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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 16:21

Voici la correction du partiel du second trimestre concernant l'épreuve de géographie. Le sujet était : "En vous appuyant sur les deux cartes suivantes, vous montrerez les disparités de peuplement au sein du continent européen."

 

DensiteEurope.jpgDocument 1 : les densités de population en Europe
 
Variation_densite_pop_1999-2006_-_ruralinfos.jpgDocument 2 : Variation de la densité de la population entre 1999 et 2006 en France
 
Pour info : le 1er document est un constat, un état des lieux : la répartition de la population européenne (densités + agglomérations) ; le second document est une carte de France montrant l’évolution de ces densités : ces deux documents ne s’appuient donc pas sur les mêmes indicateurs.
     
Introduction : Des « vides » et des « pleins »
 -       la population européenne est très inégalement répartie, à l’échelle du continent comme à l’échelle de chaque pays.
-     on mesure la répartition de la population avec les densités, cad le nombre d’habitants au km²
-       de fortes densités ne signifient pas forcément une forte population, si l’état est petit (ex : Pays Bas).

A)    pourquoi ces différences de densités ?
  -       cela est dû certes à des facteurs naturels (le froid et l’isolement scandinaves expliquent en grande partie les faibles densités de ces régions)
  - mais surtout à des facteurs historiques et économiques : les fortes densités correspondent au berceau de la Révolution industrielle (RU, Belgique et Pays Bas, France du nord)
  - la population européenne se polarise : développement de l’urbanisation et de la métropolisation ; ainsi, aujourd'hui en France, 80% de la population vivent dans des espaces à dominante urbaine
  -       la population se littoralise : les littoraux sont en général des lieux de fortes densités, comme en Italie (différence littoral/intérieur) ou en Espagne.
 
B)    la population européenne se concentre dans le « cœur » de l’Europe
  -       on l’appelle aussi la dorsale européenne ou mégalopole européenne
-       elle s’étend de Londres au nord de l’Italie, via la vallée du Rhin
-       le Rhin en est l’axe de communication majeur, avec comme débouché le port de Rotterdam, premier port du monde. Une gigantesque zone industrielle s’étend ainsi de Rotterdam à la Ruhr, la région comptant encore les plus forts taux européens de sièges sociaux ou d’activités financières et bancaires.
-       cette grande dorsale européenne laisse à l’écart Paris, Berlin et Rome, alors que Londres en fait partie (2ème agglomération européenne en terme de population). Elle concentre à la fois les plus fortes densités de population, les plus fortes productions et les plus importants flux de personnes et de marchandises.
 
C)    Les périphéries européennes sont moins densément peuplées
  -       Les densités sont moyennes dans les régions proches de ce centre de l’Europe (ex : Autriche) ou autour des capitales (Paris, 1ère agglomération européenne avec 10 M d’habitants, Madrid, Moscou ou Athènes notamment).
   -       Les densités sont faibles dans les régions isolées, comme la Scandinavie ou l’Ecosse, ou dans les zones enclavées, comme le Massif Central (« diagonale du vide » ou « diagonale aride » de l’ouest des Pyrénées aux Ardennes via le Massif Central)
   -  Les villes s’organisent en réseaux : réseau macrocéphale, quand une seule ville domine dans un pays (France, Grèce, Finlande…) ou une région donnée (Aquitaine avec Bordeaux, Midi-Pyrénées avec Toulouse)
 
D)   Des évolutions différentes à l’échelle des territoires européens
-       La répartition de la population européenne à l’échelle continentale se modifie peu.
-       En revanche, la carte du document 2, mise en rapport avec la France sur le doc 1, permet de montrer que les écarts se creusent à l’échelle d’un pays, en l’occurrence ici la France
-       Le « rural profond » continue à se dépeupler : Massif Central, Alpes du sud, intérieur breton (isolement, enclavement, perte des services de proximité, donc exode)
 - Les zones urbaines continuent à voir croître leur population et leurs densités : phénomène de périurbanisation autour des grandes agglomérations (c’est très net sur la carte autour de Lyon ou de Toulouse par exemple). On parle de déconcentration urbaine, cad d’étalement de la ville sur les campagnes aux alentours (nouvelles demandes des habitants de maisons individuelles et intérêts des entreprises de se placer à côté de nœuds de communication et sur des terrains bon marché).

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