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UN BLOG PARMI D'AUTRES POUR FACILITER LES RELATIONS, LES ECHANGES AVEC LES HEUREUX JEUNES GENS QUI ONT LE PLAISIR DE SUPPORTER G. SABATIER QUELQUES HEURES PAR SEMAINE ! QUE LA FORCE SOIT AVEC CEUX QUI CONTRIBUERONT A CE BLOG ET A CELUI QUI TENTERA DE LE FAIRE VIVRE !  POUR QUE TOUS SUIVENT LA ROUTE DE L'HISTOIRE-GEOGRAPHIE

Un bout de chemin ensemble...  (photo personnelle - 2005)

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 20:07

Plus de trente élèves optionnaires d'histoire-géographie en Terminale S ont répondu au questionnaire bilan de fin d'année. Voici les principaux résultats obtenus. 

 

Concernant le choix de l'option, les élèves indiquent qu'ils ne regrettent pas du tout leur choix à 67% et pas vraiment à 33%.

Ils pensent également que le fait de prendre l'option ne génère pas vraiment trop de travail à 70% voire pas du tout à 30%. 

 

Pour les études obligatoires, le classement est le suivant : 

1. Les chemins de la puissance : les Etats-Unis et le monde depuis les 14 points du président Wilson cité en 1ère position par 73% des élèves. 

2. La mondialisation : processus, acteurs et territoires cité en 1ère ou 2ème position par 61% des élèves. 

3. Les territoires de l'innovation  cité en 2ème ou 3ème position pour 82% des élèves. 

 

Les études de cas préférées ne correspondent pas forcément à l'ordre des questions obligatoires : 

1. La course à l'espace cité en 1ère ou 2ème position pour 85% des élèves. 

2. Sport, mondialisation et géopolitique cité en 1ère ou 2ème position pour 73% des élèves. 

3. Le Proche et le Moyen-Orient depuis la fin de la Première guerre mondiale cité en 3ème position par 58% des élèves. 

 

Pour l'utilisation des outils de communication, les élèves indiquent à 46% qu'ils consultent quelques fois, souvent ou très souvent ce blog contre 54% jamais ou rarement. 97% pensent qu'il faut maintenir le groupe Facebook. Parmi les arguments, on retrouve qu'il permet : 

- d'avoir des informations, se s'informer sur le cours pour 12 élèves. 

- d'avoir un apport supplémentaire au cours pour 4 élèves. 

- d'être en relation avec le prof pour 4 élèves

- d'obtenir des notes et des corrections pour 2 élèves

- de poser des questions facilement pour 2 élèves. 

 

Une des affiches du film L'étoffe des héros dont des extraits ont été étudiés pour le chapitre sur la course à l'espace

Bilan de l'année en Terminale S option
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 20:17

A l'approche de la fin de l'année, beaucoup d'élèves de Première S se posent la question de savoir s'ils doivent, ou pas, continuer l'histoire-géographie en option. 

Voici l'avis recueilli parmi les élèves optionnaires cette année au lycée Fauriel, 40 courageux, qui ont sacrifié  2 heures le mardi matin pour réfléchir à quelques problèmes contemporains (la mondialisation, le Proche et le Moyen-Orient, la course à l'espace...). 

 

 

Pourquoi prendre l'option HG l'an prochain en Terminale S ? 
Paroles d'élèves (extraits) : 

 

- Le cours est intéressant
- L'option rapporte des points au bac
- Il n'y a pas trop de travail pendant l'année
- car il n'y a que deux heures donc ce n'est pas lourd dans l'edt
- ça fait des points pour le bac
- le programme est intéressant
- c'est une matière assez intéressante, c'est une option donc ce n'est que des points "bonus" pour le bac et ne représente que 2 heures de cours par semaine
- cette option permet d'acquérir de nouvelles connaissances par rapport au dernier siècle passé et sur ce qu'il se passe dans le monde d'aujourd'hui
- il y a moins de travail à fournir qu'en première, donc ça vaut le coup de le prendre en option
- ne prend pas beaucoup de temps, intéressant, des points en plus pour le bac
- consolider sa culture générale et ses connaissances dans l'histoire contemporaine. Pour des études post-bac moins orientées vers les sciences elle permet d'apporter un plus. 
- si les élèves sont intéressés par l'actualité et apprécient l'histoire-géo, l'option est un bon moyen d'approfondir ses connaissances
- continuer à travailler et pratiquer une matière importante pour comprendre la société, de plus groupe réduit. 
- programme intéressant avec choix de chapitres, c'est une option donc ce n'est que bénéfique pour le Bac. 
- ce n'est pas très prenant par rapport à avant. 
- différentes façons de travailler qu'en Première S (plus sympas)
- programme basé sur des événements récents
- des thèmes plus récents, donc plus intéressants
- la matière est abordée avec un autre point de vue avec des sujets d'actualité avec moins de travail et une ambiance détendue
- c'est très intéressant d'autant plus que les passages à l'oral nous donnent plus de confiance
- utile de savoir faire un oral
- on apprend de nouvelles choses et une nouvelle manière de travailler. le programme n'est pas trop lourd. 
- matière littéraire entre matières scientifiques : ça fait du bien ! 
- très utile pour la filière prépa ECS. 

 

L'option Histoire-Géographie en Terminale S : pourquoi la choisir ?
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 11:38

Dans le cadre du chapitre de Terminale S sur le sport, la mondialisation et la géopolitique depuis les années 1930, essayons de donner quelques éléments d'explication sur l'histoire de la guerre froide, dominée par la rivalité américano-soviétique, à travers le sport.


Dans un numéro de la Documentation photographique consacrée à la guerre froide (numéro 8055 en 2007), l'historien Pierre Grosser consacre un article sur le sujet. Il rappelle que l'URSS était absente des grandes compétitions sportives jusqu'en 1952, car elle organisait de son côté ses propres manifestations, avec notamment les Spartakiades (hommage appuyé à Spartacus, le célèbre esclave révolté contre la République romaine du Ier siècle avant J.C). 1952 marque donc un tournant avec la participation de l'URSS aux Jeux Olympiques d'été à Helsinki, en Finlande, pays neutre à la situation géographique pour le moins inconfortable dans le contexte de la guerre froide.
A partir de cette date, le sport devient un élément de rivalité entre Ouest et Est.L'objectif des deux rivaux passe d'abord par la conquête de médailles pour conforter leur prestige respectif et asseoir d'une certaine manière leur domination sur le monde. D'Helsinki à Séoul (en 1988), les Olympiades de la guerre froide voient très majoritairement triompher (par le nombre de médailles) les athlètes soviétiques sur les athlètes américains. Uniquement en 1952 à Helsinki pour les médaillés hommes et en 1984 à Los Angeles pour les médaillés hommes et femmes, les Etats-Unis parviennent à faire mieux que leurs concurrents soviétiques. Encore faut-il tout de suite préciser que l'URSS et les pays d'Europe de l'Est avaient boycotté les J.O de 1984 (comme les Etats-Unis l'avaient fait pour les J.O de Moscou en 1980 !). Cette domination soviétique s'explique par la mise en place de tout un appareil d'Etat en faveur du sport, et plus particulièrement du sport de compétition : détection dès le plus jeune âge, encadrement sans faille des entraînements, aides -pas toujours très nettes- de la recherche scientifique pour permettre à l'athlète de progresser.  

C'est également par l'image que l'on peut découvrir la rivalité sportive entre les deux blocs. Regardons les affiches officielles des J.O d'été de Moscou (1980) et de Los Angeles (1984) organisés lors d'une période de tensions entre les deux pays dominant les relations mondiales.

L'emblème officiel créé par V. Arsentyev utilise la couleur symbole du communisme : le rouge dont sont également parés les anneaux olympiques, habituellement multicolores. Le haut de l'affiche présente l'étoile et rappelle le centre politique moscovite : le Kremlin.
 

Apparemment moins engagée, l'affiche des J.O de 1984 met aussi en scène le pays organisateur. Le site officiel du CIO précise que le choix des couleurs des 3 étoiles s'explique par "leur signification traditionnelle lors de la remise des médailles pour la première, la deuxième et la troisième place". On pourrait tout aussi bien y voir une allusion appuyée au drapeau étoilé des Etats-Unis !

Si vous souhaitez obtenir plus de détails sur la guerre froide vue à travers le sport, vous pouvez également vous reporter à un précédent article de ce blog évoquant une incroyable finale olympique de basket entre Etats-Unis et URSS aux J.O de Munich en 1972. Désormais, vous êtes prêts à affronter le sprint de ce chapitre d'histoire !

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:27

Pour démarrer 2013 de la meilleure manière qui soit, rien ne vaut un travail de groupes avec la réalisation d'un organigramme sur un problème complexe et d'actualité. Pour montrer les conséquences à double face posées par la mondialisation, l'exemple de l'achat ou de location de terres par des Etats ou sociétés à l'étranger a été soumis à l'étude des élèves de Terminale S option.  

Cette pratique récente, encore très marginale à l'échelle de la planète (environ 1% des surfaces cultivées), serait en plein essor. Pour ses détracteurs, il s'agit d'un "land grabbing", c'est à dire d'un phénomène d'accaparement des terres. Un élève que j'avais eu le plaisir d'écouter en 2011, à Caen, lors du concours des plaidoiries du Mémorial, avait évoqué ce sujet.

La revue électronique incontournable Géoconfluences a publié en juin 2011 de nombreux documents sur ce sujet, qui permettent de s'en faire une représentation plus nuancée, mettant en lumière ses aspects positifs comme négatifs. C'était l'objet du travail d'aujourd'hui mené en classe que de montrer, à travers cet exemple, une mondialisation à deux visages. 

TerresUnctad.gif

Voici les organigrammes réalisés en une quarantaine de minutes par les élèves essayant de rendre compte de la complexité du phénomène.

 Un travail très complet et précis réalisé par des élèves de TS1 et TS2, Vincent, Mathieu et Charlotte qui montre en orange les causes du phénomène, en rouge les conséquences négatives et en vert les conséquences positives. 

orgalandgrabbing001.jpg

 Le travail d'Emilie, Anna-Marie, Joannès et Gauthier distingue bien, aussi, les conséquences négatives (en rouge) des conséquences plus plus positives (en vert) de l'achat ou de la location de terres à l'étranger et donnent quelques exemples de localisations. 

orgalandgrabbing002.jpg 

De leur côté, Sacha, Rendy, Inès et Angélique (T. S3) proposent cet organigramme : 

orgalandgrabbing003

Pour terminer, je vous fais part  d'une rapide synthèse permettant de nuancer ses répercussions, valorisées par les uns, dénoncées par les autres. La réalité est, en effet, souvent plus complexe que les partis pris partisans, de quelque bord qu'ils soient... 

organigramme001.jpg

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 15:55

Pour rendre compte de la complexité des éléments constitutifs de la mondialisation, les élèves de Terminale ayant choisi l'option histoire-géographie ont réalisé un organigramme à partir d'un ensemble de documents donnés ou trouvés sur leur livre. 

Voici le résultat obtenu par deux groupes.
organigrammeS1S2001.jpg

Un organigramme très complet réalisé par Antoine D., Pauline C. et Adrien de la classe de Terminale S3. 

organigrammeS2002.jpg

et celui tout en couleurs (en fonction des grands éléments thématiques) de Vincent B., Anna-Marie, Yacine et Aymeric de Terminales S1 et S2.

16_places_financieres_2000_2007.jpg

Le poids des grandes places boursières réalisées par l'atelier cartographique de Sciences Po 

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 22:02

Les élèves optionnaires de TS1 et de TS2 devaient, également, réfléchir, sur le Proche et le Moyen-Orient avec un sujet plus large que leurs camarades de TS3, puisqu'il abordait "les tensions politiques et religieuses depuis les années 1980". 

 

Pour traiter ce sujet, certains élèves ont privilégié une approche historique en réalisant un découpage chronologique, la grande majorité l'a scindé en 2 parties : tensions religieuses/tensions politiques. Un tel découpage pouvait conduire à des redites, car très souvent la dimension religieuse et la dimension politique sont imbriquées dans les conflits dans cette région du monde. Ainsi, il était peut-être préférable de consacrer, aussi bien dans un plan chronologique que thématique (possibilité de présenter une petite typologie de conflits : israélo-palestinien, syrien...), une première partie à dégager tous les facteurs expliquant pourquoi cette région du monde était autant confrontée aux tensions de différentes natures.

 
Attention également à bien prendre en compte le cadre chronologique, en insistant sur les événements à partir des années 1980 (la fondation du premier Etat islamiste en 1979 pouvait toutefois être évoquée, au contraire des guerres entre Israël et les pays arabes plus lointaines) : les 2 guerres du Golfe, guerre Irak/Iran, vicissitudes des rapports entre Israéliens et Palestiniens, conséquences des attentats du 11 septembre 2001, printemps arabe qui touche les pays de cette zone...

 

Voici le travail de Djamel qui a pris le parti de proposer un plan thématique en deux parties. Le contenu très riche de son travail montre que même avec ce plan, il est possible d'aboutir à un résultat très satisfaisant avec un texte permettant largement de "tenir" une dizaine de minutes devant un correcteur. 

 

tensionsdjamel001.jpg

tensionsdjamel002.jpg

tensionsdjamel003.jpg

tensionsdjamel004.jpg

 

 

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 20:18

En guise d'évaluation trimestrielle, les élèves de Terminale S3 option histoire-géographie devait réaliser un plan détaillé avec une introduction et une conclusion rédigées sur le sujet suivant : "le Proche et le Moyen-Orient, des régions confrontées au développement de l'idéologie islamiste depuis les années 1970"

 

Le travail réclamait en introduction de bien cerner l'expression "idéologie islamiste", voire d'y consacrer une partie du plan pour en voir les fondements. Un rappel de ses origines (la réinterprétation du texte coranique par des non religieux en Egypte et la fondation du mouvement des Frères musulmans) était le bienvenu. 
Beaucoup d'élèves n'ont pas assez convoqué la dimension historique pour bien aborder tous les différents aspects du sujet. Ainsi, la fondation de la République islamique d'Iran en 1979, premier pays islamiste, devait être mentionnée. Bien penser aussi à voir comment les conflits du Moyen et du Proche-Orient (notamment le cas du peuple palestinien) alimentaient et alimentent cette idéologie.


Voici à titre d'exemple le bon travail de Sacha qui répond bien aux exigences de l'épreuve facultative d'histoire-géographie. 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 19:13

En guise d'entrainement à l'épreuve facultative d'histoire géographie du baccalauréat scientifique, les élèves étaient ce matin confrontés, par petits groupes, à la réalisation d'un exposé en temps limité à partir d'un corpus documentaire et d'un sujet concernant le rôle hésitant des Etats-Unis dans les affaires mondiales de 1918 à 1941. 

Voici un des travaux réalisés ce matin qui respecte bien l'esprit de la maquette ou du squelette d'un exposé. Il est l'oeuvre de Pauline C., Arthur et Antoine S.

groupe-expo001.jpg

groupe-expo002.jpg 

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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 13:32

Comment résumer en peu de temps et en peu de moyens (un organigramme), tout ce qui fait la complexité des régions du Proche et du Moyen-Orient. 

Nous avions déjà abordé le problème épineux de la terminologie usitée pour qualifier cet ensemble entre Europe, Asie et Afrique. Les élèves optionnaires d'histoire-géographie ont, à partir de documents et en groupes, été invités à s'interroger aux causes historiques, géographiques, sociales, économiques... pouvant expliquer pourquoi cette région du monde est autant la proie d'une instabilité chronique. 

Voici le travail de 2 groupes  

groupe1orga002.jpg

Arthur, Joannès, Vincent D et Pauline P. proposent l'organigramme suivant très synthétique et très bien organisé. Dommage toutefois d'avoir ajouté des informations (pourtant importantes) sous forme de flèches, de ne pas avoir été toujours assez précis dans la rédaction des cases et d'avoir oublié le titre. Le travail reste néanmoins tout à fait pertinent. 

 

De leur côté, Leyti, Adrien C., Antoine A. et Sacha ont opté pour une répartition très intéressante entre 2 familles de causes (échelle mondiale / échelle du Proche et Moyen-Orient). Si certains aspects leur ont échappé, ils ont eu le mérite d'essayer de bien expliquer ce qui fait de cette région du monde une région aussi agitée. Leur organigramme s'intitule : "facteurs des conflits majeurs à l'échelle régionale et planétaire au Proche et Moyen-Orient". 

groupe1orga001.jpg

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 13:13

Pour attaquer le nouveau programme optionnel de Terminale Scientifique, nous allons nous pencher sur une question brûlante, toujours au centre de l'actualité, celle du Proche et du Moyen-Orient. Pétrole, printemps arabe, Liban, Iran, Israël et Palestine, et bien sûr la Syrie... autant de termes ou expressions nous viennent à l'esprit, lorsque nous abordons cette région du monde. 

Le programme nous invite à nous pencher sur ces deux ensembles géographiques depuis la fin de la première guerre mondiale. 

La première difficulté est la délimitation de ces deux régions au carrefour de l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie. Leur dénomination renvoie évidemment à une conception européo-centrée du monde.

Ainsi, le Proche-Orient, expression française, désigne littéralement l'Orient qui est proche des Européens, à la différence de l'Extrême-Orient, qui qualifie les pays d'Asie de l'Est, tels le Japon. On trouve l'expression Proche-Orient à partir du début du XXe siècle, remplaçant celle de Levant, utilisé depuis le XVIe siècle, durant la première colonisation. Ce Proche-Orient devient d'ailleurs d'autant plus proche aux Français que la Société des Nations leur confie un mandat dès la fin de la Première Guerre Mondiale sur la Syrie après l'effondrement de l'Empire ottoman. Les Français procèdent alors à un découpage territorial en séparant Syrie et Liban. 

Le Proche-Orient, terre majoritairement de peuplement arabe, est, au début du XXe siècle, une mosaïque ethnique et religieuse. Vous trouverez de précieux renseignements à ce sujet à partir de cartes animées sur le site l'Histoire à la carte.  

Air_France_Proche_Orient_J_Even_1950.jpg

Publicité des années 50 commandée par la compagnie aérienne Air France. 

 

Mais quelle différence existe-t-il alors entre le Proche-Orient et le Moyen-Orient, expression d'obédience anglo-saxonne qui s'est, quant elle, diffusée surtout après la seconde guerre mondiale, traduction approximative de Middle East

Les choses se compliquent singulièrement, d'autant que les deux ensembles géographiques peuvent, selon les utilisateurs de ces locutions, se chevaucher, le Moyen-Orient anglais et américain, englobant en effet, le Proche-Orient français, auquel les Français sont pourtant très attachés, pour des raisons historiques. 

Le site Les clefs du Moyen-Orient fait très clairement et succinctement le tour de ces questions épineuses mais aussi passionnantes. A titre d'exemple, voici une carte actuelle d'un site anglosaxon, nous donnons un aperçu de ce que peut être pour les Anglo-Saxons le "Moyen-Orient" ou "Middle-East"... un vaste espace s'étendant de la partie asiatique de la Turquie au Pakistan et d'Ouzbékistan au Yemen.

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