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UN BLOG PARMI D'AUTRES POUR FACILITER LES RELATIONS, LES ECHANGES AVEC LES HEUREUX JEUNES GENS QUI ONT LE PLAISIR DE SUPPORTER G. SABATIER QUELQUES HEURES PAR SEMAINE ! QUE LA FORCE SOIT AVEC CEUX QUI CONTRIBUERONT A CE BLOG ET A CELUI QUI TENTERA DE LE FAIRE VIVRE !  POUR QUE TOUS SUIVENT LA ROUTE DE L'HISTOIRE-GEOGRAPHIE

Un bout de chemin ensemble...  (photo personnelle - 2005)

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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 19:45

Lors de notre voyage à Paris, nous avons visité le vendredi 23 mars au matin le Mémorial de la shoah. La photographie que j’ai choisie représente l’étoile juive située à l’intérieur du Mémorial. Cette imposante étoile juive est en fait le tombeau des six millions de Juifs morts sans sépulture. Elle est en marbre noir. A l'intérieur de ce tombeau se trouvent les cendres des martyrs retrouvés dans les camps de la mort (notamment des cendres des victimes d'Auschwitz) mais il y a aussi les ruines du ghetto de Varsovie. Ces cendres ont été déposées le 24 Février 1957 dans la terre d'Israël,  comme le veut la tradition, par le grand Rabbin Jacob Kaplan. A l'intérieur du tombeau nous pouvons voir qu'une flamme y brûle. C'est une flamme éternelle appelée "NER TAMID" afin de perpétuer le souvenir des disparus.

           

             J'ai choisi cette photographie car c'est la visite que j’ai le plus appréciée, j'ai trouvé le mémorial de la shoah très intéressant. Tout d’abord car ce n’est pas seulement un musée c’est aussi un centre de documentation et un lieu de mémoire. De plus, je trouvais que cette étoile était très respectée nous pouvions voir des fleurs déposées devant le tombeau. Mais aussi quand nous sommes rentrés dans la pièce où se situe l’étoile, il y avait une certaine atmosphère comme si l’on entrait dans une salle sacrée ! Quand j’ai su ce qu’il y avait à l’intérieur de l’étoile j’ai tout de suite compris que ce n’était pas un simple tombeau. C’est la mémoire des personnes qui ont beaucoup souffert et la flamme qui est au centre renforce davantage cette idée. C’est pour cela que j’ai décidé de décrire cette image pour rendre hommage à ses personnes dont les cendres sont conservées et car c’est le lieu qui m’a le plus impressionné lors du voyage à Paris par le respect qu’on lui apporte.

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 15:49

PALMARES DU CONCOURS PHOTO - PARIS 2007

UN SOUVENIR DANS MES BAGAGES D'HISTORIEN-GEOGRAPHE EN HERBE

Après avoir collecté les différents travaux des élèves, le jury composé des 4 professeurs encadrant le voyage, a rendu son verdict. Contrairement à d'autres occasions, il n'y a pas eu de bulletin blanc, tant les travaux rendus par les élèves ont su faire preuve d'originalité et parfois même de talent (dans la prise de vue, la rédaction du texte de présentation...). Ainsi, le choix a été cruel à effectuer et bien des élèves méritaient d'être récompensés. Mais il faut savoir respecter la dure loi d'un concours !

 4ème place pour Elodie G. (Première ES 1) - pour son travail sur Notre Dame de Paris - 5 points

« Chaque face, chaque pierre du vénérable monument est une page non seulement de l’histoire du pays, mais encore de l’histoire de la science et de l’art. » (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831-1832).

                 La cathédrale des cathédrales se dresse là, devant nous. Edifice majestueux de 130 mètres de longueur, 48 mètres de largeur, 35 mètres de hauteur sous voûtes, 69 mètres au sommet des tours. Dimensions exceptionnelles. Certes, Notre-Dame n’est pas la plus grande cathédrale française mais elle est sans nul doute la plus belle, la plus reconnue, l’un des principaux symboles architecturaux français. Elle est située au centre historique de Paris, tout près de la Seine. Suivant le modèle d’une architecture gothique, l’intérieur est très sombre, le ciel se laisse seulement discrètement apercevoir à travers de magnifiques vitraux. Les poutres sont de taille impressionnante. Cette cathédrale est robuste, massive. Aujourd’hui, Notre-Dame n’est plus uniquement un lieu de culte, elle est de plus en plus un lieu de curiosité, un lieu chargé d’histoire. Avec 12 000 visiteurs par jour chiffre de 2005), elle est le monument français le plus visité. Cette cathédrale n’a cessé d’inspirer poètes, musiciens, artistes de sa construction (en 1163) jusqu’à aujourd’hui.

  

              Immense. Imposante. Sans fin. Majestueuse. C’est ainsi que m’apparut Notre-Dame de l’extérieur. Obscurité. Silence. Odeur étrange. Ambiance confinée. Seuls quelques flashs et quelques rires étouffés se font entendre et troublent le calme de l’intérieur de Notre-Dame. Ce monument, avec si peu de lumière donne une atmosphère mystérieuse, remplie de secrets. Il impose le respect. C’est en tout cas le sentiment que j’ai eu. Bien que je ne sois pas croyante, dès que je suis entrée, j‘ai été comme transportée. Je me suis sentie si petite dans cet édifice massif ! J’osais à peine respirer, j’essayais d’avancer le plus lentement possible afin de voir tout ce qui m’entourait. J’avais peur de passer à côté de certains détails qui témoignent de la grandeur de Notre-Dame. J’avais toujours été attirée par cette cathédrale depuis ma plus tendre enfance (grâce au Bossu de Notre-Dame, célèbre dessin animé de Walt Disney) et cette attirance s’est accentuée notamment après avoir lu Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Ce monument m’est apparu beaucoup plus grand, beaucoup plus sombre, beaucoup plus majestueux que je ne m’y attendais. Mon plus beau souvenir de Paris…

 

  3ème place pour  Alexane C  (Première ES3) , pour le métro de Paris - 6 points


Le Métro parisien :

C'est en 1845 que le projet d'un réseau de chemins de fer dans Paris est lancé mais ce n'est qu'en 1898 que les travaux débuteront après que le « chemin de fer métropolitain » soit déclaré d'utilité publique d'après la loi du 30 mars. C'est en 1900, à l?occasion de l'Exposition Universelle, que la première ligne a été inaugurée.  
Etant le moyen de transport collectif desservant la ville de Paris et son agglomération, 16 lignes, principalement souterraines, sont à la disposition de la population ce qui représente 211 km de voies. Par ailleurs ce n'est pas moins de 4,5 millions de personnes qui l'utilisent chaque jour pour ses côtés pratique et rapide. De plus, les galeries souterraines du métro peuvent servir de support à une décoration artistique et originale, c'est le cas de la station « Arts et métiers » qui est entièrement recouverte de cuivre et évoque les coulisses du sous-marin du capitaine Nemo.


Mon choix :

De nos jours, que l'on réside à Paris ou que l'on visite Paris, le métro est le moyen de transport incontournable. Il me semblait donc intéressant de retracer un bout de l'histoire de ce « monument » parisien. De plus, il continue de propager la surprise, la fierté et l'excitation des jeunes et moins jeunes touristes qui ne peuvent s'empêcher, à leur retour en province, de dire : « J'ai pris le métro ! »
Cependant le métro n'a pas que des avantages. En effet, parfois les odeurs, la surpopulation des rames et les pickpockets rendent les déplacements désagréables.

Mais heureusement, sur la photo rien de tout cela est perceptible.
Cependant la photo montre un bout de réalité évident. En effet, nous pouvons observer une femme qui prend le temps de regarder la carte du métro tandis qu'un homme passe en « coup de vent ». La femme étant certainement une touriste qui vérifie sa destination et l'homme un parisien qui connait son itinéraire quotidien sur le bout des doigts. Cela signifie que le métro est un lieu de diversité culturelle ou des personnes venant de multiples horizons se rencontrent et vivent ensemble entre deux stations.

2ème place pour Eulalie (Première ES3), pour son travail sur l'horloge du musée d'Orsay - 10 points


Musée d'Orsay, Paris.

Ce musée a été mis en place dans une ancienne gare.
Cette gare était le terminus d'Orléans-paris, dans le 7° arrondissement. Elle fut bâtie sur les ruines du palais d'Orsay incendié durant la commune. Elle a été construite par Victor Laloux, professeur d'architecture à l'Ecole des Beaux-arts, à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900.
La gare a cessé de fonctionner en 1945. Un permis de démolition a été délivré, mais en  1978, elle est transformée en musée d'art de la seconde moitié du XIXème siècle. Le musée ouvre ses portes en 1986 et comporte 80 salles réparties sur 16000m² exposables, regroupant des oeuvres d'art datant de 1848 à 1914.
Les 2 horloges du musée, qui donnent sur l'extérieur, mesure 6 mètres de diamètre. Leurs  aiguilles mesurent environ 3 mètres, et fonctionnent avec un moteur électronique.

J'ai beaucoup aimé le musée d'Orsay, mais pas seulement pour les oeuvres qu'il renferme. Niveau architecture, il fait très spacieux et lumineux. Le fait que les murs ne soient pas hauts, et que les salles se trouvent autour, ne modifie pas visuellement le volume de la gare.
Les sortes de serre au plafond et sur certains cotés, permettent de laisser rentrer beaucoup de lumière naturelle, ce qui m'a bien plu.
J'ai donc pris cette photo, avec la grande horloge, pour montrer la grandeur du lieux, et le contre jour pour montrer toute la lumière qui y pénètre.

 

 1ère place pour Céline (Première ES3) pour son travail sur le métro parisien - 12 points


Paris: ville romantique, ville emblématique… Sous cette ville s’en étend une autre. Celle-ci, composée de tunnels, voit évoluer en son sein, pas moins de 4,5 millions de personnes par jour. Cette ville de l’ombre, qui ne cesse d’apparaître au hasard des livres que je lis, des films que je vois ou même des chansons que j’écoute ; je peux enfin la parcourir. Cette ville est celle du métro.

En effet, moi, petite provinciale, me voilà plongée au cœur du quotidien des autochtones. Ces derniers parcourent d’un pas assuré les couloirs des stations, semblent ne faire qu’un avec ce tourniquet avec lequel je ne cesse de me débattre… S’offre également à moi un charivari visuel de panneaux publicitaires, faisant l’apologie de notre société de consommation. Lesquels forment un fort contraste avec les clochards qui font la manche à leurs pieds. On monte dans une rame, et là, ni une ni deux, se déploie une étrange troupe de troubadours qui égaye le wagon par leur musique aux accents exotiques.
Ce lieu de passage, de contraste, quotidiens pour certains, où il me semble que tout le monde se croise sans jamais se parler… Ce lieu pour lequel j’éprouve une certaine attraction et dont je suis bien décidée à tirer des informations…

Tout a débuté il y a environ 100 ans. En effet,  à l’aube du XXème siècle, à l’ère du chemin de fer, Paris est confronté à une détérioration de plus en plus accrue des conditions de circulation en son sein. Se pose alors le problème de la desserte de la ville. Ainsi, après de houleux débats, en suivant les exemples plutôt concluants de Londres et New York, est inaugurée en 1900, à l’occasion de l’exposition universelle, la première ligne de métro. Celle-ci va peu à peu donner naissance à un réseau dense qui aujourd’hui dessert Paris intra muros et les banlieues les plus proches. En constante évolution, le métro     a récemment inauguré la ligne 14 entièrement automatisée que nous avant eu l’occasion de prendre au cours de notre séjour.

Cette façade intrigante de Paris est aujourd’hui un élément incontournable de notre capitale, et qui fait partie intégrante de cette ville.

D'autres élèves ont recueilli les suffrages du jury : 5ème Marion et Virginie (ES3) 4 points, 6ème Chloé (ES3) 3 points, 7ème Solène (ES1) 2 points, 8ème Ludivine (ES1), Jérémy (ES3) et Audrey B. (ES3) 1 point. N'hésitez pas à aller découvrir leurs travaux ainsi que beaucoup d'autres, tout aussi excellents, sur ce blog et sur celui des élèves de M. Arnal.

La remise officielle des prix  aura lieu le jeudi 24 mai 2007 à 10 heures 05 au CDI en présence de la direction du lycée et des 4 professeurs organisateurs.  

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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 12:13

En 1774, Louis XVI offre le domaine de Trianon à son épouse Marie-Antoinette qui charge son architecte Richard Mique de transformer les lieux et d’y édifier de nouvelles constructions. Situé sur une île du Jardin anglais, relié à ce dernier par deux ponts, le Temple de l’Amour est composé de douze colonnes corinthiennes reposant sur un socle circulaire surélevé de sept marches, l'édifice est recouvert d'un dôme. Il est élevé en 1777 pour abriter la célèbre statue de l’Amour par Bouchardon. Rapidement, elle est remplacée par une réplique due à Mouchy.

J'ai choisi cette photo car premièrement, lors du début de notre visite des Jardins du Trianon, notre professeur nous a informé que certains prétendaient qu'un passage ainsi qu'un baiser sous cet édifice avec sa bien aimée, permettait de la garder pour la vie. Nous avons donc décidé avec ma copine de réaliser cet événement qui nous apparaissait comme une expérience à vivre, étant très amoureux l'un de l'autre... Nous sommes passés une première fois sans prendre le temps de nous embrasser et ainsi d'immortaliser ce moment si unique... car nous n'avons pas voulu déranger un homme, visiblement très fatigué par la visite des Jardins, qui s'était assoupi au pied de ce bâtiment (on peut le voir en bas à droite de la photographie), bâtiment qui inspire, à mon goût, plus amour que paresse ! Nous avons continué notre visite des Jardins pour revenir avant notre départ à l'édifice. Là, grâce à la complicité d'une amie, nous avons pu capturer ce moment, jugé ridicule par certains et romantique par d'autres. En conclusion, je peux retenir que cette expérience porte encore ses fruits aujourd'hui et j'espère que les indications données par mon professeur seront encore valables longtemps. Il est, en effet, ma source sûre en matière de référence culturelle ! Affaire à suivre...

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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 17:09

Le Panthéon surplombe la montagne de Sainte Geneviève, dans le 5ème arrondissement de Paris. Il a été conçu en fonction du tombeau de Sainte Genièvre (héroïne légendaire qui a sauvé Paris des invasions barbares du cinquième siècle, elle aurait été inhumée en 500), situé au centre du monument, sous la grande coupole. De nombreuses personnalités sont inhumées dans le Panthéon, comme Voltaire, Rousseau, Victor Hugo… Louis Quinze, atteint d’une grave maladie fait le vœu, s’il guérit, qu’il construira une immense église à la place de l’abbaye Sainte Geneviève, alors en ruines. Ayant guéri, il tient sa parole et demandera à l’architecte Soufflot de dessiner les plans du monument. Louis Quinze pose la première pierre en 1764, lors d’une cérémonie. De nombreuses difficultés retarderont les travaux, notamment la mort de l’architecte en 1780. Rondelet, son plus brillant élève, achève le monument en 1789. En avril 1791, la Constituante ordonne de fermer l’église, pour modifier les plans dans le but d’en faire un temple destiné à recevoir « les cendres des grands hommes de l’époque de la liberté française », l’église devient donc le Panthéon.     

Le Panthéon est très connu, pour ses célébrités mais aussi pour son architecture, c’est en partie pour cela que j’ai choisi de vous le présenter. On ne l’a pas visité et vous ne nous en avez pas parlé ou expliqué son histoire mais je trouve que ce monument est singulier par sa grandeur et que le Panthéon est inspiré de l’art romain. Je l’ai vu lors de la ballade de Paris en groupe. De plus, j’en avais souvent entendu parler, mais je n’en savais pas grand chose à part que de nombreuses célébrités y sont enterrées, ce qui m’a permis de mieux comprendre son origine et les difficultés de sa construction en faisant des recherches.  Comme tout le monde n’a pas fait le jeu de piste dans Paris et que je voulais un sujet peu traité, j’ai pensé au Panthéon.

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 19:23

Sur le parvis du Mémorial, au coeur du Marais, ce mur porte gravés dans la pierre, les noms, prénoms et dates de naissance des 76.000 juifs déportés de France vers les camps d’extermination nazis de France entre 1942 et 1944. Parmi eux, 11 000 enfants. Aussi impressionnant qu’alarmant,  ce mur a été érigé dans le but de se souvenir de tous ces innocents morts au nom d’un diabolique régime politique dirigé par l’un des dictateur les  plus meurtriers que l’humanité ait pu connaître. « Nos blessures intimes, ce Mur des Noms les garde dans le secret de sa pierre et les livre à ceux qui le longent », a déclaré Simone Veil, présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, elle-même rescapée d’Auschwitz et qui a vu le nom des siens sur ce mur. Comme l’ancienne ministre, des survivants sont venus toucher littéralement du doigt les noms de leurs parents, frères ou sœurs, cousins disparus dans la tourmente. L’édifice fait partie du nouveau Mémorial, inauguré par Jacques Chirac mardi 25 janvier 2005, ainsi le mémorial est devenu le plus grand centre européen d’information et de recherche dédié à l’horreur concentrationnaire. Son espace a été élargi, passant des 1 800 m2 d’origine à plus de 5 000 m2.

Extrait d'un article du Journal Le Nouvel Observateur

 Mur des Noms, mars 2005, photo personnelle G. Sabatier (D.R)

   Lorsque nous sommes arrivés au mémorial, l’entrée avec les vigiles, la vérification de nos sacs, la pluie et le passage devant le mur de noms m’ont surprise. En effet, je ne m’attendais pas à un tel accueil dans un musée, et surtout pas à une aussi longue et interminable liste de noms. Ca donnait pratiquement envie de pleurer, tous ces gens, toutes ces familles décimées et tous ces visages d’enfants souriants morts pour rien font prendre conscience que la guerre et ses conséquences sont de véritables fléaux qui dévastent tout, même longtemps après. Lorsque l'on visionne des témoignages de personnes ayant vécu l’atrocité des camps et qui ont eu la chance d’y survivre, plus ou moins bien, moins que plus d’ailleurs, quand on entend le récit de leurs vies parsemées de cauchemars, de visions d’horreur, de sensations de manque et surtout  la douleur de la perte de ceux qui leur étaient chers et qui n’en sont jamais sortis, et dont seul le nom inscrit dans un plaque de marbre permet de retracer qu’ils ont un jour existé. J’ai choisi cette photo, car elle m’a particulièrement marquée dans le sens où elle fait en quelque sorte ressurgir ces victimes de guerre.

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23 avril 2007 1 23 /04 /avril /2007 15:25

Imaginée en 1884, édifiée entre 1887 et 1889 et inaugurée pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris (date du centenaire de la Révolution française), la Tour Eiffel a été réalisée par Gustave Eiffel (et imaginée par Maurice Koechlin et Émile Nouguier). L’origine de sa création était de monter le savoir-faire technologique français de l’époque. Cette tour de fer puddlé se situe à l'extrémité du Champ-de-Mars, en bordure de la Seine ; sa taille imposante, qui est restée, durant quarante années, l’édifice le plus élevé au monde (325 mètres), et sa silhouette immédiatement reconnaissable en a fait le monument le plus emblématique et représentatif de France ainsi que de sa capitale, Paris. Utilisée dans le passé pour de nombreuses expériences scientifiques, elle sert aujourd'hui d'émetteur de programmes radiophoniques et télévisés ainsi que  de site touristique. Elle est le cinquième monument le plus visité d’Ile-de-France, la  « Dame de fer » a accueilli à elle seule, 220 millions de visiteurs depuis son inauguration (dire qu’elle a failli être démantelée!) .

 

 

 

Pourquoi avoir choisi une photo de la tour Eiffel ? Pas très original allez vous me dire ! Et pourtant que serait vraiment Paris sans elle ? combien d’amoureux se sont jurés fidélité à ses pieds ? combien ont mis fin à leur existence du haut de ce dôme immense? pour combien d’artistes en tout genre a t-elle été la muse de tableaux, écrits et films ? source d’inspiration inépuisable, étrange, fascinante, élégante, étincelante, envoûtante,… tant de mots la qualifiant, impossibilité de donner une définition académique pour une chose aussi idyllique, par peur d’oublier une de ses nombreuses qualités. Comment évoquer ce que l’on ressent en sa présence, devant tant de beauté, peut-on ne pas être dérouté ? Un tout inexplicable,  indéfinissable qui fait qu’elle reste à mes yeux, malgré les trésors que renferme cette ville, la seule souveraine, la reine même de Paris…

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 21:33

La gare d’Orsay fut inaugurée le 14 juillet 1900, construite pour sa position centrale à la veille de l’Exposition Universelle de 1900. Cette nouvelle gare, œuvre de l’architecte Victor Laloux, était exclusivement destinée au service des voyageurs. Elle desservira pendant plus de quarante ans le sud-ouest de la France et assistera au départ et à l’arrivée de plus de deux cents trains par jour. Elle sera la première conçue pour la traction électrique. A partir de 1939, elle ne desservira que la banlieue. De cette gare, aujourd’hui transformée en musée depuis 1986 grâce à Jean-Paul Philippon et Gae Aulenti, il ne reste que le grand hall de 32 mètres de haut, 40 mètres de large et 138 mètres de long, et sa célèbre horloge au fond.

 

Seule rescapée de la période faste, dominant les quais de gare, aujourd’hui dominant les œuvres d’art, l’horloge intérieure de l’ancienne gare d’Orsay est suspendue à l’éternité. En entrant  dans le hall, j’ai été fascinée par  cette horloge, sorte de gardienne actuelle  qui a traversé différentes époques. On peut imaginer, de façon nostalgique, les regards sur le quai de gare, qui se sont posés sur elle, déchirés par des séparations ou impatients de retrouvailles. Elle, belle et intemporelle, a été le témoin de millions de voyageurs qui ont vécu des secondes interminables, des minutes pathétiques, des heures  inoubliables. Elle, elle est toujours là, majestueuse, sereine, symbole du temps qu passe, et moi simple passante, j’ai été émue en pensant à tout cela.

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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 10:48

Le terme « Shoah » est un mot hébreu qui signifie « cataclysme ». Il désigne l'extermination par l'Allemagne nazie des trois quarts des Juifs de l'Europe occupée, pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui représente entre cinq et six millions de victimes. Cette étoile représentée sur le mur à l’entrée du mémorial, est l’étoile juive appelée étoile de David soit en hébreu « Magen David » qui signifie « bouclier de David ». Cette étoile est le symbole du judaïsme, elle se compose de deux triangles : l'un dirigé vers le haut, l'autre vers le bas. Lors de la seconde guerre mondiale toutes les personnes recensées de religion juive devaient porter une étoile jaune comme celle-ci cousue sur leurs vêtements. Ainsi lors des rafles les Juifs étaient immédiatement repérés, arrêtés et déportés.

 

 Durant ces trois jours à Paris nous avons fait de nombreuses visites : Le musée du Louvre, d’Orsay, de la Publicité… Mais parmi toutes celles que nous avons faites c’est de loin le mémorial de la Shoah que j’ai préférée. Certes le lieu n’est pas drôle mais il est très intéressant. La visite m’a appris beaucoup de choses que je ne savais pas même si j’ai déjà étudié la seconde guerre mondiale et l’extermination des juifs en 3ème. D’une manière générale c’était déjà un sujet qui me touchait beaucoup et qui m’intéressait énormément. Le mur des noms ou la salle des enfants juifs exterminés sont des lieux très émouvants et il me semble que c’était l’avis de tout le monde lorsque nous y sommes passés. Nous avons aussi vu certains instruments de torture, tel que le broyeur, qui nous ont fait froid dans le dos. Je pense que si je devais retourner à Paris pour visiter quelque chose je retournerai au le mémorial afin de continuer la visite.

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 17:31

L'aménagement du parc du palais de Versailles a été conçu par le jardinier André Le Nôtre ( également peintre et architecte ) qui imposa son style dans toute l'Europe : celui du jardin à la française. Le parc s'étend sur 815 hectares (8000 avant la Révolution) dont (8000 avant la Révolution) dont 93 hectares de jardins. Dans ces jardins la nature est apprivoisée : les parterres de fleurs sont géométriques, les allées rectilignes et les bassins symétriques. Nous pouvons observer sur la photographie que les jardins de l'Orangerie sont composés d'un bassin circulaire sans ornement, de 6 carrés de parterre de broderie de gazon avec en arrière-plan un immense bassin. Les retouchant au fil des années, le roi tente d'impressionner les ambassadeurs et de donner à la France une image de gloire. À l'époque où Louis XIV vivait à Versailles, l'entretien du parc s'effectuait par plusieurs centaines d'ouvriers et de jardiniers. Grâce aux archives, on tente aujourd'hui de restaurer les jardins tels qu'ils étaient au XVII° siècle.

Tout d'abord comme nous pouvons le remarquer, ce paysage est magnifique ! On peut constater et admirer le talent de Le Nôtre qui est arrivé a mêlé symétrie (dans la disposition des éléments) et fantaisie (pour les dessins formés par la verdure). Il a également réussi à mélanger simplicité et recherche du détail. De plus, la grandeur des jardins et en l'occurrence ici, celle des jardins de l'Orangerie, traduit bien la puissance et la volonté du roi soleil d'être « LE » roi. Se balader dans ces jardins est un vrai moment de plaisir car on est constamment entouré par le « beau » et on s'y sent bien !  Enfin, le Parc de Versailles est, à mon avis, un endroit chargé en significations et qui possède de nombreux secrets qui n'ont encore pas été dévoilés. C'est donc pour cela que j'ai choisi de commenter cette photographie, qui me rappelle de très bons souvenirs de la visite du château de Versailles.

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 18:42

L’Institut du monde arabe ou IMA est situé au cœur du Paris historique, dans le Ve arrondissement. Ouvert au public depuis décembre 1987, il a été conçu par un groupe d’architectes (Jean Nouvel, Pierre Soria et Architecture Studio) qui a tenté pour ce bâtiment moderne une synthèse entre culture arabe et culture occidentale. La construction de celui-ci, bien qu’étant inscrit dans la politique de grands travaux voulus par François Mitterrand a été décidée sous le septennat de Valery Giscard d’Estaing en 1979, en vue d’améliorer les relations diplomatiques entre la France et les Pays arabes. La façade nord s’ouvre sur le Paris historique en suivant la courbe de la Seine, elle symbolise la relation à la ville ancienne, présente de façon allusive sur la façade. La façade sud reprend les thèmes historiques de la géométrie arabe dans la conception des 240 moucharabiehs* qui la composent. Ces diagrammes s’ouvrent et se ferment à chaque changement d’heure.

J’ai choisi cette photo qui a été prise à l’intérieur de la Médina, un bâtiment appartenant à l’Institut du monde arabe où l’on trouve, un magasin où des objets artisanaux sont vendus, un fumoir (pour fumer le narguilé) et un endroit reposant où l’on peut consommer. J’ai apprécié cet endroit avec son décor dépaysant où nous avions l’impression de nous trouver dans les Pays Arabes. De plus, ce moment chaleureux, passé dans la Médina, restera un très bon souvenir grâce à ce petit goûter qui nous a été offert par Mme Oz Uzun Fuentes, où nous avons pu partager et déguster les spécialités marocaines telles que le thé menthe, les gâteaux au miel, à la noix de coco, etc..  

 Après cela, nous avons eu le droit à une visite guidée de l’IMA avec une guide très passionnée par son métier et par la civilisation arabo-musulmane. Nous avons donc pu approfondir notre étude sur la connaissance et la compréhension du monde arabe, de sa langue, de sa civilisation et de son effort de développement. Nous avons appris au cours de cette visite que l’IMA a pour but de favoriser les échanges culturels et la coopération entre la France et le monde arabe, surtout dans les domaines des sciences et des techniques.Ce fut une après-midi très enrichissante sur tous les domaines.

   Moucharabiehs* : Grillage fait de petits bois tournés. C’est un dispositif permettant d’observer sans être vu, dans l’architecture arabe traditionnelle. Le nom provient de l’arabe machrabiyyah.

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