PALMARES DU CONCOURS PHOTO - PARIS 2007
UN SOUVENIR DANS MES BAGAGES D'HISTORIEN-GEOGRAPHE EN HERBE
Après avoir collecté les différents travaux des élèves, le jury composé des 4 professeurs encadrant le voyage, a rendu son verdict. Contrairement à d'autres occasions, il n'y a pas eu de bulletin blanc, tant les travaux rendus par les élèves ont su faire preuve d'originalité et parfois même de talent (dans la prise de vue, la rédaction du texte de présentation...). Ainsi, le choix a été cruel à effectuer et bien des élèves méritaient d'être récompensés. Mais il faut savoir respecter la dure loi d'un concours !
4ème place pour Elodie G. (Première ES 1) - pour son travail sur Notre Dame de Paris - 5 points
« Chaque face, chaque pierre du vénérable monument est une page non seulement de l’histoire du pays, mais encore de l’histoire de la science et de l’art. » (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831-1832).
La cathédrale des cathédrales se dresse là, devant nous. Edifice majestueux de 130 mètres de longueur, 48 mètres de largeur, 35 mètres de hauteur sous voûtes, 69 mètres au sommet des tours. Dimensions exceptionnelles. Certes, Notre-Dame n’est pas la plus grande cathédrale française mais elle est sans nul doute la plus belle, la plus reconnue, l’un des principaux symboles architecturaux français. Elle est située au centre historique de Paris, tout près de la Seine. Suivant le modèle d’une architecture gothique, l’intérieur est très sombre, le ciel se laisse seulement discrètement apercevoir à travers de magnifiques vitraux. Les poutres sont de taille impressionnante. Cette cathédrale est robuste, massive. Aujourd’hui, Notre-Dame n’est plus uniquement un lieu de culte, elle est de plus en plus un lieu de curiosité, un lieu chargé d’histoire. Avec 12 000 visiteurs par jour chiffre de 2005), elle est le monument français le plus visité. Cette cathédrale n’a cessé d’inspirer poètes, musiciens, artistes de sa construction (en 1163) jusqu’à aujourd’hui.
Immense. Imposante. Sans fin. Majestueuse. C’est ainsi que m’apparut Notre-Dame de l’extérieur. Obscurité. Silence. Odeur étrange. Ambiance confinée. Seuls quelques flashs et quelques rires étouffés se font entendre et troublent le calme de l’intérieur de Notre-Dame. Ce monument, avec si peu de lumière donne une atmosphère mystérieuse, remplie de secrets. Il impose le respect. C’est en tout cas le sentiment que j’ai eu. Bien que je ne sois pas croyante, dès que je suis entrée, j‘ai été comme transportée. Je me suis sentie si petite dans cet édifice massif ! J’osais à peine respirer, j’essayais d’avancer le plus lentement possible afin de voir tout ce qui m’entourait. J’avais peur de passer à côté de certains détails qui témoignent de la grandeur de Notre-Dame. J’avais toujours été attirée par cette cathédrale depuis ma plus tendre enfance (grâce au Bossu de Notre-Dame, célèbre dessin animé de Walt Disney) et cette attirance s’est accentuée notamment après avoir lu Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Ce monument m’est apparu beaucoup plus grand, beaucoup plus sombre, beaucoup plus majestueux que je ne m’y attendais. Mon plus beau souvenir de Paris…
3ème place pour Alexane C (Première ES3) , pour le métro de Paris - 6 points

Le Métro parisien :
C'est en 1845 que le projet d'un réseau de chemins de fer dans Paris est lancé mais ce n'est qu'en 1898 que les travaux débuteront après que le « chemin de fer métropolitain » soit déclaré d'utilité publique d'après la loi du 30 mars. C'est en 1900, à l?occasion de l'Exposition Universelle, que la première ligne a été inaugurée.
Etant le moyen de transport collectif desservant la ville de Paris et son agglomération, 16 lignes, principalement souterraines, sont à la disposition de la population ce qui représente 211 km de voies. Par ailleurs ce n'est pas moins de 4,5 millions de personnes qui l'utilisent chaque jour pour ses côtés pratique et rapide. De plus, les galeries souterraines du métro peuvent servir de support à une décoration artistique et originale, c'est le cas de la station « Arts et métiers » qui est entièrement recouverte de cuivre et évoque les coulisses du sous-marin du capitaine Nemo.
Mon choix :
De nos jours, que l'on réside à Paris ou que l'on visite Paris, le métro est le moyen de transport incontournable. Il me semblait donc intéressant de retracer un bout de l'histoire de ce « monument » parisien. De plus, il continue de propager la surprise, la fierté et l'excitation des jeunes et moins jeunes touristes qui ne peuvent s'empêcher, à leur retour en province, de dire : « J'ai pris le métro ! »
Cependant le métro n'a pas que des avantages. En effet, parfois les odeurs, la surpopulation des rames et les pickpockets rendent les déplacements désagréables.
Mais heureusement, sur la photo rien de tout cela est perceptible.
Cependant la photo montre un bout de réalité évident. En effet, nous pouvons observer une femme qui prend le temps de regarder la carte du métro tandis qu'un homme passe en « coup de vent ». La femme étant certainement une touriste qui vérifie sa destination et l'homme un parisien qui connait son itinéraire quotidien sur le bout des doigts. Cela signifie que le métro est un lieu de diversité culturelle ou des personnes venant de multiples horizons se rencontrent et vivent ensemble entre deux stations.
2ème place pour Eulalie (Première ES3), pour son travail sur l'horloge du musée d'Orsay - 10 points

Musée d'Orsay, Paris.
Ce musée a été mis en place dans une ancienne gare.
Cette gare était le terminus d'Orléans-paris, dans le 7° arrondissement. Elle fut bâtie sur les ruines du palais d'Orsay incendié durant la commune. Elle a été construite par Victor Laloux, professeur d'architecture à l'Ecole des Beaux-arts, à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1900.
La gare a cessé de fonctionner en 1945. Un permis de démolition a été délivré, mais en 1978, elle est transformée en musée d'art de la seconde moitié du XIXème siècle. Le musée ouvre ses portes en 1986 et comporte 80 salles réparties sur 16000m² exposables, regroupant des oeuvres d'art datant de 1848 à 1914.
Les 2 horloges du musée, qui donnent sur l'extérieur, mesure 6 mètres de diamètre. Leurs aiguilles mesurent environ 3 mètres, et fonctionnent avec un moteur électronique.
J'ai beaucoup aimé le musée d'Orsay, mais pas seulement pour les oeuvres qu'il renferme. Niveau architecture, il fait très spacieux et lumineux. Le fait que les murs ne soient pas hauts, et que les salles se trouvent autour, ne modifie pas visuellement le volume de la gare.
Les sortes de serre au plafond et sur certains cotés, permettent de laisser rentrer beaucoup de lumière naturelle, ce qui m'a bien plu.
J'ai donc pris cette photo, avec la grande horloge, pour montrer la grandeur du lieux, et le contre jour pour montrer toute la lumière qui y pénètre.
1ère place pour Céline (Première ES3) pour son travail sur le métro parisien - 12 points

Paris: ville romantique, ville emblématique… Sous cette ville s’en étend une autre. Celle-ci, composée de tunnels, voit évoluer en son sein, pas moins de 4,5 millions de personnes par jour. Cette ville de l’ombre, qui ne cesse d’apparaître au hasard des livres que je lis, des films que je vois ou même des chansons que j’écoute ; je peux enfin la parcourir. Cette ville est celle du métro.
En effet, moi, petite provinciale, me voilà plongée au cœur du quotidien des autochtones. Ces derniers parcourent d’un pas assuré les couloirs des stations, semblent ne faire qu’un avec ce tourniquet avec lequel je ne cesse de me débattre… S’offre également à moi un charivari visuel de panneaux publicitaires, faisant l’apologie de notre société de consommation. Lesquels forment un fort contraste avec les clochards qui font la manche à leurs pieds. On monte dans une rame, et là, ni une ni deux, se déploie une étrange troupe de troubadours qui égaye le wagon par leur musique aux accents exotiques.
Ce lieu de passage, de contraste, quotidiens pour certains, où il me semble que tout le monde se croise sans jamais se parler… Ce lieu pour lequel j’éprouve une certaine attraction et dont je suis bien décidée à tirer des informations…
Tout a débuté il y a environ 100 ans. En effet, à l’aube du XXème siècle, à l’ère du chemin de fer, Paris est confronté à une détérioration de plus en plus accrue des conditions de circulation en son sein. Se pose alors le problème de la desserte de la ville. Ainsi, après de houleux débats, en suivant les exemples plutôt concluants de Londres et New York, est inaugurée en 1900, à l’occasion de l’exposition universelle, la première ligne de métro. Celle-ci va peu à peu donner naissance à un réseau dense qui aujourd’hui dessert Paris intra muros et les banlieues les plus proches. En constante évolution, le métro a récemment inauguré la ligne 14 entièrement automatisée que nous avant eu l’occasion de prendre au cours de notre séjour.
Cette façade intrigante de Paris est aujourd’hui un élément incontournable de notre capitale, et qui fait partie intégrante de cette ville.
D'autres élèves ont recueilli les suffrages du jury : 5ème Marion et Virginie (ES3) 4 points, 6ème Chloé (ES3) 3 points, 7ème Solène (ES1) 2 points, 8ème Ludivine (ES1), Jérémy (ES3) et Audrey B. (ES3) 1 point. N'hésitez pas à aller découvrir leurs travaux ainsi que beaucoup d'autres, tout aussi excellents, sur ce blog et sur celui des élèves de M. Arnal.
La remise officielle des prix aura lieu le jeudi 24 mai 2007 à 10 heures 05 au CDI en présence de la direction du lycée et des 4 professeurs organisateurs.