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Un bout de chemin ensemble...  (photo personnelle - 2005)

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 22:32

Monsieur Badol propose l'introduction et la conclusion suivante pour le sujet sur l'historien et les mémoires d'un conflit (à partir de l'étude de cas vue en cours). La correction ne s'applique évidemment qu'au cas de la Seconde Guerre mondiale et pas à celui de la guerre d'Algérie. 

 

PROPOSITION D'INTRODUCTION

Un historien est une personne qui se consacre à l’analyse du passé, par la critique des sources, et qui cherche à le reconstruire de manière objective (mais nécessairement incomplète).  Pour nourrir son récit, il peut se baser les témoignages d’individus ayant connu, vécu une période particulière. Mais il se heurte alors aux inconvénients de la mémoire qui nécessairement subjective et partielle. Car c’est une représentation affective que l’on se fait du passé, et qui occulte certains faits ou qui les magnifie.

La période de la Seconde mondiale, de l’Occupation surtout (1940-1944) prête à discorde car les Français furent divisés, honteux de la défaite face aux Allemands. De fait, à partir de la Libération, à l’été 1944, pendant plus de cinquante ans, plusieurs mémoires ont été  présentées, mises à l’honneur, ou se sont affrontés pour raconter ce que furent ces « années sombres ».

On se demandera alors comment certaines ont-elles émergé, été refoulées ou ont pu disparaître de la mémoire nationale de 1944 jusqu’à nos jours ? Pourquoi l’historien Henry Rousso a-t-il pu écrire qu’il existait en France un « syndrome de Vichy », un traumatisme suscité par le souvenir du régime de Vichy et, d’une manière générale, par la période de l’Occupation ?

                  Dans un premier temps, nous montrerons qu’entre 1944 et le début des années 1970, une mémoire officielle et mythique a été construite, le résistancialisme, opérant au détriment de plusieurs groupes de Français. Puis, la deuxième partie portera sur la période suivante, qui a vu le réveil de mémoires particulières (la mémoire juive par exemple), la fin de ce mythe, permettant aux historiens de faire apparaître un passé complexe, reconnaissant plusieurs mémoires.

 

PROPOSITION DE CONCLUSION

Les  historiens ont permis à partir des années 1970-1980 l’émergence, puis la reconnaissance, de plusieurs mémoires de la 2nde Guerre mondiale (celle des résistants gaullistes, non-gaullistes, des juifs, des malgré-nous, etc…), après une longue période où une mémoire officielle mais en grande partie mensongère avait été imposée par le général De Gaulle.

Il n’y a désormais plus de tabou sur l’histoire de l’Occupation et, le fait qu’il n’y ait pratiquement plus de survivants, aide à cet état. Mais les historiens restent prudents face aux tentatives politiques d’instrumentaliser leur discipline.

Entrée des cendres de Jean Moulin au Panthéon, honorée par André Malraux, dans les années 1960

Entrée des cendres de Jean Moulin au Panthéon, honorée par André Malraux, dans les années 1960

Couverture de l'ouvrage de l'historien anglosaxon Robert D. Paxton sur la France de Vichy, donnant une autre vision dans les années 1970 de la période de l'Occupation et de la Collaboration en France

Couverture de l'ouvrage de l'historien anglosaxon Robert D. Paxton sur la France de Vichy, donnant une autre vision dans les années 1970 de la période de l'Occupation et de la Collaboration en France

La commémoration de la rafle du Vel d'Hiv par le nouveau président de la République, Jacques Chirac, le 16 juillet 1995, avec un discours célèbre reconnaissant les responsabilités de la France dans la déportation de Juifs.

La commémoration de la rafle du Vel d'Hiv par le nouveau président de la République, Jacques Chirac, le 16 juillet 1995, avec un discours célèbre reconnaissant les responsabilités de la France dans la déportation de Juifs.

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14 décembre 2017 4 14 /12 /décembre /2017 13:00

Lundi 11 décembre, les 15 élèves de la classe de Première ESS, groupe ES, ont été accueillis pendant près de 3 heures dans le local coopératif et associatif Le 17, dans le quartier Saint-Roch.

Pour les accueillir et dialoguer avec eux, sur les axes de travail qu'ils ont retenus à l'issue de plusieurs semaines d'investigation sur ce quartier, se trouvaient non seulement Angélique la propriétaire des lieux, Catherine Gauthier, Caroline Costil, une jeune étudiante en sociologie, mais aussi deux habitantes du quartier qui ont pu s'entretenir avec eux.

 

Les riches discussions et contacts qui se sont noués lors de cette matinée lors permettront d'avoir de précieuses informations sur les sujets qu'ils comptent aborder seule ou par groupes de deux. Voici les thèmes retenus :

- Les attentes des jeunes habitants et celles des personnes plus âgées sont-elles identiques face à la rénovation du quartier ?

- Dans quelle mesure les opérations de rénovation urbaine prévues à Saint-Roch sont-elles susceptibles de satisfaire les jeunes de ce quartier ?

- Comment les opérations de rénovation lancées dans le quartier peuvent-elles contribuer à améliorer le quotidien des habitants ? (circulation, accès aux services, accès aux commerces...)

- Les immigrés installés dans le quartier Saint-Roch ont-ils exercé et exercent-ils encore des professions spécifiques par rapport à la population ?

- Pourquoi le réaménagement des rez-de-chaussée du quartier Saint-Roch est-il une question aussi importante pour ce quartier ? Quelles initiatives originales peut-on mener dans ce domaine ?

- Le quartier Saint-Roch a-t-il un patrimoine historique important au niveau des façades des immeubles ? Comment la rénovation du quartier peut-il le mettre en valeur ?

- Est-il possible de redynamiser au point de vue commercial le quartier Saint-Roch ?

- L’image du quartier Saint-Roch est souvent marquée par une perception négative, notamment par rapport aux commerces qui s’y trouvent. Comment est-il possible de corriger cette image ?

 

Le projet reprendra donc de plus belle en 2018, avec en point de mire, la confection et l'enregistrement d'une émission de radio, au début du printemps.

En quête d'histoire - Mémoires sonores d'un quartier en pleine rénovation urbaine : Saint-Roch à Saint-Etienne (4)
Discussions informelles entre les élèves, les intervenantes et les habitantes du quartier dans le local du 17, au 17 rue de la Mulatière

Discussions informelles entre les élèves, les intervenantes et les habitantes du quartier dans le local du 17, au 17 rue de la Mulatière

Un projet soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sans laquelle rien n'aurait été possible.

Un projet soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sans laquelle rien n'aurait été possible.

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13 décembre 2017 3 13 /12 /décembre /2017 21:05

Cet après-midi, se déroulait à Lyon, au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation, la finale régionale du concours des Plaidoiries du Mémorial de Caen. Le cru 2017 a été exceptionnel, avec des prestations de haut vol. Parmi les plus de 200 dossiers déposés dans ce groupement géographique, la classe de Terminale S2 du lycée Claude-Fauriel qui avait, dans son ensemble, participé à ce concours, a eu la chance d'être représentée par Appoline, qui faisait donc partie des 10 finalistes régionaux.

Sa plaidoirie intitulée Enfance emprisonnée, enfance en danger, évoquait le sort des enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. En voici quelques passages :

Chaque année, ils sont environ cinq cents. Loin de leur famille, sans défense, privés de liberté. Ils sont en prison. Ce sont des enfants. Quel crime ont-ils commis ? Naître Palestiniens et vivre en Cisjordanie. Croyez-moi, vous êtes loin de soupçonner ce qu’il peut se passer dans les territoires occupés par Israël. Les parents vivent dans la crainte qu’une nuit, des militaires israéliens entrent brusquement dans leur maison pour arracher leurs fils et leurs filles au sommeil et à leur famille. C’est ce qui est arrivé à Oum, une Palestinienne de la Cisjordanie occupée. Son plus jeune fils, âgé de quinze ans, a été arrêté le 17 mars 2013 à trois heures du matin. Sans aucune explication. Condamné à 20 ans de détention par la justice militaire israélienne, il n’a pas su de quoi on l’accusait. Il n’a pas eu accès aux droits de la défense. Peut-on alors vraiment parler de justice  quand un tribunal militaire condamne un enfant à 20 ans de prison pour un crime dont on ne connait même pas le motif ? Il est encore derrière les barreaux, au moment où je vous parle. Seuls ses parents peuvent lui rendre visite. Normalement deux fois par mois. Mais encore faut-il que les responsables militaires israéliens leur en accordent l’autorisation. La prison se situe à une centaine de kilomètres du village d’Oum et Abel, son mari. Toutefois ils mettent cinq heures pour s’y rendre, en raison des difficultés de déplacement que génère l’occupation israélienne. Une fois sur place, ils ne peuvent voir leur fils qu’à travers les vitres épaisses du parloir. Tant bien que mal, ils essayent de communiquer par téléphone, mais les gardes brouillent volontairement le son. A l’issue de ces quarante-cinq minutes d’échange difficile, le jeune garçon regagne sa cellule. Ces visites sont censées lui apporter un peu de réconfort. Mais au lieu de lui remonter le moral et de rassurer ses parents, elles deviennent de véritables épreuves. (...)

Voilà, Mesdames Messieurs, comment sont traités les mineurs palestiniens en prison dans « la plus grande démocratie du Moyen-Orient ». Où sont passées l’innocence, la douceur et l’insouciance qui caractérisent l’enfance ? Elles ont disparu sous les coups et les humiliations des militaires israéliens.

Pourtant, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant de 1989 prévoit que les mineurs ne doivent être soumis ni à la torture, ni à des traitements inhumains ou dégradants. Elle recommande également un suivi médical, psychologique et affectif avant, pendant et après leur emprisonnement. L’Etat d’Israël, qui a ratifié ce texte en 1991, bafoue tous les jours ces principes, sans scrupule et en toute impunité.

Cette politique de terreur rend impossible l’établissement d’une paix juste et durable entre les deux peuples. Au contraire, elle alimente les conflits.

En emprisonnant les jeunes Palestiniens, c’est l’avenir de sa société qu’Israël condamne.

 Si, comme à moi, cette réalité vous semble inacceptable, sachez que nous pouvons agir. Par exemple, en soutenant activement les initiatives qui défendent les droits de l’homme, ceux des enfants dans le monde, ainsi que les droits des Palestiniens. De cette manière, nous parviendrons peut-être à ce que nos dirigeants, Français et Européens, exigent de leur allié qu’il respecte le droit international et le droit humanitaire dans les Territoires Palestiniens Occupés.

             A ce jour, les Palestiniens qui y résident sont soumis au droit militaire israélien, du fait de l’occupation, illégale au regard des résolutions 242, 338 et 1397 de l’ONU. Les enfants des colons, et des Palestiniens citoyens d’Israël, quant à eux, demeurent sous juridiction civile. Cette discrimination va à l’encontre de l’article 2 de La Convention sur les droits de l’enfant, elle doit disparaître ! Il faut impérativement créer un tribunal civil permanent pour mineurs et ne pas se limiter à « un tribunal militaire spécial pour mineurs » comme celui institué en 2009. Nous devons également dénoncer les abus de la justice et du système d’occupation israéliens en alertant la Cour Suprême d’Israël. Celle-ci n’est-elle pas chargée de veiller à la bonne administration de la justice, principe démocratique par excellence ? (...)

            Parce que les enfants sont l’avenir de l’humanité, parce qu’ils sont fragiles, innocents. Parce qu’en Palestine leurs parents sont impuissants, nous nous devons de les protéger. Nous devons les traiter comme s’il s’agissait des nôtres. Aujourd’hui en Israël, enfance emprisonnée rime avec enfance en danger. Cela doit cesser.

Si Appoline n'a pas eu les honneurs du palmarès, il faut signaler ici la qualité de son travail et aussi le brio avec lequel elle a défendu son texte et la cause qui lui tenait à coeur. Le lycée Claude-Fauriel, ses camarades de la classe de Terminale S2 ainsi que ses professeurs peuvent être particulièrement fiers de sa prestation.

Finale régionale du concours des Plaidoiries du Mémorial de Caen 13 décembre 2017
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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 12:35

Troisième moment fort du projet mené par la classe de Première ESS-ES sur le quartier Saint-Roch, la visite à l'Etablissement Public d'Aménagement de Saint-Etienne (EPASE) a eu lieu le lundi 13 novembre.

 

Après une approche essentiellement centrée sur l'histoire, l'étude de ce quartier stéphanois proche du centre-ville et du lycée Claude-Fauriel a pris un tournant plus géographique.

Grâce à la présentation réalisée par Louise Neyret et Céline Recknagel, deux urbanistes en charge de projets de réaménagements notamment du quartier Saint-Roch, les élèves ont pu appréhender la façon dont est pensé, géré et mis en oeuvre le réaménagement d'un quartier.

 

Après une présentation générale des transformations opérées depuis une dizaine d'années à Saint-Etienne, l'accent a été mis sur le quartier Saint-Roch, en insistant sur le diagnostic urbain porté sur ce quartier et les différents acteurs l'ayant conduit, en concertation avec la population, notamment le collectif Coop-Roch.

Les élèves ont pu recueillir un certain nombre de données sur les caractéristiques socio-économiques du quartier, en attendant de pouvoir bénéficier, comme les habitants, de la communication de ce diagnostic d'ici la fin de l'année, qui permettra de lancer et tester les premières pistes d'aménagement.

Comme pour tout aménagement, le processus lancé s'étale dans le temps (7 ans sont prévus en l'état actuel) avec des réalisations progressives, évoluant au gré des demandes et besoins des habitants, des échéances et changements politiques et des mutations urbaines. Les élèves ont notamment été sensibilisés à la problématique du réaménagement de la voirie pour ce quartier fortement marqué par le transit automobile, et à celle de la transformation des rez de chaussées, en particulier le long de la rue Antoine Durafour, dont plus du tiers est actuellement vacant.

 

Après cette présentation, la visite réalisée par Saint-Etienne Ville d'Art et d'Histoire et celle menée aux Archives Municipales de Saint-Etienne, les élèves bénéficient d'une vision de plus étoffée de ce quartier, qui leur permettra d'ici le printemps de réfléchir, concevoir et enregistrer une émission de radio. Un rapide bilan a été effectué en classe, au retour de cette visite, pour présenter de manière simplifiée les différents angles d'approche et questionnements relatifs à la rénovation urbaine de Saint-Roch. Le travail continue... avec une approche ethnographique et sociologique de ce quartier dans les semaines qui viennent. A suivre...

En quête d'histoire - mémoires sonores d'un quartier en pleine rénovation urbaine : Saint-Roch à Saint-Etienne (3)
L'EPASE, créé en 2007, pour faciliter le réaménagement de la ville stéphanoise, permet de découvrir les transformations de la ville et de mieux connaître l'espace urbain, même si la maquette du quartier Saint-Roch n'a pas été encore réalisée, au contraire des autres quartiers de la ville profondément rénovés (Châteaucreux, Manufacture-Plaine-Achille, Jacquard...) L'EPASE, créé en 2007, pour faciliter le réaménagement de la ville stéphanoise, permet de découvrir les transformations de la ville et de mieux connaître l'espace urbain, même si la maquette du quartier Saint-Roch n'a pas été encore réalisée, au contraire des autres quartiers de la ville profondément rénovés (Châteaucreux, Manufacture-Plaine-Achille, Jacquard...)

L'EPASE, créé en 2007, pour faciliter le réaménagement de la ville stéphanoise, permet de découvrir les transformations de la ville et de mieux connaître l'espace urbain, même si la maquette du quartier Saint-Roch n'a pas été encore réalisée, au contraire des autres quartiers de la ville profondément rénovés (Châteaucreux, Manufacture-Plaine-Achille, Jacquard...)

Louise Neyret et Céline Recknagel présentent les transformations de la ville de Saint-Etienne réalisés et en cours de réalisation avec la participation de l'EPASE.

Louise Neyret et Céline Recknagel présentent les transformations de la ville de Saint-Etienne réalisés et en cours de réalisation avec la participation de l'EPASE.

Un état des lieux des différentes caractéristiques et problématiques de la rénovation du quartier Saint-Roch réalisé le 13 novembre 2017 à partir des réflexions des élèves.

Un état des lieux des différentes caractéristiques et problématiques de la rénovation du quartier Saint-Roch réalisé le 13 novembre 2017 à partir des réflexions des élèves.

Un projet soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sans laquelle rien n'auraiit été possible

Un projet soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sans laquelle rien n'auraiit été possible

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 10:36
Petit détour dans les salles de conservation des  Archives municipales de Saint-EtiennePetit détour dans les salles de conservation des  Archives municipales de Saint-Etienne

Petit détour dans les salles de conservation des Archives municipales de Saint-Etienne

Suite des investigations menées par les élèves de Première ESS-ES du lycée Claude-Fauriel, sur le quartier Saint-Roch avec une visite le lundi 16 octobre matin aux Archives Municipales de Saint-Etienne, partenaire du projet.

 

Après une présentation des ressources des Archives réalisée par Caroline Costil, notamment la rubrique consacrée à l'histoire des quartiers stéphanois, et Saint-Roch, en particulier, les élèves ont été confrontés au difficile travail de l'historien chargé de reconstituer le passé à partir d'archives. Ainsi, ont été mis à leur disposition, plusieurs registres de recensement ainsi que des annuaires, leur permettant de mieux connaître ce quartier et d'effectuer par petits groupes des recherches sur une de ses artères principales, qu'ils avaient déjà arpentée lors de la visite sur le terrain sous la férule de Saint-Etienne Ville d'Art et d'Histoire : la rue de la Mulatière. De 1891 à 1954, ils ont tenté de dégager quelques informations sur la population de cette rue. Le compte-rendu de leurs recherches sera publié prochainement sur le site des Archives municipales de Saint-Etienne.

 

Après ce premier temps consacré à la découverte du quartier et à son patrimoine historique et sociologique, le projet franchira une nouvelle étape au mois de novembre prochain avec une approche plus centrée sur la géographie et les problématiques d'aménagement du territoire avec un travail en relation avec le collectif Coop-Roch chargé de réfléchir en concertation avec les habitants à l'avenir et à la transformation du quartier et  l'Etablissement public d'Aménagement de Saint-Etienne.

Les registres mis à la disposition des élèves pour leurs recherches

Les registres mis à la disposition des élèves pour leurs recherches

Faire parler les archives... le travail des apprentis historiens démarre !

Faire parler les archives... le travail des apprentis historiens démarre !

En quête d'histoire - Mémoires sonores d'un quartier en rénovation urbaine : Saint-Roch à Saint-Etienne (2)
En quête d'histoire - Mémoires sonores d'un quartier en rénovation urbaine : Saint-Roch à Saint-Etienne (2)
Deux des cinq groupes d'élèves en pleine investigation !

Deux des cinq groupes d'élèves en pleine investigation !

La rue de la Mulatière aujourd'hui

La rue de la Mulatière aujourd'hui

Un projet soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes sans laquelle rien n'aurait été possible

Un projet soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes sans laquelle rien n'aurait été possible

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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 14:26

Cette année, les élèves en série ES de la classe de Première ESS se lancent à la découverte d'un quartier stéphanois proche du lycée Claude-Fauriel faisant l'objet d'une opération de rénovation urbaine, lancée au printemps dernier : le quartier Saint-Roch.

Après une étude du quartier en cours de géographie, le mercredi 11 octobre, ils ont pu découvrir le quartier, lors d'une sortie sur le terrain (démarche de prédilection pour tout bon géographe, fût-il en herbe). 

Ainsi, grâce à l'intervention d'Agnès Soubeyrand de Saint-Etienne Ville d'Art et d'Histoire, pendant près de 2 heures, les élèves et leur professeur ont découvert, sous un soleil automnal radieux, ce quartier en étant sensibilisés aux problématiques patrimoniales et à son histoire, liée à celle de la ville de Saint-Etienne, dont il témoigne de l'extension à partir du noyau urbain originel, au XIXe siècle. 

Entre déambulation dans les rues (Mulatière, de l'Epreuve, Antoine Durafour...), visite d'une arrière-cour du dernier atelier de bronzage artisanal des fusils, halte chez un graveur sur armes, arrêts devant quelques immeubles remarquables, en plus des lieux emblématiques tels la Place Saint-Roch et pour finir, l'Hôpital de la Charité, cette visite fut riche d'enseignements pour tous. Il ne s'agit, pour autant que de la première étape, d'un long chemin qui conduira les élèves de cette classe, jusqu'au printemps 2018, à aller encore plus loin dans leurs recherches, afin de devenir de véritables experts de ce quartier, pour pouvoir en parler dans ses différentes dimensions, lors d'une émission de radio entièrement conçue et animée par leurs soins. Rendez-vous pour le 2ème rendez-vous, dès lundi matin prochain, avec cette fois, un détour par les Archives municipales de Saint-Etienne ! 

Place Chavanelle, avant d'entrer dans le quartier Saint-Roch, Agnès Soubeyrand brosse, plan à l'appui, l'histoire urbaine de Saint-Etienne et du quartier Saint-Roch en particulier

Place Chavanelle, avant d'entrer dans le quartier Saint-Roch, Agnès Soubeyrand brosse, plan à l'appui, l'histoire urbaine de Saint-Etienne et du quartier Saint-Roch en particulier

Le plan de la ville de Saint-Etienne à la fin du XVIIIe siècle, lorsque la ville, avant sa transformation lors de la révolution industrielle, avait encore une orientation marquée d'Est en Ouest

Le plan de la ville de Saint-Etienne à la fin du XVIIIe siècle, lorsque la ville, avant sa transformation lors de la révolution industrielle, avait encore une orientation marquée d'Est en Ouest

Rue de la Mulatière, une arrière-cour mystérieuse cachant le dernier atelier de bronzage d'armes de chasse en France.

Rue de la Mulatière, une arrière-cour mystérieuse cachant le dernier atelier de bronzage d'armes de chasse en France.

Injustement méconnu, voire méprisé, le patrimoine urbain de Saint-Etienne cache au détour de quelques rues, de magnifiques réalisations architecturales, auxquelles les élèves ont été sensibilisés. Sur la dernière photographie, un immeuble typique de Saint-Etienne et du quartier Saint-Roch affichant sa façade en grès.
Injustement méconnu, voire méprisé, le patrimoine urbain de Saint-Etienne cache au détour de quelques rues, de magnifiques réalisations architecturales, auxquelles les élèves ont été sensibilisés. Sur la dernière photographie, un immeuble typique de Saint-Etienne et du quartier Saint-Roch affichant sa façade en grès.
Injustement méconnu, voire méprisé, le patrimoine urbain de Saint-Etienne cache au détour de quelques rues, de magnifiques réalisations architecturales, auxquelles les élèves ont été sensibilisés. Sur la dernière photographie, un immeuble typique de Saint-Etienne et du quartier Saint-Roch affichant sa façade en grès.

Injustement méconnu, voire méprisé, le patrimoine urbain de Saint-Etienne cache au détour de quelques rues, de magnifiques réalisations architecturales, auxquelles les élèves ont été sensibilisés. Sur la dernière photographie, un immeuble typique de Saint-Etienne et du quartier Saint-Roch affichant sa façade en grès.

Les deux lieux emblématiques du quartier : la place Saint-Roch avec son église, consrtuite suite à une pétition des habitants au milieu du XIXe siècle et l'hôpital de la Charité, promis à une opération de renouvellement urbain, après le déménagement du CHU de Saint-Etienne.
Les deux lieux emblématiques du quartier : la place Saint-Roch avec son église, consrtuite suite à une pétition des habitants au milieu du XIXe siècle et l'hôpital de la Charité, promis à une opération de renouvellement urbain, après le déménagement du CHU de Saint-Etienne.

Les deux lieux emblématiques du quartier : la place Saint-Roch avec son église, consrtuite suite à une pétition des habitants au milieu du XIXe siècle et l'hôpital de la Charité, promis à une opération de renouvellement urbain, après le déménagement du CHU de Saint-Etienne.

Un café typique du quartier Saint-Roch où les armuriers traitaient leurs affaires avec leurs clients, le café de France

Un café typique du quartier Saint-Roch où les armuriers traitaient leurs affaires avec leurs clients, le café de France

La géographie, ça sert aussi à marcher, pour mieux comprendre et ressentir l'espace étudié.
La géographie, ça sert aussi à marcher, pour mieux comprendre et ressentir l'espace étudié.

La géographie, ça sert aussi à marcher, pour mieux comprendre et ressentir l'espace étudié.

Un projet soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes sans laquelle rien n'aurait été possible

Un projet soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes sans laquelle rien n'aurait été possible

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3 septembre 2017 7 03 /09 /septembre /2017 21:32

Nous commençons cette année de Première en nous penchant sur la croissance économique et les origines historiques de la mondialisation de 1850 à nos jours. Vaste question, qui pour bénéficier d'un éclairage plus concret, a été abordée, en partie,  à partir d'une étude locale, celle de l'entreprise Manufrance, dont l'histoire couvre presque en totalité la période qui nous est demandée d'étudier. 

 

De très nombreux sites stéphanois, comme le Musée d'art et d'Industrie, ont consacré il a quelques années des expositions temporaires à Manufrance, la célèbre manufacture stéphanoise dont l'histoire, heureuse circonstance, est aussi liée au passé sportif le plus reluisant de la ville. 

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Cet intérêt pour Manufrance ne peut simplement se comprendre par la diffusion d'un esprit nostalgique qui se serait soudainement répandu dans la capitale forézienne. Il s'explique en réalité par le fait que depuis 2010, une équipe d'archivistes et d'historiens, a commencé une opération d'inventaire du fonds Manufrance qui se trouvait aux Archives départementales de la Loire, en vrac, depuis 1987, c'est à dire quelques années après la cessation d'activités de ce fleuron industriel et commercial. En tout, les Archives départementales de la Loire disposaient de 150 m3 de documents, soit l'équivalent de 2 km linéaires. 

Grâce à ce travail de dépouillement particulièrement rigoureux, l'histoire de la Manufacture française d'armes et de cycles de Saint-Etienne, modeste entreprise artisanale à l'origine, devenue à partir du début du XXe siècle la société anonyme Manufrance, pourra être mieux cernée et reconstituée. 

Déjà de nombreuses ressources existent sur la toile pour connaître Manufrance et l'analyser comme une des entreprises symboles de l'âge industriel, de sa naissance, à son apogée jusqu'à sa chute dans la France de l'après Trente Glorieuses, au début des années 1980.

Allez d'abord sur le site du conseil général de la Loire, qui reconstitue en quelques chapitres faciles à lire, le passé de la grande Manufacture.  Au fur et à mesure de l'avancée du tri, la page s'enrichit chaque mois d'une nouvelle entrée. 

Un ouvrage rédigé par la conservatrice du Musée d'Art et d'Industrie de Saint Etienne intitulé : "1885-1985, l'album du siècle", retrace en photographies l'histoire de cette entreprise. 

Plus proche de nous, on retrouvera sur l'INA (institut national de l'audiovisuel) de nombreux reportages, issus, en grande partie, des journaux télévisés, permettant de suivre les derniers soubresauts de l'entreprise. Vous y découvrirez peut être un ancien président de club de football et homme politique à ses heures, qui postulait au rachat de Manufrance.... 

 

Manufrance003.jpg

Une vue de l'entreprise issue de l'en-tête d'un courrier adressé à la préfecture de la Loire, en date du 19 mai 1904 (archives départementales de la Loire). 

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22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 10:14

Les deux documents présentés nous permettent de réfléchir aux ambitions mondiales de deux pays asiatiques puissants : le Japon et la Chine. Le premier document est composé d’un tableau rappelant les 10 pays bénéficiaires de l’aide publique au développement mise en place par le Japon en 2011 et d’un diagramme circulaire montrant la répartition de cette aide par espaces géographiques régionaux. Le deuxième document est une carte centrée sur l’Asie, permettant de voir la façon dont se répartit la diaspora chinoise (dispersion d’une communauté à travers le monde pour des raisons historiques, économiques...) à l’échelle mondiale, en insistant notamment sur la zone asiatique. Nous verrons d’abord comment ces deux documents permettent de cerner le rayonnement de ces deux pays à l’échelle de leur aire continentale, puis à l’échelle mondiale, en dégageant enfin leurs limites pour connaître leurs véritables ambitions mondiales.

 

Les deux documents se complètent pour nous permettre de mesurer le rayonnement de ces deux puissances, d’autant plus qu’ils nous montrent essentiellement un aspect de leur puissance : leur soft power, ou puissance douce. En effet, le document 1 nous montre la façon dont le Japon en 2011 a réparti l’aide financière qu’elle a distribuée aux différents pays du monde. On constate d’abord la part très importante de l’aide destinée à la zone asiatique : environ 8,5 milliards de dollars si on inclut l’Océanie, avec notamment 4 pays asiatiques recevant à eux seuls plus d’un milliard de dollars : l’Indonésie, l’Inde, le Viêtnam et la Chine. Cette aide s’explique par le fait que le Japon est un pays économiquement très développé, à haut niveau de vie, qui a les moyens d’aider ses voisins à se développer (idem pour la France, aide annuelle comprise entre 9 et 10 milliards de dollars) et à créer ainsi les conditions d’une croissance économique qui peut lui être aussi favorable (notamment pour les délocalisations, afin de produire à faible coût). Ainsi, on constate que l’aide se dirige prioritairement vers les nouveaux pays émergents de la zone asiatique, notamment au Sud-Est avec l’Indonésie, le Viêtnam, les Philippines mais aussi vers les deux grandes puissances en plein décollage économique que sont l’Inde et la Chine. De plus, cette aide permet de corriger aussi l’image négative qu’a laissée le Japon dans l’histoire (en particulier dans les années 1930 et pendant la Seconde Guerre mondiale) en montrant un pays soucieux d’aider les autres (même si c’est aussi pour ses propres intérêts), alimentant ainsi le « Cool Japan ». Concernant le rayonnement régional de la Chine, il se signale notamment par l’importance de la présence de la communauté chinois dans l’espace asiatique, lieu privilégié d’installation de la diaspora chinoise, en particulier à Taïwan (plus de 23 millions, soit 80% de la population !), territoire toujours convoité par la République populaire de Chine suite à la mise en place d’un régime communiste en octobre 1949, mais aussi dans toute la presqu’île indochinoise (Thaïlande, Cambodge, Viêtnam) et dans les archipels d’Asie du Sud-Est. Cette présence permet à la Chine de diffuser ses valeurs, son mode de vie à toute la région, alimentant ainsi la diffusion de son modèle culturel.

 

Au niveau mondial, on constate que le Japon aide également, dans une moindre mesure, d’autres pays comme ceux d’Amérique latine et centrale (près de 0,9 milliard de dollars, avec le Pérou, 10ème pays récepteur de l’APD nippone, un ancien président de ce pays était d’ailleurs d’origine japonaise, A. Fujimori) ou le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (plus de 0,7 milliard de dollars). Là encore, il s’agit à la fois de manifester sa présence à l’échelle mondiale de manière non agressive, par le biais de l’aide, et de s’ouvrir à l’avenir des partenariats économiques susceptibles de renforcer sa puissance commerciale. Du côté chinois, on remarque également la présence de la diaspora (à peu près égale en nombre à la population française !) sur tous les continents du monde, notamment l’Amérique, l’Europe, l’Océanie et dans une moindre mesure l’Afrique. Cette présence se matérialise à l’échelle urbaine par la présence de quartiers chinois dans les grandes métropoles mondiales (Paris, Londres, Dubaï, New York, San Francisco...) qui permet au modèle culturel chinois de rayonner (alimentation, Nouvel An...) et qui permet aussi à la Chine de bénéficier de l’apport financier envoyé par ses ressortissants à l’étranger auprès de leur famille restée au pays.

 

Les deux documents ne nous permettent pas de voir toutes les facettes des ambitions mondiales des deux Etats. En effet, ils ne nous présentent que des aspects limités, centrés sur leur puissance douce (soft power), sans en voir d’ailleurs toutes les manifestations (exemple : mangas japonais, cuisine chinoise...). De plus, tout ce qui concerne leur hard power, particulièrement important en Chine (rôle dans les organisations mondiales diplomatiques, économiques, plus forte armée en nombre d’hommes, puissance nucléaire, émergence dans l’aérospatial...) et en progression au Japon (envoi de forces armées dans des conflits locaux, base navale à Djibouti...), n’est pas évoqué.

Aide publique au développement au Japon, qui n'est pas un prêt financier, mais qui n'en demeure pas moins, comme toutes les aides au développement des pays riches, fortement intéressée...

Aide publique au développement au Japon, qui n'est pas un prêt financier, mais qui n'en demeure pas moins, comme toutes les aides au développement des pays riches, fortement intéressée...

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27 mars 2017 1 27 /03 /mars /2017 20:09

Dans le cadre des Débats Citoyens organisés par le lycée Claude-Fauriel de Saint-Etienne dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, un nouveau partenariat a été mené cette année avec la radio stéphanoise Radio Dio et une classe du lycée, la Terminale L2.

Depuis le mois de janvier, les 26 élèves de cette classe, dans le cadre de leurs cours d'enseignement civique et moral, ont été invités à réfléchir à l'exercice de la laïcité en France.

Ils ont choisi seuls ou par binôme de dégager un thème précis afin de réaliser une intervention radiophonique sous la forme qu'il souhaitait (chronique, reportage, interview enregistrée, interview en direct, micro-trottoir...).

Ce lundi 27 mars représentait le jour tant attendu de l'enregistrement au lycée. Pour l'occasion, la traditionnelle salle 154 d'histoire-géographie avait été convertie en studio d'enregistrement, sous la férule de Loïc de Radio Dio, qui a suivi et encadré ce projet. Animée par trois élèves (N'namou, Amélie et Mayline), l'émission a vu se succéder une vingtaine d'élèves de la classe qui se sont exprimés au micro pour lancer et commenter leur travail et qui ont, aussi, interrogé trois invités qui avaient bien voulu répondre à leur invitation : Samy Kéfi-Jérome de la Ville de Saint-Etienne, Lucas Winiarski, militant communiste et Youssef Afif, représentant de la Grande Mosquée de Saint-Etienne.

Les termes abordés se sont organisés à partir de quatre moments qui ont rythmé cette émission :

  • - vivre la laïcité au quotidien (questions de l'alimentation, des repas scolaires, de la médiatisation de certains événements auprès de l'opinion publique et la laïcité à l'épreuve de l'actualité)
  • - la laïcité et ses différentes formes d’expression au sein de la société (laïcité et sport, laïcité dans une amicale laïque, laïcité et art)
  • - concevoir politiquement la laïcité pour la faire vivre (les différentes conceptions de la laïcité entre gauche et droite, la conception de la laïcité à gauche, le combat de la Libre pensée pour défendre la laïcité)
  • - l’exercice de la laïcité face au vivre ensemble (féminisme et laïcité, la question du port de vêtements religieux dans l'espace civil, humour et laïcité, la laïcité à l'hôpital).

D'une durée de plus d'une heure et demie, Vivre ensemble la laïcité !  sera bientôt diffusée sur les antennes de Radio Dio les lundi 10 avril à 10 heures et 19 heures, mardi 11 avril à 8 heures et samedi 15 avril à 11 heures et mise en ligne en podcast dans les prochains jours. Nous espérons qu'elle saura susciter l'intérêt et la curiosité des auditeurs, autant qu'elle a su mobiliser l'ensemble des élèves de cette classe autour d'un projet fédérateur et formatif pour leur avenir et leur citoyenneté !

Une salle de classe transformée en studio de radio avec la présence de Loïc de Radio Dio et celle d'un des intervenants, M. Kéfi-Jérome -  Photographie personnelle G. Sabatier 27 mars 2017

Une salle de classe transformée en studio de radio avec la présence de Loïc de Radio Dio et celle d'un des intervenants, M. Kéfi-Jérome - Photographie personnelle G. Sabatier 27 mars 2017

Loïc à l'écoute de nos trois animatrices, N'namou, Amélie et Mayline, prêtes à donner la parole à Thomas et Rithyrom, spécialistes de la laïcité à travers le sport - Photographie personnelle G. Sabatier 27 mars 2017

Loïc à l'écoute de nos trois animatrices, N'namou, Amélie et Mayline, prêtes à donner la parole à Thomas et Rithyrom, spécialistes de la laïcité à travers le sport - Photographie personnelle G. Sabatier 27 mars 2017

Les derniers moments de l'émission avec l'intervention de Ratha et Mélissa sur l'exercice de la laïcité dans les hôpitaux -  Photographie personnelle G. Sabatier 27 mars 2017

Les derniers moments de l'émission avec l'intervention de Ratha et Mélissa sur l'exercice de la laïcité dans les hôpitaux - Photographie personnelle G. Sabatier 27 mars 2017

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 17:53

Dans le cadre de l'étude des territoires de l'innovation en classe de Première, nous nous sommes penchés sur Aerospace Valley, dans le Sud Ouest de la France. Les élèves avaient un double défi à relever par groupes, en 45 minutes environ : rédiger un texte synthétique sur la localisation, les caractéristiques et le fonctionnement de ce type d'espace et tenter ensuite de réaliser un croquis d'organisation spatiale.

 

Voici le résultat de leurs intenses recherches

Un schéma d'organisation spatiale avec sa légende réalisée par Ulysse, Bazile, Eva et Cynthia

Un schéma d'organisation spatiale avec sa légende réalisée par Ulysse, Bazile, Eva et Cynthia

Soyons innovants avec les territoires de l'innovation !
Le travail de synthèse écrite réalisée par Alice, Anne-Lise, Grégoire et Rémi

Le travail de synthèse écrite réalisée par Alice, Anne-Lise, Grégoire et Rémi

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