autre chaîne n'ose faire : un film d'Edward D.Wood, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 novembre à 1 heure du matin. 
Ce Plan 9 from outer space est en tout point fidèle à la réputation du réalisateur, entretenue bien des années plus tard par le fameux Ed Wood de Tim Burton : scénario catastrophique, moyens ridicules, effets spéciaux dignes d'une grande section maternelle et distribution improbable. Même l'amicale participation de Bela Lugosi, acteur fétiche de Wood, tourna au fiasco, car ce dernier, interprétant un des innombrables zoombies du film, ne trouva rien de mieux que d'aller faire un tour (définitif) sous terre, après avoir tourné quelques minutes de cette incertaine oeuvre cinématographique. Mais E.D. Wood tenait trop à son acteur pour ne pas le laisser apparaître à l'écran et il n'hésita pas à le faire intervenir à plusieurs reprises en recourant, au besoin, à une doublure, grâce à la présence de  son chiropracteur, dont la ressemblance avec l'acteur était, évidemment, nulle. 
Excellement placé au box-office des nanars, comme en témoigne le site Nanarland, Plan 9 from outer space n'est pas en tout point ridicule. D'abord, son titre quelque peu long et peu vendeur fait, en fait,  référence à une neuvième tentative d'extra-terrestres pour s'emparer de la terre après l'échec de 8 premières tentatives. Le film a également un contenu politique sulfureux puisque face à l'invasion des E.T stationnés au-dessus de Washington, les autorités américaines refusent de se rendre à l'évidence et minimisent la gravité de la situation (alors que, en pleine guerre froide, toute rumeur d'infiltration étrangère était vécue comme un véritable traumatisme chez les yankees). Mieux, E.D Wood est peut être un magnifique cinéaste d'anticipation resté trop longtemps incompris. Le site d'Arte nous révèle, en effet, dans la présentation du film, que ce dernier ne dut sa raison d'être qu'à une aumône de l'église baptiste de Beverly Hills qui exigea en contrepartie que tout l'équipe du film fut baptisée. Ed Wood, le cinéaste qui sut le premier percevoir le retour à la spiritualité...
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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 13:24

Le premier chapitre de géographie achevé, terminons en donnant l'adresse d'un site aussi remarquable qu'amusant, cartographiant l'Europe à partir de différentes représentations (des Français, des Américains, des Allemands, mais aussi des gays...). Le site est en anglais mais il vaut le détour !

europe.jpg

l'Europe vue par les Français : des danseurs de Flamenco espagnols aux plombiers polonais, sans parler du rêve napoléonien de conquête russe et des Norvégiens qui aiment le temps froid. 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 21:24
SEMAINE DU 23 AU 29 OCTOBRE

 Oh ! je cours tout seul, je cours et
je me sens toujours tout seul... 
marathon-man.jpgBelle programmation pour cette semaine de vacances scolaires. Il risque d'y avoir blocus devant le téléviseur... Il faudra tenir le rythme mais Dustin Hoffman pourra nous y aider dès lundi.  

De très nombreux films américains ont utilisé comme toile de fond à leur intrigue la mégapole new-yorkaise dans les années 70. Parfois, comme chez Woody Allen avec Manhattan (1979), la ville est plus qu'un décor : elle est au coeur de l'intrigue. Mais si Woody Allen embellisait New-York avec un sens de l'esthétisme foudroyant et la poétisait avec son inoubliable noir et blanc, John Schlesinger, en 1976, en adaptant Marathon Man, le roman éponyme de William Goldman, en faisait volontiers une ville suffocante et inquiétante que le héros, Babe, finissait symboliquement par fuir, pour tenter d'échapper à la mort.  
Véritable course poursuite de longue haleine, le succès de Marathon Man (trois oscars) tient à la double performance de l'acteur principal, Dustin Hoffman et à un extraordinaire méchant, Lawrence Olivier campant un Docteur Szell particulièrement sadique dont l'art culmine dans une scène d'orthodontie restée très célèbre (notre photo). Mais, Babe est un client retors qui, bien que pris à l'insu de son plein gré, dans un engrenage qui le dépasse (principe de base de la machination qui frappe l'innocente victime), peut compter sur deux atouts. Dune part, il s'entraîne régulièrement à la course de fond et fait preuve d'une condition physique à toute épreuve. D'autre part, il est étudiant... en histoire, ce qui lui assure là encore une capacité de réaction largement au-dessus de la moyenne, comme chacun sait. 
Très souvent diffusé à la télévision (j'en garde à titre personnel un souvenir très précis alors que je l'ai vu très jeune mais n'y voyez aucun lien de cause à effet avec ma profession actuelle), Marathon Man est un film à découvrir absolument par la jeune génération. Alors, équipez vous de baskets résistantes pour tenir le choc pendant les 2 heures de films et ne ratez pas le top départ à 20 heures 40, lundi 25 octobre, sur Arte. Vous en aurez assurément le souffle coupé. 
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