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UN BLOG PARMI D'AUTRES POUR FACILITER LES RELATIONS, LES ECHANGES AVEC LES HEUREUX JEUNES GENS QUI ONT LE PLAISIR DE SUPPORTER G. SABATIER QUELQUES HEURES PAR SEMAINE ! QUE LA FORCE SOIT AVEC CEUX QUI CONTRIBUERONT A CE BLOG ET A CELUI QUI TENTERA DE LE FAIRE VIVRE !  POUR QUE TOUS SUIVENT LA ROUTE DE L'HISTOIRE-GEOGRAPHIE

Un bout de chemin ensemble...  (photo personnelle - 2005)

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28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 18:43

CORRECTION Le rôle des transports pour la population et le territoire en France

 

 L’introduction

 Les 2 défauts majeurs constatés sont les suivants :

 - Beaucoup de copies, quand elles présentent le sujet donné, n’en analysent pas les termes.

 Le terme de transports (terme central du sujet) renvoyait à la fois à des moyens de transports (avion, train, automobile, tramway, bus…), à des axes et des infrastructures (routes, lignes à grande vitesse, gares, plate-forme multimodale comme Saint-Exupéry, aéroports…) et à des réseaux (routier, ferroviaire, aérien, autoroutier). Le sujet réclamait de s’interroger sur leur utilité, leurs fonctions aussi bien pour les hommes que pour le territoire français. Il invitait donc à en voir le rôle pour la mobilité des hommes et l’aménagement des territoires, à différentes échelles.  

 - Rares sont les copies qui énoncent une problématique à partir du sujet et qui ensuite tentent d’y répondre avec des exemples et des idées. C’est pourtant la démarche même de la composition. Le sujet était très vaste et méritait qu’on trouve un fil conducteur pour le traîter. Voici quelques unes des problématiques trouvées dans les copies :

 « Comment s’organisent les réseaux de communication et quels sont leurs buts et leurs conséquences (à différentes échelles) ? » (Arnaud)

 « En quoi les transports sont-ils importants au niveau de la population et du territoire ? » (Geoffrey)

 « Quel rôle jouent les transports dans le dynamisme de l’espace français ? » (Aurore B.)

 « Quels sont les rôles joués par les axes de communication dont la disposition en France est particulière ? Satisfont-ils les besoins de l’ensemble de la population ? » (Elodie G.)

 

Le développement

 La très grande majorité de la classe a choisi un plan en 2 parties, en voyant d’abord les rôles des transports pour les hommes et ensuite pour le territoire français. Quelques uns ont choisi un plan plus géographique, multiscalaire, en traîtant ces deux thèmes à différentes échelles : régionale et locale, nationale et européenne (mais en partant bien sûr des aménagements français pensés à l’échelle européenne).

 Les deux plans conviennent tout à fait, mais dans la forme, il ne faudrait pas oublier que le niveau d’expression doit être correct à défaut d’être irréprochable. Comment accepter que certaines copies de Première contiennent 3 fautes par mot ou une bonne centaine de fautes en 3 ou 4 pages ? Sur le fond, il s’agissait de bien réfléchir aux transports, de ne pas les confondre avec les réseaux urbains (d’où l’importance d’une définition en introduction) et d’adapter vos connaissances et vos exemples au thème abordé.

 Dans certaines copies, on trouve des croquis. La démarche est pertinente, mais hélas !, ces derniers ne s’adaptent pas au sujet. Il était pourtant possible de rappeler sur un croquis simple la disposition générale des réseaux de transport en France ou alors, comme Ludivine, de découper le territoire français en grandes régions selon leur degré de connexion par les transports à l’espace européen.

Plan possible

 

  I Les transports organisent et facilitent la mobilité des hommes à différentes échelles

 1.        Les différents types de mobilité : migrations pendulaires (de loisirs / de travail), migrations temporaires (vers les espaces touristiques).

 2.        Un même but : réduire la distance/temps, favoriser la mobilité des hommes mais qui se heurte parfois à des difficultés : engorgement des axes routiers périphériques aux alentours des villes du fait de l’étalement urbain, problème des nuisances (sonore, visuel, atmosphérique…) d’où la volonté de développer, notamment dans les villes, des réseaux de transports communs (VAL, métro, tramway…)

3.        Des infrastructures qui entraînent parfois des conflits d’acteurs, notamment à l’échelle locale

II Le poids important des transports dans l’aménagement des territoires en France

1.        Des inégalités régionales fortes : espaces enclavés / espaces desservis  voire saturés.

2.        Un réseau en étoile que l’Etat tente de rééquilibrer

3.        Une volonté de penser les réseaux de transports à une échelle européenne

4.        Une nécessité : assurer le développement économique des territoires (exemple : sites industriels, sites touristiques…)

   

Conclusion

Elle doit être courte mais pas sacrifiée. Il faut terminer sur une idée importante et qui se rapporte au sujet. Evitez d’aborder des points qui n’ont pas été vus dans le développement. Il s’agit de donner au correcteur une réponse, ne serait-ce que partielle, à votre problématique.

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 21:29

L'ensemble des élèves de la classe de Première ES1 a fait part de son travail consacré à ramener un souvenir du voyage à Paris. Si on utilise un langage bien de saison, le dépouillement, réalisé au terme de cet exercice obligé, permet de cerner, de l'intérieur, la manière dont a été vécu ce périple culturel. On pourra toujours s'interroger sur la part de sincérité d'un travail que certains ont peut-être vécu comme une contrainte.  D'autres ont davantage misé sur l'effet d'originalité ou au contraire pris le parti de privilégier un cliché  pour lequel les explications sur internet n'étaient pas très difficiles à trouver... Reste à savoir si le paysage ou l'objet montré les avait particulièrement touchés ! Il n'empêche que les travaux de l'ensemble de la classe permettent à eux seuls de retrouver dans le désordre, mais qu'importe !, les moments forts de ces 3 jours du mois de mars 2007.

 

En tête, arrive la Tour Eiffel dont se sont emparé 9 élèves de la classe. A la lecture des articles, on remarquera que des divergences scientifiques sont visibles au sujet de sa hauteur allant de 320 à 325 mètres, avec tout un tas de variantes intermédiaires. Quoi de plus normal de retrouver en tête du palmarès ce haut lieu touristique ? Le blog de M. Arnal vous donnera là dessus un certain nombre de pistes de réflexion...

 

En deuxième position,on découvre le Mémorial de la Shoah et le site versaillais avec chacun 7 articles ! A la lecture des bilans du voyage, toujours sur le blog de M. Arnal, où les élèves se sont largement exprimés, on s'aperçoit que pour beaucoup d'entre eux la visite du mémorial de la Shoah a été un moment très fort de ce séjour. Pour la première fois au programme du voyage, deux classes ont pu profiter  de ce lieu à cheval entre histoire et mémoire et en ont gardé un souvenir ému, malgré les conditions d'entrée quelque peu drastiques. Les élèves, qui n'avaient pas l'autorisation de prendre des photographies dans le mémorial, ont photographié le mur des Noms ou l'étoile de David sur la façade ou à l'intérieur le tombeau du martyr juif.  

Pour Versailles, il est à noter une grande diversité de prises de vue, allant des jardins, notamment la partie sud avec l'Orangerie, à des vues sur les deux façades du château (Est et Ouest) mais aussi une photographie d'une porte des appartements avec Apollon qui montre que l'on n'est pas contraint à céder aux sirènes du cliché de la galerie des Glaces (toujours en réfection d'ailleurs).

Le musée du Louvre n'a pas fait l'objet de vues extérieures mais 3 élèves ont consacré leur souvenir à des sculptures antiques avec la Venus de Milo et la Victoire ailée de Samothrace... Un retour apprécié à l'art hellénistique ! Le musée d'Orsay que tous les élèves n'ont pas vu n'a eu l'honneur que d'un seul cliché, celui de son horloge rappelant son ancienne vocation de gare au début du XXe siècle...

Enfin, on notera des vues plus personnelles prises ça et là, au détour de la promenade arrosée pour découvrir le Paris médiéval, au retour d'une visite comme celle de l'Institut du monde arabe, dont la médina a fait l'objet d'un article, ou simplement en flânant dans les rues parisiennes lors de l'après-midi de liberté.

2 vues de la cathédrale Notre Dame de Paris, une vue du Panthéon, une plaque de rue dans le IVe arrondissement... sans oublier le zoom inattendu sur un médaillon du méridien de Paris ou la photographie d'un immeuble transformé en squatt dans la pourtant très chic rue de Rivoli, rappelant que la Ville Lumière ne l'était pas forcément pour tous !

Reste désormais à attendre le verdict du jury souverain, composé des 4 professeurs, qui ont décidé de mettre à profit le week-end pour une délibération impartiale !

Rappel : il est toujours temps de déposer son avis sur les photographies ou sur le bilan du voyage...

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 23:11

Voici la correction du travail de groupes à partir du documentaire diffusé sur Arte au début du mois d'avri : L'Europe des Fronts populaires

1- A partir des années 1934/1935, on assiste à un rapprochement entre les partis de gauche en Europe en réaction à la montée des fascismes européens, notamment après la prise de pouvoir des Nazis en Allemagne et le procès des présumés incendiaires du Reichstag (notamment Dimitrov) qui sert de prise de conscience aux partis de gauche européens. Le rapprochement s’effectue autour :
-  de la défense des valeurs démocratiques contre les pratiques fascisantes.
-  de la défense des idées pacifistes face à l’attitude agressive des fascismes « la paix » , « contre la guerre »
-  d’une meilleure répartition des ressources et du travail en temps de crise : « le pain, le travail », « contre la misère ».

Affiche "programme" du Front populaire en France

Cette stratégie est efficace au moins dans deux pays européens : l’Espagne et la France où les Fronts populaires arrivent jusqu’au pouvoir. En France, aux élections municipales de 1935, avec le principe du désistement pour le candidat de gauche le mieux placé (principe pour la première fois mis en application), la gauche remporte beaucoup de mairies, notamment en banlieue parisienne (« la banlieue rouge »). L’Espagne est le premier pays européen où les forces de gauche rassemblées accèdent au pouvoir. Dans d’autres pays européens, les résultats sont moins évidents comme en Belgique où l’alliance des socialistes avec les communistes est rejetée au bénéfice du nationaliste Léon Degrelle et en Grèce où le roi met en place une dictature militaire.

2- L’URSS appuie la formation de Fronts populaires dès 1936. Maurice Thorez secrétaire général du parti communiste français se rend en URSS à la fin du mois de juillet 1935 pour souligner l’importance du Rassemblement populaire du 14 juillet 1935 qui a vu le rapprochement des forces de gauche : communistes, socialistes et radicaux. Au nom de la lutte contre le fascisme, les communistes peuvent s’allier avec d’autres forces. C’est la position notamment défendue par Dimitrov que les Allemands avaient accusé d’avoir incendié le Reichstag en 1933.

3- Le Front populaire s’empare du pouvoir en France après les élections législatives de mai 1936 qui ont lieu dans un climat social très tendu (mouvements de grèves, occupations d’usines...). La crise économique a accentué la misère parmi les ouvriers et on assiste à une montée de leurs revendications, notamment à travers le développement des syndicats (« ruée syndicale » visible dans les effectifs de la CGT). Les images d’archives permettent de voir des boutiques fermées. Les occupations d’usines se multiplient dans une atmosphère pourtant joyeuse : chants, danses, bals se déroulent sur les lieux de travail. Ces occupations ont pour conséquence d’accentuer les réformes prises par le gouvernement du Front populaire qui vient de se former début mai 1936. Ainsi, la semaine de 40 heures de travail est décrétée, ainsi que des congés payés (2 semaines qui profitent à 500.000 travailleurs), la mise en place de conventions collectives pour régler les rapports entre ouvriers et patrons mais aussi la mise en place d’un office du blé pour assurer aux agriculteurs un revenu garanti et le prolongement de la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans. Au mois de juin 1936, les grèves s’interrompent, notamment à l’initiative du parti communiste français qui soutient sans y participer le gouvernement Blum et de Maurice Thorez (« il faut savoir arrêter une grève ») car les avancées sont jugées suffisamment importantes et qu’il convient pour les forces de gauche de montrer qu’elles ont la main mise sur les milieux populaires.

L'image classique du Front Populaire : les congés payés, le temps libre et le tandem (image trouvée sur le blog d'un candidat socialiste de la première circonscription de la Loire pour les législatives 2007...le Front populaire continue d'être un héritage politique !)

4- Plusieurs indices permettent de voir le rôle des femmes dans la vie politique s’accentuer :
-  en France, lors des élections municipales, on aperçoit la permanence d’une candidate dite féministe : Louise Weiss.
-  Dans la foule, lors de la manifestation du Rassemblement populaire le 14 juillet 1935, on aperçoit des femmes, ainsi qu’en Espagne lors de la victoire des forces de gauche.
-  Le documentaire présente le portrait et un court texte d’une philosophe engagée aux côtés des manifestants et témoignant de la force de la volonté populaire : Simone Weil.
-  On aperçoit aussi Dolores Ibarruri dite la Pasionaria appeler à la résistance en Espagne lors de la guerre civile contre le fascisme : « nous ne les laisserons pas triompher ».
-  Enfin, la voix off indique que le Front populaire en France pour la première fois accueille des femmes au gouvernement. C’est la première fois qu’elles participent à un gouvernement alors qu’elles n’ont pas encore le droit de vote. En fait, il s’agit de 3 sous-secrétaires d’Etat, ce qui n’est pas précisé dans le documentaire : « Il y a la dame aux cheveux gris, Mme Brunschwick [sic en fait Cécile Brunschvicg], la femme du célèbre philosophe qui s’est dévouée avec beaucoup de courage aux oeuvres charitables, il y a la savante célèbre dont les travaux font honneur à la France, Irène Joliot-Curie, et puis il y a, toute menue, modestement habillée, Suzanne Lacore la petite institutrice d’un village dans la Dordogne, la militante de toujours ".

Dolores Ibarruri dite la Pasionaria, un destin politique hors du commun et d'une incroyable longévité ! Cliquez ici pour en savoir plus

5- Les difficultés apparaissent en effet rapidement pour les Fronts populaires.

Elles sont d’abord d’ordre externe :
-  avec la montée inexorable des forces fascistes et dictatoriales en Europe : Belgique, Grèce mais surtout insurrection franquiste en Espagne qui précipite le pays dans la guerre civile dès 1936.
-  avec l’attitude des sociaux-démocrates européens qui refusent une alliance avec les communistes et de soutenir l’Espagne républicaine.

Elles sont aussi d’ordre internes à la France :
-  opposition des ligues de droite qui manifestent pour s’opposer aux réformes, notamment les Croix de feu (on aperçoit une banderole)
-  fuite des capitaux de la bourgeoisie et du patronat vers les pays étrangers
-  début de l’éclatement du Front populaire avec la rupture des communistes et des intellectuels (comme Romain Rolland) qui souhaitent que la France s’engage ouvertement dans la guerre d’Espagne. Mais au nom du pacifisme, Blum campe résolument sur le principe de la non-intervention sous la pression des sociaux-démocrates européens qui ne veulent pas d’un conflit généralisé.

Affiche incitant le gouvernement français à soutenir les républicains dans la guerre civile contre les Franquistes

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11 avril 2007 3 11 /04 /avril /2007 19:07

Le jeudi 29 mars 2007, les élèves de Première ES1 confinés dans la salle C204 ont planché pendant 2 heures sur le beau sujet suivant :

"L'Europe et les Européens bouleversés par la guerre (1914-début des années 20)"

 

REMARQUES GENERALES

Reconnaissons d'abord que le sujet ne posait pas de difficultés particulières de compréhension mais que la période à traîter était fort large dans le temps (le conflit et ses conséquences) et dans l'espace (le continent européen auquel on pouvait comme beaucoup l'ont fait inclure la Russie). Il fallait donc faire preuve à la fois de connaissances variées et d'une bonne capacité de synthèse.

D'une manière générale, les élèves ont bien compris ce qu'était une composition. Dans la quasi totalité des travaux, on retrouve une introduction, un développement en plusieurs parties et une conclusion. Mais, le correcteur aura pu dégager trois défauts majeurs :

- dans l'introduction : la phase d'analyse du sujet est complètement occultée. Les termes "Européens" qui renvoyaient aux sociétés, aux peuples, aux populations et "Europe" qui renvoyait plus aux Etats n'ont pas été analysés... ainsi que les bornes chronologiques qui obligeaient à traîter les bouleversements pendant et après la guerre. Ainsi beaucoup de copies se sont contentées de traîter les conséquences de la guerre sans voir les bouleversements issus du conflit lui-même. De la même façon, faire une partie sur l'Europe de 1850 à 1914 était inutile !

- dans le développement : il faut absolument faire des liens entre les paragraphes et surtout arriver à dégager des idées au fur et à mesure de l'avancée du devoir qui permettent d'apporter des réponses au sujet de départ. Il est bon à la fin de vos différentes parties de faire des bilans de quelques lignes permettant de répondre progressivement au sujet et mettant donc en valeur les idées principales.

- dans la conclusion : il faut dégager une idée directrice (celle du déclin de la civilisation européenne était évidemment attendue... en vain, hélas !)

 

- Monument aux morts de Pointe Noire en Guadeloupe - Très loin des métropoles européennes, on célèbre le patriotisme et la victoire ! Photo personnelle - 2005.

 

PISTES DE CORRECTION

- Pour l'introduction : la phase d'analyse du sujet et sa transformation en problématique est à revoir pour tout le monde. Une seule copie a tenté d'analyser correctement les termes du sujet. Dommage que cela n'ait pas été suivi par une problématique digne de ce nom.

Voici donc un extrait de l'introduction de cette copie :

Le sujet "L'Europe et les Européens bouleversés par la guerre (1914-début des années 20)" nous invite à analyser l'attitude, l'état d'esprit des Européens durant cette période, mais aussi à présenter les bouleversements économiques, politiques et territoriaux des Etats européens suite à cette guerre.

Fabien P.

Il est aussi impératif de problématiser le sujet donné une fois que vous en avez analysé les termes. Ne confondez pas le sujet avec la problématique (c'est à dire la ligne directrice de votre devoir, la question à laquelle vous allez répondre progressivement). Contrairement à l'épreuve de l'ensemble documentaire, c'est à vous de fabriquer une problématique et de l'exposer clairement en introduction ! Quelques exemples de problématiques possibles : Pourquoi la guerre de 14-18 et ses conséquences ont-elles constitué une rupture majeure pour les Etats européens et leurs populations ? ou Pourquoi la supériorité de la puissance des Etats européens et de leur civilisation a-t-elle été remise en cause avec la Grande Guerre et les conséquences qu'elle a entraînées ?

 - Pour le plan. Plusieurs propositions étaient possibles. Le correcteur n'a pas d'a priori à condition que le sujet avec son cadre chronologique et spatial soit respecté et à condition que le devoir soit équilibré ! Dans une copie, une partie se résume... à 6 lignes !!!

SOLUTION 1 : Le plan chronologique. Il consistait à étudier d'abord les bouleversements sur les populations et les Etats dans la guerre puis après la guerre.

SOLUTION 2  : Le plan typologique. Il consistait à envisager les différents types de bouleversements liés à la guerre et à ses conséquences. Tiphaine B. propose par exemple d'analyser les bouleversements sociaux, ensuite économiques et pour finir politiques et territoriaux.

SOLUTION 3 : Le plan thématique. Il consistait à étudier, comme l'invitaient les termes du sujet, les Etats puis les peuples transformés par la guerre. Il était possible de le coupler avec le plan chronologique comme dans la proposition suivante.

 

EXEMPLE DE PLAN DETAILLE

Vous constaterez que ce plan reprend la solution 3 et s'organise autour d'idées. C'est ce qu'il faut tenter de faire lorsque vous faites au brouillon votre plan détaillé. C'est une manière de mettre en avant des arguments dans votre copie et d'éviter qu'elle ne soit qu'une accumulation d'exemples et de connaissances sans souci de démonstration.  

I Les Etats européens face à une guerre longue et à des conséquences profondes

1. Faire face à une guerre longue alors que l'on s'attend à une guerre courte : des transformations dans de nombreux domaines : guerre totale, économie de guerre, recours à l'emprunt, industries d'armement, appel aux ressources matérielles et humaines des colonies...

2. Mobiliser pour faire face à une guerre longue... parfois en reniant ses propres valeurs : mobilisation des soldats (de 18 à 48 ans pour la France !), maintenir le consentement à la guerre par la propagande, la censure, le bourrage de crâne avec remise en cause des valeurs démocratiques comme la liberté d'expression. Politique qui permet de maintenir le consentement dans certains pays malgré les mutineries de 1917 mais pas dans la Russie tsariste.

Le contrôle postal exercé en Alsace, dans la ville de Colmar, occupée par les Allemands depuis 1871, pour plus de détails, cliquez ici !

 

3. Aux lendemains de la guerre, une nouvelle organisation de l'Europe selon plusieurs logiques.

a. la logique des vainqueurs : traîté de Versailles qui impose un Diktat à l'Allemagne, pertes territoriales pour l'Allemagne, gains pour les vainqueurs...

b. la logique du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes : disparition des empires multinationaux, apparition ou réapparition d'Etats nations comme les Etats baltes, la Pologne...

c. la logique de la diffusion de la démocratie : victoire apparente des démocraties avec la disparition des empires autoritaires. Exemple :  l'Allemagne avec la mise en place de la République de Weimar à la place du IIe Reich. Retour des libertés en France.

d. la logique de la diffusion du communisme : après la révolution d'Octobre 1917, mise en place d'un régime selon les principes de Marx qui entraîne des agitations révolutionnaires dans toute l'Europe à partir de la fin de la guerre : grèves en Italie, révolution spartakiste en Allemagne...

4. Des Etats confrontés au bilan désastreux de la guerre : bilan humain, régions dévastées, économie désorganisée (inflation), endettement pour reconstruire (perte de puissance financière pour l'Europe), financer les pensions pour les veuves, les orphelins, les mutilés et les anciens combattants.

Transition : l'importance des transformations pour les populations.

La nouvelle Europe née des traîtés de l'après guerre

 

II Les populations européennes face aux horreurs de la guerre et à ses conséquences

1. L'expérience combattante au  Front : guerre de tranchées, conditions de vie au Front, tête à tête avec la mort, banalisation de la violence, attaques inutiles, barbarie, déshumanisation de l'adversaire... (ensauvagement, brutalisation selon les historiens actuels).

2. A l'arrière : des sociétés bouleversées par la guerre : pénuries, essor du travail féminin, manque de libertés, civils touchés par le conflit (génocide dans l'Empire ottoman en 1915 contre la population arménienne) 

3. Gérer un véritable traumatisme : faire face au deuil. Culte du souvenir qui se met en place à la fois individuel (perte d'un mari, d'un fils, d'un frère...) mais aussi collectif : monuments aux morts, soldat inconnu, 11 novembre, fête nationale en France à partir de 1922.

4. Les messages laissés par la guerre parmi les sociétés européennes : exaltation du patriotisme chez les vainqueurs mais aussi les vaincus qui acceptent mal les conditions de la paix / pacifisme des anciens combattants (Der des Der, plus jamais ça...) / dénoncer les horreurs (notamment par l'art : cf les tableaux d'Otto Dix) / culpabilisation des Européens qui ont le sentiment d'avoir trahi la civilisation européenne et ses valeurs.

 

- La conclusion : elle doit apporter une réponse à la problématique. Il ne faut pas se contenter de généralités abusives ou d'ouvertures artificielles. Une réflexion sur la rupture qu'entrainent ce conflit et ses conséquences avec le déclin de l'Europe et de sa civilisation (révolution industrielle, colonisation), ou une réflexion sur  le point de départ de la violence extrême du XXe siècle aurait été appréciée !

 

A présent, place à vos commentaires !

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 15:15

Près d'une semaine après le retour du voyage à Paris et profitant de vacances bien méritées, nous organisons une vaste consultation populaire sur ce périple !

Aidez nous à améliorer ce voyage d’étude !

Afin d'améliorer nos pratiques, nous avons en effet besoin d'un retour de la part des élèves sur le voyage à Paris.
Nous vous demandons donc de répondre aux questions suivantes  sous la forme d'un commentaire au bas de cette note  :
Respectez la numérotation et l'ordre des 5 questions.
Merci pour votre collaboration.

 

IMPRESSIONS ET COMMENTAIRES SUR LE VOYAGE A PARIS 2007

1.    L’organisation générale du voyage (visites, horaires, déroulement, transport, hébergement, restauration…)
2.    Parmi les activités proposées, classez celles qui vous ont le plus intéressées.
3. Quelles sont les activités que l’on pourrait supprimer ? (en tenant compte qu’il s’agit d’un voyage de classe et non d’une colonie de vacances ou d’une sortie de centre social…)
4.    Les explications  (orales ou écrites) données pendant le voyage (dans le car, sur les lieux visités) vous ont-elles paru utiles ou superflues ?
5.    Commentaires libres sur le voyage . Qu’est-ce qui vous a le plus marqué, qu’est-ce qui a changé dans votre relation avec le lycée et les profs, avec l'histoire géo … ?

Les élèves de Première ES1 n'ont visiblement pas perdu de temps pour le concours organisé à l'occasion du voyage... Ils purent bénéficier des commentaires avisés de François Arnal, dont le blog offre des articles nourris d'exemples et de précisions sur les points forts du voyage.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 20:10

Après une nuit que nous prendrons soin de ne pas qualifier pour ne pas raviver de douloureux souvenirs, départ par une matinée très fraîche de Marne la Vallée pour achever notre voyage par la visite du plus grand musée du Monde : Le Louvre... Tous les élèves sont réunis derrière le Conseil d'Etat et la Comédie française sur la cour d'honneur du Palais Royal où ont été installées les très controversées colonnes de Daniel Buren. En 1986 sous la présidence de François Mitterrand, le ministère de la Culture, Jack Lang, confie à Daniel Buren né en 1938, la réalisation d’une sculpture de 3000 m² dans la cour d’honneur du Palais Royal : « Les colonnes de Buren ». Leur insertion dans cette partie très marquée par l'architecture classique fit grincer bien des dents. Comme l'a rappelé Monsieur Arnal, ce lieu fonctionne pourtant aujourd'hui et l'on constate que les Parisiens, les touristes se sont appropriés cet espace souvent de manière ludique en se statufiant sur les colonnes rayées plus ou moins hautes. Vous pouvez vous rendre sur ce lien pour connaître de manière plus précise les tenants et les aboutissants de la controverse de 1986, date politique charnière qui vit apparaître la première cohabitation de la Vème République.

A partir de 9 heures 15, les 4 classes furent invitées à se rendre au Louvre, point d'orgue du séjour et eurent la chance de bénéficier d'une visite commentée par des conférenciers de haut vol. Ainsi, en un peu moins d'une heure 30, un aperçu du Louvre et de son histoire fut présenté aux élèves. Une histoire longue de près de 8 siècles !

Un passage dans les fondations permit de rappeler les premiers aménagements de ce lieu du pouvoir royal, chargé de recevoir les archives du Roi à partir de Philippe Auguste. La conférencière sut avec brio évoquer les traces laissées par les plus humbles dans ce palais royal en évoquant les égoûts au pied des enceintes... Un détour par l'exposition temporaire consacré à Praxitène, sculpteur grec du IVe siècle avant Jésus Christ permit d'entrer dans l'art de la statuaire (complété par la Venus de Milo) et également dans des considérations plus... physiologiques.

Sur le site officiel du Louvre, vous pourrez reprendre cette histoire de l'édifice qui a marqué à toujours l'histoire de Paris. Le Louvre a en effet pour originalité d'être l'un des rares musées racontant lui-même son histoire. Cliquez sur ce lien et vous retrouverez une partie du parcours effectué en ce samedi matin.

Depuis la fin du XIIe siècle, les bâtiments du Louvre dominent le coeur de Paris ; situés aux limites de la ville, ils ont été peu à peu rattrapés par elle puis englobés en son centre. Dans le même temps, la sombre forteresse des débuts effectuait sa mutation pour devenir la résidence modernisée d'un François Ier puis le somptueux palais du Roi-Soleil. C'est l'histoire de cet édifice et du musée qui à partir de 1793 en a occupé les salles que nous vous proposons d'explorer.

La conférencière insista lourdement sur les indices successifs laissés par les monarques, mais aussi les révolutionnaires qui transformèrent le Louvre en musée en 1793. Napoléon Ier, Louis Philippe... et les présidents de la Ve République comme F. Mitterrand marquèrent aussi de leur empreinte l'édifice.

La célèbre pyramide de Pei, la marque d'un président monarque ? - photographie de F. Arnal, 2005

Les élèves se dirigèrent ensuite vers quelques salles parmi les plus importantes du Musée, notamment celles évoquant la peinture italienne de la Renaissance avec la cultissime Joconde dont l'image renvoie à notre propre regard... et aussi la peinture française du tournant du XVIIIe et début XIXe siècle avec le célèbre Sacre de Napoléon par David dont une copie existe au château de Versailles. La visite s'acheva par la peinture romantique du milieu du XIXe siècle avec l'incontournable  Liberté guidant le peuple de Delacroix...

Après cette visite fructueuse, les 115 élèves se rendirent à nouveau cour du Palais Royal et bénéficièrent d'un temps libre bien mérité pour découvrir par eux-mêmes la ville Lumière... En poursuivant la rue de Rivoli en direction de la Tour Saint Jacques, peut-être aperçurent-ils cet édifice intrigant, pas très loin de la Samaritaine... Les inscriptions rendent en tout cas hommage à l'organisateur du voyage...

Après un moment de restauration et de détente, leurs professeurs, pas encore rassasiés, mirent quant à eux le cap vers le Centre Georges Pompidou à Beaubourg pour y découvrir quelques joyaux de l'art contemporain...

Kandinsky, Picasso, Matisse... parmi tant d'autres !

A partir de 17 heures 30, ce fut le retour en car agrémenté de performances musicales tant de la part des élèves que des profs et pimenté par le visionnage d'un sommet du septième art qui ravit M. Thollot. Quelques arrêts pour se restaurer, récompenser les élèves ayant bravé les intempéries pour répondre au questionnaire concocté par l'organisateur en chef...

les gagnants restituèrent un parchemin rendant compte à lui seul des difficiles conditions atmosphériques... Ils pourront désormais se réchauffer en utilisant le cadeau qui leur fut remis !

et l'arrivée se fit avec un léger retard à 1 heure 30, le dimanche matin. Après chacun poursuivit son propre chemin... Mais c'est une autre histoire !

Au détour d'une salle du musée des Arts décoratifs...

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 20:34

Après le brillant résumé de notre visite de Versailles par mon collègue François Arnal (voir son blog), je prends le relais pour la matinée dans le IVe arrondissement de Paris et  notamment la découverte du mémorial de la Shoah...

A peine achevé le petit déjeuner à Marne la Vallée, cap sur une station RER pour regagner le centre de Paris... Les élèves de M. Arnal et les Première ES1 se sont dirigé sous la conduite de leurs professeurs dans le IVème arrondissement de Paris, notamment pour un rapide aperçu des édifices correspondant au XVIIe siècle. Ainsi, la découverte du magnifique hôtel Sully alors que la pluie ne sévissait pas encore fut un beau moment d'histoire :

L'hôtel permet de déboucher sur l'une des plus belles places de Paris, la place des Vosges, au centre de laquelle se trouve la statue équestre de Louis XIII qui fut à l'origine de cet aménagement prestigieux au début du XVIIe siècle.

photo prise en mars... 2005

Après ce temps de découverte, un court périple dans le quartier juif (avec la tristement célèbre Rue des Rosiers où fut perpétré un terrible attentat dans les années 80) permit de gagner le Mémorial de la Shoah inauguré en janvier 2005 par le président de la République.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  au détour d'une rue, un magnifique immeuble restauré en colombages...

 

 

L'entrée dans le Mémorial n'est pas chose aisée tant les contrôles de sécurité sont draconiens et le personnel d'accueil pas forcément sympathique. C'est dommage car si on peut comprendre la nécessité de veiller à la sécurité de ce lieu, l'ambiance qui en résulte devient vite pesante alors que les élèves sont sous la responsabilité de leurs enseignants... Mais sitôt le portique de sécurité franchit, le mur des noms des Juifs de France déportés et la stèle commémorative de leur déportation dans les camps de concentration et d'extermination frappent de plein fouet chacun d'entre nous.

Le Mémorial remplit deux fonctions dont le rapprochement n'est pas sans poser problème : la mémoire (avec notamment le souvenir des disparus) et l'histoire. Dans le Mémorial, les visites guidées ont permis aux élèves d'alterner entre informations historiques délivrées par les conférenciers, l'organisation générale et le contenu des salles (origines de l'antisémitisme, politique raciale du régime de Vichy, fonctionnement des camps de concentration et d'extermination) et des enjeux plus mémoriels incarnés par les témoignages des rescapés et le monument funéraire évoquant l'étoile de David dans la crypte du Mémorial.

L'histoire réclame un travail de recherches et de réflexion pour essayer de reconstituer le passé, sans volonté de jugement. Pour cela, les élèves ont eu la chance d'être confrontés à des sources historiques : photographies, affiches, lettres, textes de lois, pages de journaux, objets ayant appartenu aux déportés (valise, étoile juive...) ...

A l'image de l'ensemble du voyage, l'attention de la plupart des élèves, lors de cette visite fut grande, la participation active et les questions abondantes... Un retour au restaurant universitaire tant apprécié acheva cette matinée riche en émotions...

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 17:29

On peut aussi découvrir ces trois jours très intenses du côté des professeurs qui participèrent au voyage. Je profite de cet article pour remercier particulièrement deux collègues sans qui le voyage à Paris n'existerait pas et ne serait pas ce qu'il est  !

D'abord, l'organisateur en chef qui fêtait en 2007 son 17ème voyage à Paris : M. Thollot, éminent professeur de sciences économiques et sociales. Véritable chef d'orchestre de ce périple, son calme olympien, y compris à des heures avancées de la nuit, lui permet de gérer avec une rare efficacité les contraintes matérielles mais il apporte aussi sa "robert touch" pour la visite commentée de Paris by night. Ses talents de crooner qu'il manifeste lors du retour dans le car lui assurent définitivement le statut de véritable star internationale du professorat forézien.  Chapeau Robert !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Monsieur Robert Thollot lors d'une séance de dédicaces dans les appartements royaux de Versailles. On ne se sent bien que chez soi...

 

Ensuite, comment ne pas évoquer mon collègue d'histoire-géographie, François Arnal, dont les commentaires abondants et avisés, rendent passionnant le moindre détail d'un jardin, d'un édifice... Ce fut certainement pour François le dernier voyage à Paris avec des élèves de François Mauriac. Décidé à faire un -Point- Break (film culte... d'après lui), il va partir sous d'autres cieux scolaires. Capable de délivrer à tous les explications les plus exigeantes et les anecdotes les plus surprenantes, il sut aussi se lancer dans des interprétations musicales les plus audacieuses à la gloire des auteurs anglo-saxons, italiens et aussi foréziens. Ce qui ne fait que confirmer que sa palette est vraiment impressionnante dans tous les domaines ! Bravo François !

Monsieur François Arnal indique toujours la voie à suivre... celle de la culture

Je n'oublie pas aussi notre collègue d'espagnol qui a rejoint notre "petite équipe", Mme Oz Uzun, qui fit découvrir aux élèves l'Institut du Monde Arabe, enrichissant encore cette escapade parisienne ! Son thé à la menthe et les petits gâteaux offerts aux élèves furent unanimement appréciés de tous ainsi que son écoute et sa disponibilité pour répondre aux soucis de chacun (élèves comme profs).  Merci Chantal !

Férue d'art et de peinture espagnole, Mme Oz Uzun voue une grande dévotion au thé à la menthe et à Juan Miro...

La liste des remerciements ne serait pas complète sans évoquer nos deux chauffeurs, Nathalie et Etienne, dont la dextérité et la compétence assurèrent un voyage sans embûche et ce malgré les tentatives de déstabilisation d'un chauffeur ibère pour accéder aux quais de la Seine.

Je tiens enfin à signaler pour terminer cet article d'auto-glorification des participants au voyage que toutes les personnes citées plus haut sont en parfaite santé et prêtes dès ce lundi dans leurs salles de cours ou sur leur siège de conducteur à assumer leurs plus hautes responsabilités !

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 10:13

Versailles, Tour Eiffel, Hôtel Sully, Place des Vosges, Mémorial de la Shoah, Musée d'Orsay, Paris médiéval, Musée de Cluny, Institut du Monde arabe, Ballade dans le Paris médiéval, Musée des Arts décoratifs, Musée de la Publicité, Bateau mouche sur la Seine, le Louvre et ballade dans Paris... 3 jours, 2 nuits. Des moments forts, des moments de détente, des moments d'émotion, des moments bruyants, des moments de calme... ça c'est Paris !

sur les marches du Château par un bel après-midi ensoleillé et devant la façade classique !

En allant jusqu'au petit Trianon et au hameau de la Reine !

 

 

 

 

 

 

 

Au détour d'un bosquet récemment restauré mais pas encore ouvert en cette saison...

115 élèves en métro et RER... face à la furia parisienne... Restons groupés !

Le lendemain au Mémorial de la Shoah...

Puis au musée d'Orsay ... où certains laissent apparaître quelques signes de fatigue, bien compréhensibles !

Le samedi, la visite guidée fut un grand moment et la liberté guidant le peuple de Delacroix termina de belle façon la découverte du Louvre ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour terminer, la traditionnelle photographie de groupe à Palais Royal, avec les colonnes de Buren !

FIN DU VOYAGE 2007 AVEC LA PREMIERE ES1 ET LES AUTRES... PLACE MAINTENANT AUX SOUVENIRS DE PARIS A RENDRE A LA RENTREE !

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 23:22

Notre périple parisien commencera par le site du chateau et des jardins de Versailles. Voici quelques points de repère facilitant la compréhension de ce lieu emblématique de l'histoire de France !

Quelques pistes pour découvrir Versailles
 
Gilles Sabatier et F Arnal Lycée F. Mauriac
Des compléments sur http://www.chateauversailles.fr
Procurez vous à l’entrée une brochure gratuite avec un plan.
 
En 1620, Versailles n’est qu’un petit château, un pavillon de chasse, à quelques lieues de Paris et du Louvre résidence royale. C’est un domaine où le gibier abonde et où le roi Louis XIII s’adonne à la chasse dans de vastes forêts.
Entre 1631 et 1634, le bâtiment est agrandi par Philibert le Roy grâce à deux ailes et à quatre pavillons d’angle. Dans ce Versailles de Louis XIII alternent la brique rose, le marbre, la pierre blanche et le toit en ardoise. Saint-Simon parle du « petit château de cartes ».
En 1651, le jeune Louis XIV découvre Versailles alors qu’il n’a que 12 ans. A la mort de Mazarin en 1661, il décide de ne point prendre de premier ministre et de gouverner seul.
Il a 23 ans, c’est le début de son règne personnel et il compte faire de Versailles sa résidence principale et un lieu de pouvoir. L’Europe entière va défiler, admirative devant ce château symbole de la puissance et du rayonnement de la France. Des copies de palais et de ces jardins seront réalisées de Naples à St Petersbourg.

Vue sur la façade du "petit château de cartes" de Louis XIII - G. Sabatier (2005)

 
Les étapes de la construction ou comment Louis XIV transforme le pavillon de chasse de son père en résidence officielle
1623 : Premier pavillon de chasse de Louis XIII, à côté du village de Versailles.
1631 : Reconstruction par Philibert Le Roy
1660 : Louis XIV a 22 ans et commence à venir régulièrement à Versailles. Des fêtes grandioses y sont organisées à partir de 1664.
1662 : Début des travaux de l’architecte Louis Le Vau et du jardinier paysagiste André Le Nôtre.
1668-1670 : Enveloppe de Louis Le Vau (trois bâtiments, appelés le Château neuf ou l’Enveloppe, entourent le pavillon de chasse, du côté du jardin).
1678 : Début d’une nouvelle campagne d’agrandissements. Les travaux sont conçus et dirigés par l’architecte Jules Hardouin-Mansart :
- 1678-1684 : la Galerie des Glaces.
- 1678-1682 : l’Aile du Midi.
- 1684 : l’Orangerie.
- 1685-1689 : l’Aile du Nord.
6 mai 1682 : Le Roi, la Cour et le gouvernement s’installent à Versailles qui devient la résidence officielle du Roi.
1689-1699 : La guerre de la Ligue d’Augsbourg interrompt les travaux.
1699-1710 : Chantier de la Chapelle royale, commencé par Jules Hardouin-Mansart et achevé par Robert de Cotte.
1er septembre 1715 : mort de Louis XIV. La Cour quitte Versailles pendant la Régence de Philippe d’Orléans.
 
Le bassin d'Appolon ou l'analogie poussée jusqu'à l'extrême entre Louis XIV et le Dieu Soleil - G. Sabatier 2005
 
Après Louis XIV
1722 : Louis XV s’installe à Versailles.
L’architecte Ange-Jacques Gabriel continue les transformations du Château. Il aménage les appartements privés du Roi et de la famille royale.
1768-1770 : Création de l’Opéra royal par A.J. Gabriel
1771 : Reconstruction de l’aile nord de la Cour royale par A.J. Gabriel
6 octobre 1789 : Louis XVI quitte Versailles.
 
Les architectes
Louis Le Vau (1612-1670) puis Jules Hardouin-Mansart (1646-1708) dirigent le chantier de Versailles sous Louis XIV. Au XVIIIe siècle, Ange-Jacques Gabriel (1698-1782) poursuit les travaux sous Louis XV (Petit Trianon)

L'un des plus beaux bosquets des Jardins - G. Sabatier 2005

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