11 juillet 2010
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SEMAINE DU 3 AU 9 JUILLET
Eteignez le poste
Eteignez le poste
Cette semaine, nul ne regarde la télévision
puisque tous les soirs, le festival des 7 collines nous enchante. On retrouve dans la programmation deux films à ne pas rater pour des diffusions exceptionnelles en plein air. Alors,
vendez votre télévision ou oubliez la !
S'il est coutumier aujourd'hui de pouvoir assister à la projection de films en plein air, ce type de manifestation avait pourtant, naguère, disparu des
programmations estivales. Force est de reconnaître que le festival des 7 collines de Saint Etienne a participé de manière précoce au renouveau de ces diffusions nocturnes qui font l'enchantement
de tous. Pour la 16ème fois, nous aurons donc droit à des projections en plein air et en pleine nuit, au tarif exceptionnel de 2 euros. Ce sera l'occasion de voir ou revoir deux grands
films.
Le premier a déjà fait l'objet d'une chronique sur ce blog des plus approximatifs. Il s'agit du film canadien C.R.A.Z.Y. Je vous renvoie
à l'article d'il y a quelques mois pour glaner quelques renseignements sur ce bel ovni
cinématographique. Rendez vous donc lundi 5 juillet soir place Jean Cocteau à partir de 21 heures 45 pour deveni complètement fou de ce
film.
La thématique retenue pour cette année se veut résolument tournée vers la jeunesse et notamment ses rapports avec la musique. Le deuxième film,
projeté jeudi soir à la cité du design toujours à partir de 21 heures 45, approfondira cette thématique
avec Good Morning England de Richard Curtis, réalisé en 2009. Ce n'est pas tant le scénario peu élaboré (la volonté de faire interdire une radio libre pirate... installée en
pleine mer) que les morceaux de bravoure, soutenus par une bande musicale de feu, qui font la force de ce film, dont les adeptes sont nombreux et passionnés (près de 5000 membres sur un réseau
social de grande notoriété). Tout y passe : Leonard Cohen, Donovan, Van Morrison, les Stones, Turtles, les Beach Boys, les Who, Box Tops, Kinks, Yarbirds, Moody Blues... On se croirait
dans Rockcollection de Laurent Voulzy... Et vogue le navire... jusqu'à ce que arrive la tempête sirupeuse de Procol Harum pour nous rappeler que, comme le disait Pierre
Desproges, "la nostalgie c'est comme un coup de soleil, ça fait pas mal pendant, ça fait mal après."