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Un bout de chemin ensemble...  (photo personnelle - 2005)

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6 mars 2017 1 06 /03 /mars /2017 10:59

Pistes de correction pour la composition : « La gouvernance économique mondiale depuis 1944 »

 

  Si la Seconde Guerre mondiale a causé de lourdes pertes urbaines, elle a aussi bouleversé les rapports de force économiques à l’échelle mondiale. De celle-ci a émergé toutefois rapidement la volonté de refonder le monde afin d’éviter de nouveaux désordres susceptibles de nourrir les régimes politiques agressifs et bellicistes. Ainsi, apparaît à la fin de ce conflit, un changement radical dans la façon de gérer le monde en voyant apparaître une réflexion sur une gestion collective des affaires économiques mondiales.

  Le sujet : « La gouvernance économique mondiale depuis 1944 » renvoie à ce changement. Le terme de gouvernance est un terme ancien qui réapparaît dans les années 1990 chez les économistes et les politologues anglo-saxons pour désigner le fait de gouverner et l’ensemble des moyens pour le faire. La gouvernance mondiale est ainsi un mode collectif de prise de décisions, fondé sur la recherche d’accords, réalisé par plusieurs acteurs étatiques et non étatiques (Etats, ONG, entreprises, lobbies, etc…), ce qui remet en cause le traditionnel monopole de l’Etat sur les affaires mondiales. La borne chronologique du sujet renvoie à la fin de la Seconde Guerre mondiale et surtout aux accords signés aux Etats-Unis, à Bretton Woods en juillet 1944, pour tenter d’instaurer des règles collectives, des normes communes, afin de résoudre des problèmes planétaires d’ordre économique et financier. De quelle façon cette gouvernance économique mondiale, telle qu’elle s’est mise en place à la fin de la guerre, a-t-elle évolué ? Pour quelles raisons ?

  Nous verrons d’abord que de 1944 aux années 1970 s’est mise en place une gouvernance économique mondiale dirigée par un Etat, alors en position de force, mais qu’elle a été rapidement sujette à contestations. Ensuite, nous nous attarderons sur la période allant des années 1970 à nos jours, où les crises économiques s’amplifient à l’échelle mondiale, et verrons comment la gouvernance économique mondiale change, progressivement, de physionomie.

 

I. Une gouvernance de l’économie mondiale dominée par les Etats-Unis jusqu’aux années 1970

- Le nouvel ordre économique mondial né à la fin de la Seconde Guerre mondiale et inspiré du modèle américain : Bretton Woods et la domination américaine avec la création du FMI, de la Banque mondiale, du GATT...

- Limites et critiques sur cette nouvelle gouvernance économique mondiale qui se renforcent à partir des années 1960 : pays communistes dans le contexte de la guerre froide, pays du Tiers-Monde...

- L’effondrement du système monétaire international dans les années 1970 et la recherche d’une nouvelle gouvernance économique mondiale (transition).

 

II. Depuis les années 1970 : la recherche difficile d’une nouvelle gouvernance économique mondiale

- Les différents facteurs à l’origine du renforcement de la gouvernance économique mondiale dans les années 1970-1980

- Les difficultés de la gouvernance économique mondiale dans un contexte de multiplication des crises économiques

- Des acteurs de plus en plus nombreux : organisations, groupes, Etats, firmes transnationales...

- Des contestations de plus en plus fortes à partir de la fin du XXe siècle : altermondialisme, contestation du modèle libéral comme seul modèle de développement économique possible.

 

Conclusion : depuis les lendemains de la seconde guerre mondiale, est apparue la nécessité de réguler les affaires économiques à l’échelle mondiale d’abord du fait de la volonté de ne plus revivre les désordres économiques qui avaient favorisé l’émergence des dictatures et le déclenchement d’un conflit sanglant. La mondialisation qui s’est renforcée de manière très nette sur cette période a rendu également indispensable la mise en place de moyens de régulation de l’économie mondiale mais elle a aussi favorisé l’émergence d’acteurs de plus en plus nombreux dans cette gouvernance. Si la nécessité de régler l’économie mondiale ne fait plus tellement débat, c’est surtout sur son modèle que les critiques ont été les plus vives et se sont renforcés, d’autant plus qu’à partir des années 1970, de nombreuses régions du monde ont été confrontées à une série de crises économiques. Ainsi, la gouvernance économique mondiale est toujours objet de critiques et de débats.

La gouvernance économique mondiale vue par l'OCDE, site du journal L'observateur émanant de cette organisation

La gouvernance économique mondiale vue par l'OCDE, site du journal L'observateur émanant de cette organisation

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6 mars 2017 1 06 /03 /mars /2017 10:48

Pistes de correction pour la composition : « Gouverner la France de 1945 jusqu’au début des années 1980 »

 

La France a la particularité de s’être constituée en Etat-Nation sur près d’une dizaine de siècles, alternant à partir de la Révolution française entre plusieurs régimes politiques : monarchies, empires, républiques. Mais, quelque soit le régime politique, s’il est bien un héritage majeur dans le gouvernement de la France, c’est le poids considérable qu’a représenté l’Etat pour la diriger ou l’administrer.

Le sujet qui nous est proposé « Gouverner la France de 1945 jusqu’au début des années 1980 » nous invite à réfléchir sur une période récente et voir si la manière de diriger et d’administrer cet Etat (gouverner) a subi, pendant une trentaine d’années environ, des changements importants. 1945 renvoie à la fin de la seconde guerre mondiale et surtout à la reconstruction politique de la France après la période de l’Occupation, moment où s’organise un retour à la République. L’expression «Le début des années 1980 » renvoie à la fois à une période de ralentissement économique important générant notamment de nombreuses difficultés sociales et politiques mais aussi aux lois de décentralisation prises par le gouvernement français à cette époque. Comment, sur cette période de 1945 au début des années 1980, l’Etat français a-t-il été administré et dirigé ? Quelles évolutions se sont dessinées dans la direction du pays ?

Nous insisterons d’abord sur le rétablissement difficile du régime républicain en France et sur la manière dont la IVe République a pu, avec des limites, renouvelé la manière de gouverner ce pays. Puis, nous montrerons que l’installation en 1958 d’une Ve République a favorisé le retour d’un Etat fort et centralisateur, se dotant de nouveaux domaines de gouvernement, évolution toutefois remise en cause au début des années 1980 par l’apparition des lois de décentralisation.

 

I La IVe République : une nouvelle manière de gouverner ? (1945-1958)

  • - Les lendemains de la guerre : la difficile restauration de l’autorité de l’Etat en France et la création d’une nouvelle République (1946)
  • - Le maintien de la tradition interventionniste de l’Etat : commissariat au Plan pour relancer l’économie
  • - Un Etat protecteur qui modernise : développement de l’Etat-Providence, nouvelle manière de gouverner (volonté de s’adresser directement aux Français...)
  • - Mais des institutions qui fragilisent la direction de la France : instabilité ministérielle, opposition des partis politiques au fonctionnement de la IVe République.

 

II Gouverner avec un Etat fort et centralisateur : la Ve République (1958 - au début des années 1980)

  • - De nouvelles institutions pour renforcer l’exécutif et notamment les pouvoirs du président de la République
  • - Un Etat entrepreneur et aménageur
  • - Un Etat qui intervient fortement dans le domaine social mais aussi culturel
  • - Le début des années 1980 : une nouvelle façon de gouverner avec les lois de décentralisation Defferre ? Vers l’émergence de nouveaux acteurs à l’échelle locale et régionale.

 

Conclusion : la direction et l’administration de la France de 1945 jusqu’au début des années 1980 par la IVe et la Ve République s’inscrit bien dans la tradition centralisatrice des régimes politiques français. Les dysfonctionnements institutionnels de la IVe République n’ont pas remis en cause cet héritage et la Ve République l’a amplifié en favorisant l’intervention de l’Etat dans de nouveaux domaines. Cependant, une rupture se dessine au début des années 1980 avec les lois de décentralisation, favorisant à la fois l’émergence de nouveaux acteurs et de nouvelles échelles de gouvernement. Ce changement a été conforté par la mise en place de nouvelles lois de décentralisation prises au début du XXIe siècle : ont-elles pour autant remis en cause cet héritage historique ?

Lorsque l'Etat en appelle à la population  pour la reconstruction - affiche de 1948

Lorsque l'Etat en appelle à la population pour la reconstruction - affiche de 1948

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 20:56

Le sujet proposé aux candidats du bac blanc était l'un des 7 croquis obligatoires de la liste établie par l'Inspection Générale d'Histoire-Géographie," une inégale intégration des territoires dans la mondialisation".

Rappelons d'abord les critères d'évaluation de cette épreuve, notée en principe sur 8 points à l'examen. Ils sont au nombre de trois et doivent être bien pris en compte par les élèves préparant cette épreuve.

 

  • - pertinence des informations portées sur le croquis par rapport au sujet posé : sélection, hiérarchisation des informations; validité des localisations et de la nomenclature ;
  • - organisation de la légende, pertinence du choix des figurés ;
  • - qualité de la réalisation, lisibilité du croquis.

 

Le sujet proposé pour ce bac blanc n'offre pas de difficultés particulières, si ce n'est, comme tous les croquis à l'échelle mondiale, qu'il réclame d'opérer des choix cartographiques susceptibles de concilier précision et lisibilité.

Les manques les plus souvent constatés sont les suivants :

- l'absence de titre ou des titres fantaisistes alors qu'il suffit de recopier le sujet donné

- une nomenclature (ensemble des localisations) insuffisante sur le fond de carte.

- une légende incohérente (notamment au niveau des dégradés de couleurs pour mettre en évidence l'inégale intégration) et parfois sans aucun tri des informations ajoutées les unes aux autres.

- un manque de maîtrise du vocabulaire géographique avec des maladresses de rédaction dans la légende (métropoles/mégalopoles confondues par exemple).

 

De nombreux croquis relatifs à ce sujet existent : celui réalisé en classe, celui du manuel (pages 124-125, édition Magnard 2014). Attention toutefois à  bien prendre en compte le fait que le fond de carte distribué était une projection polaire.

Sur la toile, les exemples de croquis abondent, réalisés par des sites spécialisés, des professeurs ou encore des élèves, qui respectent les attendus de l'épreuve. Par exemple, voici un croquis avec une légende complète tout à fait adaptés au sujet.

Un exemple de croquis complet, soigné et précis présenté par le site Parcours support Histoire-Géographie
Un exemple de croquis complet, soigné et précis présenté par le site Parcours support Histoire-Géographie

Un exemple de croquis complet, soigné et précis présenté par le site Parcours support Histoire-Géographie

Quelques éléments nécessaires pour réussir ce croquis

- Être capable de jouer avec les différentes échelles en mettant en évidence et en les nommant différents espaces géographiques : ensembles continentaux (Amérique du Nord, Asie de l'Est, Europe de l'Ouest), noms de pays (exemple : les pays émergents, quelques exemples de pays marginalisés, quelques exemples de pays exportateurs de matières premières...), noms de grandes métropoles tant au Nord (comme Tokyo, Londres, Paris, New York...) qu'au Sud (Shanghai, Sao Paulo...). La nomenclature sur le croquis ne peut se limiter à quelques localisations vagues et imprécises. 

 

- Faire attention à l'orthographe sur le fond de carte notamment pour les localisations mais aussi en légende !

 

- Prévoir un dégradé de couleurs pour montrer l'inégale intégration dans la mondialisation.

 

- Être précis sur les zonages et les délimitations des ensembles géographiques, de la limite entre les Nord et les Sud si on souhaite la présenter...

 

- Possibilité d'ajouter quelques éléments relatifs aux autres croquis au programme (notamment pôles et flux de la mondialisation voire les espaces maritimes). Les flux humains peuvent être présentés, de même que les flux de matières premières, les grands ports et les passages stratégiques mais attention à ne pas faire un autre croquis que celui qui vous est demandé : il faut, comme pour n'importe quel autre exercice du bac, traiter le sujet donné.

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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 17:00

PISTES DE CORRECTION POUR L’ETUDE DE DOCUMENTS EN GEOGRAPHIE

 

CONSIGNES : En confrontant les deux documents suivants, vous montrerez que les cartes peuvent nous donner des informations sur la façon dont le monde s’organise sur le plan du développement et sur le plan économique mais qu’elles présentent aussi des limites pour bien comprendre ce type d’organisation.

 

Les deux documents présentés sont deux cartes européocentrées, réalisées par projection polaire. Elles permettent de montrer les inégalités de développement pour la première et la physionomie du commerce mondial pour la deuxième. A partir de celles-ci, nous verrons comment le monde s’organise au niveau du développement et au niveau économique puis nous dégagerons leurs limites pour comprendre ce type d’organisation.

 

Les deux cartes mettent en valeur, tout d’abord, les profondes inégalités socio-économiques qui affectent le monde. Cette mise en valeur est, d’ailleurs, renforcée par le type de projection choisie qui souligne l’opposition entre le Nord qui rassemble les Etats les plus développés (dont l’indice de développement humain est supérieur à 0,7) et qui concentrent les flux d’échanges de marchandises et le Sud où le développement est moindre et où les échanges sont beaucoup plus limités. Le document 1 matérialise cette distinction par une ligne imaginaire, la limite Nord/Sud qui couperait le monde en deux parties bien distinctes. La deuxième carte permet d’identifier le poids de quelques pôles moteurs de l’économie mondiale : l’Europe occidentale, l’Asie de l’Est et l’Amérique du Nord. Ces ensembles, communément appelés la Triade, ont une double caractéristique : ils échangent beaucoup entre eux (exemple : plus de 900 milliards de dollars annuels entre l’Asie de l’Est et l’Europe occidentale et entre l’Asie de l’Est et l’Amérique du Nord) et le commerce intrazone, c’est à dire, entre les pays les composant, y est particulièrement élevé, notamment pour la zone européenne. Cette situation s’explique par leur économie développée, ouverte aux échanges (dans le cadre du développement du libre-échange) renforcés par les réseaux de transports (aérien et surtout portuaire), et aussi par les accords économiques et parfois monétaires conclus par leurs membres (Union européenne, Accord de libre échange nord-américain, Association des Nations du Sud-Est asiatique).  A l’inverse, les pays du Sud ont un développement humain plus limité (calculé par l’ONU depuis le début des années 1990 à partir des richesses produites, de l’espérance de vie et de la scolarisation des populations), leur poids dans les échanges mondiaux est très faible avec peu d’échanges entre eux (faible commerce intrazone en Amérique latine, Afrique) et avec le reste du monde, notamment les espaces plus développés, hormis le Moyen-Orient.

Cette organisation binaire doit toutefois être nuancée, comme les deux documents permettent de le voir. Des pays développés peuvent se retrouver au Sud, comme on le voit nettement pour l’Amérique latine mais aussi le Proche et Moyen-Orient. Il n’existe donc pas un Sud mais plutôt des Sud. De la même façon, les situations sont très contrastées au niveau du commerce mondial avec des espaces au Nord, ayant un poids très relatif dans les échanges mondiaux, comme la zone océanienne ou l’Europe de l’Est. A l’inverse, des Etats présentés comme appartenant au Sud s’intègrent de plus en plus dans le commerce mondial (échanges entre Amérique du Nord et du Sud et surtout entre le Moyen-Orient et les pôles de la Triade, en particulier l’Asie de l’Est), ce qui s’oppose à la vision hégémonique de la Triade comme zone réceptrice et émettrice des flux du commerce mondial.

 

Les deux cartes présentent malgré tout des limites pour bien saisir l’organisation socio-économique du monde, même si elles s’appuient sur des données fiables et assez récentes, publiées par l’ONU pour la première à partir de son Programme pour le développement lancé au début des années 1990, et par l’Organisation mondiale du Commerce pour la deuxième. La première carte en ne retenant qu’une valeur distinctive (0,7 c’est à dire proche de la moyenne mondiale de l’IDH) ne permet pas de dégager les nuances importantes qui existent dans le développement tant au Nord qu’au Sud. Le fait d’avoir cartographié la limite Nord/Sud en montrant qu’elle ne sépare plus de manière aussi schématique les pays développés des autres permet de remettre en cause sa validité,  qui est d’ailleurs de plus en plus contestée. Le document 2 nous présente la vision d’un commerce mondialisé (mais où dominent toutefois les échanges intrazone), très précisément quantifié (précision des valeurs indiquées). Or, cette vision, qui est celle de l’OMC, ne tient pas compte de d’autres types de flux, comme ceux du commerce illégal, dont la valeur peut être importante pour certaines régions du monde ou Etats et qui constituent  une autre facette de la mondialisation économique.

Le document 2 : le commerce mondial en 2013 d'après les données de l'Organisation mondiale du commerce

Le document 2 : le commerce mondial en 2013 d'après les données de l'Organisation mondiale du commerce

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 16:11

Comment créer une carte simple mais précise à partir de données statistiques ? 

Tel était l'enjeu d'une séance d'accompagnement personnalisé consacrée à la méthode de la cartographie... A partir de données statistiques et d'un fond de carte, les élèves devaient réaliser leur carte en procédant à une discrétisation et à un choix de figurés pertinents. 

Le sujet de ce travail était en lien avec le chapitre étudié : la mondialisation, puisqu'il s'agissait de cartographier l'origine des joueurs étrangers de football de Ligue 1 disputant cette compétition au 1er septembre 2014, à partir d'une enquête menée à l'automne 2014. Une habile façon de voir une mondialisation par le sport... même si toute la planète n'est pas representée, les continents asiatique et océanique faisant office, à l'époque, d'espaces oubliés a contrario de l'Europe, de l'Amérique latine et surtout de l'Afrique...  

Parmi les travaux réalisés et achevés, on trouve cette carte, dont la légende n'est sans doute pas la plus pertinente quant au choix des couleurs utilisées, mais qui a le mérite de ne pas surcharger le fond de carte de localisations (sans pour autant n'en indiquer aucune) et de présenter un titre des plus évocateurs. 

 

La carte achevée permet ensuite de donner lieu à un certain nombre d'explications, mêlant aspects socio-économiques (coût des transferts, exigences salariales de cette main d'oeuvre très qualifiée - au moins en apparence -), aspects historiques (inégale implantation du football à l'échelle mondiale et donc inégal savoir-faire selon les continents, liens particuliers avec certains pays issus du passé colonial par exemple), aspects juridiques (à l'origine d'une internationalisation des joueurs après notamment le fameux arrêt Bosman de 1995) et bien d'autres encore... 

Le travail de Mayline montrant une facette de la mondialisation par le sport.

Le travail de Mayline montrant une facette de la mondialisation par le sport.

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 09:00

Voici la correction du premier devoir de l'année en histoire pour les Premières ES-S consacré à l'étude de documents.

 

Consigne : Après avoir présenté rapidement les documents et l’entreprise qu’ils concernent, vous montrerez en quoi ils nous permettent de comprendre les caractéristiques et les causes de la croissance économique ainsi que ses liens avec la mondialisation dans les années 1920. (Vous conclurez votre analyse en dégageant les limites de ces documents pour comprendre ces phénomènes).

 

Il faut donc faire 4 paragraphes dans sa copie ! 

 

1. Présentation des documents et de Michelin

Les documents concernent l'entreprise Michelin pendant les années 1920. Le premier est une affiche publicitaire réalisée en 1924, montrant la volonté de cette entreprise française, née en 1889 à Clermont-Ferrand, d'investir un marché désormais mondial. Le deuxième est une photographie d'un des 3 sites de production de la firme, celui de Milltown aux Etats-Unis. Entreprise familiale, Michelin s'est spécialisée dans la réalisation de pneus (transformation du caoutchouc obtenue à partir de plantations d'hévéa). Son secteur d'activités est donc étroitement lié à celui de l'automobile alors en plein essor. 

 

2. Caractéristiques et causes de la croissance économique

Les documents permettent de montrer d’abord le rôle important des entreprises privées dans la croissance économique. A l’origine, entreprise familiale (2 frères l’ont fondée en 1889), Michelin s’affirme comme une entreprise internationale dès les années 1920 et peut bâtir plusieurs sites de production (document 1), notamment aux Etats-Unis (documents 1 et 2) qui sont de gigantesques fabriques concentrant la main d’œuvre. De forts investissements ont donc été nécessaires pour arriver à cet essor, qu’explique aussi le système capitaliste (économie de marché, liberté d’entreprendre) dominant à cette époque. De plus, le document 1 avec le jet par les bibendums (symboles de la marque) de pneus sur le monde entier rappelle la capacité de produire en masse un même produit (standardisation) grâce à de nouvelles méthodes de travail (taylorisme, puis fordisme) mises en place dans ces gigantesques usines (document 2).  Le document 2 rappelle également la hausse importante de la main d’œuvre sur une période très courte, qui montre la forte activité régnant alors aux Etats-Unis au milieu des années 1920. L’emploi massif d’ouvriers est aussi un soutien à la croissance. Enfin, la nature du document 1, une publicité, montre que l’entreprise utilise tous les moyens pour faire connaître son savoir-faire et s’ouvrir de nouveaux marchés dans le monde entier.

 

3. Liens avec la mondialisation

A l’origine implantée en France, Michelin dès le début du XXe siècle diversifie ses sites de production, pour fabriquer des pneus aussi en Italie et aux Etats-Unis. Il s’agit d’un choix stratégique pour toucher des pays en pleine croissance (Amérique du Nord avec les Etats-Unis qui sont devenus l’économie-monde depuis la fin de la Première Guerre mondiale, Europe de l’Ouest) et qui disposent aussi d’un secteur industriel automobile important (Fiat à Turin, Ford aux Etats-Unis). De plus, le document 1 montre bien la volonté d’exporter sa production dans le monde entier (Afrique, Asie...) afin d’accroître les bénéfices et le marché, chose possible avec le développement des transports, notamment maritimes.

 

(4. Limites des documents pour comprendre ces phénomènes. 

On pouvait indiquer ces quelques idées. 

- les deux documents ne portent que sur une période très courte de la croissance économique, phénomène de longue durée ayant connu différentes phases. 

- le document 1 est un document de nature publicitaire, donc très subjectif, qui peut exagérer l'implantation planétaire de la marque. 

- le document 2 ne nous présente qu'une vue extérieure du site de production, on ne peut donc pas vraiment connaître précisément la façon dont il fonctionne et surtout les méthodes de travail utilisées.) 

Publicité Michelin de 1924 avec le personnage emblématique de la marque, le fameux Bibendum.

Publicité Michelin de 1924 avec le personnage emblématique de la marque, le fameux Bibendum.

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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 18:43

La fin du mois de septembre avançant et conformément au calendrier distribué lors de la première séance des TPE, les 11 groupes de la classe de Première S1 se sont formés, ont choisi un sujet en conformité avec les programmes officiels et ont formulé leur problématique de départ. 

 

Ainsi, jeudi dernier, les 34 élèves présents ont pu noircir le tableau blanc par leurs questions tout aussi pertinentes les unes que les autres. 


Voici le fruit de leurs (intenses) cogitations ! 
 

Les 11 problématiques de l'année 2016-2017...
Les 11 problématiques de l'année 2016-2017...

Les 11 problématiques de l'année 2016-2017...

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 20:06

Le manuel est, avec le cours, le meilleur outil de révision pour revoir une leçon au point de vue de son contenu. 

La lecture des pages "leçons" ou "cours" est ainsi un bon complément des informations délivrées par le professeur. Un élève de la classe de Première S1 a ainsi   réalisé cette fiche de révision pour la première interrogation de l'année sur le chapitre d'histoire Croissance économique et mondialisation depuis le milieu du XIXe siècle, en s'appuyant sur son manuel. 

Utiliser le manuel pour réviserUtiliser le manuel pour réviser
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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 07:54

Cette année, les élèves de Première S1, durant le premier semestre, auront le loisir (et le plaisir) de se consacrer, comme tous leurs camarades de Première, à un Travail personnel encadré, qui les conduira à réaliser une production concernant un sujet librement choisi par leurs soins.

 

Ce TPE réunit deux disciplines : les Sciences de la Vie et de la Terre et l'Histoire-Géographie, l'une plutôt présentée comme une matière scientifique, l'autre comme une matière plus littéraire. Ces deux disciplines offrent des possibilités de sujets croisés, de thématiques communes, très nombreuses... à condition de se donner un peu de temps pour y réfléchir.

 

C'est précisément ce que nous avons tenté de faire lors de la première séance de ces fameux TPE, jeudi dernier. A partir de trois thématiques choisies par les enseignants en conformité avec les textes officiels, les élèves étaient invités à un "remue-méninges" collectif et individuel pour imaginer des pistes possibles, des ébauches de sujets... Ce travail a pris la forme d'un assemblage de mots, d'expressions, liés les uns aux autres, tel un fil d'Ariane que l'on se plaît à démêler pour aller le plus loin possible et éviter de se perdre dans le labyrinthe des idées.

 

Ce premier travail a permis, grâce à la collaboration des élèves, d'arriver à élaborer les premières pistes pour trouver un sujet et élaborer une problématique. 

Le tableau de la salle 154 à la fin du TPE lançant quelques pistes de réflexion...
Le tableau de la salle 154 à la fin du TPE lançant quelques pistes de réflexion...

Le tableau de la salle 154 à la fin du TPE lançant quelques pistes de réflexion...

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 09:47

Le lundi 21 mars, se déroulait au lycée Claude-Fauriel, l'enregistrement de l'émission "Levons le voile sur les réseaux sociaux !" préparée par la classe de Première ES2 depuis le mois de janvier en collaboration avec la radio locale, Radio Dio et un de ses salariés, Lionel. 

 

Ce projet s'inscrit dans le cadre des cours d'enseignement moral et civique (EMC), consacrés à la société de la communication, en classe de Première. Le thème choisi était centré sur l'utilisation des réseaux sociaux. L'objectif était double : il s'agissait de traiter un sujet lié au programme à la fois par son contenu mais aussi par le support de présentation retenu, une émission de radio. 

 

Les élèves de la classe étaient, lors des cours d'EMC animés conjointement ou en alternance par Lionel et leur professeur, invités à travailler sur un point précis, en choisissant librement ce qu'ils voulaient évoquer et la forme qu'ils souhaitaient lui donner au niveau radiophonique (interview, chronique, revue de presse, micro-trottoir...). Ils devaient à la fois travailler le contenu de leur intervention mais aussi, dans la mesure du possible, nouer des contacts pour enrichir leur travail et permettre à d'autres personnes de s'exprimer lors de l'émission. Ce travail s'effectuait seul ou par petits groupes (de 2 à 3 élèves). De plus, une séance de présentation du média radio, une séance d'exercices pour faciliter la prise de parole, ont été organisées les lundis en fin d'après-midi. Un moment de réflexion commune a permis également de faire émerger deux grandes orientations pour cette émission : 

- les réseaux sociaux et la réussite avec une approche sociologique et économique. 

- les réseaux sociaux et leurs rapports au(x) pouvoir(s) dans une approche davantage politique.

 

Puis, une dernière séance, une semaine avant l'enregistrement, a été l'occasion de mettre en place le conducteur de l'émission en définissant l'ordre de passage des élèves, en prévoyant présentation et transitions assurées par deux élèves présentatrices. 16 interventions successives étaient ainsi élaborées, pour fabriquer l'émission, la rythmer et la rendre la attrayante possible. 

 

Tous les élèves de la classe ont participé activement par leur préparation, mais aussi par la voix (puisque 18 d'entre eux s'expriment à l'antenne, d'une manière ou d'une autre) à l'élaboration de l'émission et à sa concrétisation.  Cette dernière, d'une durée de 50 minutes,  fera l'objet, dès cette semaine, d'une triple diffusion sur l'antenne de Radio Dio (89.5 MHz) : le jeudi 24 mars à partir de 12 heures et de 19 heures le soir et le vendredi 25 mars à partir de 8 heures. Elle est désormais disponible en podcast pour une écoute... sans modération, prouvant que l'EMC ne se réduit pas à un vulgaire enseignement de morale et peut, lorsqu'il s'accompagne de moyens suffisants, donner lieu à de belles réussites. 

Quand une salle de classe se transforme, pendant 2 heures avec la complicité de Lionel de Radio Dio, en studio d'enregistrement... avec la présence des élèves attendant fébrilement leur tour et aussi premiers auditeurs de leur propre travail.
Quand une salle de classe se transforme, pendant 2 heures avec la complicité de Lionel de Radio Dio, en studio d'enregistrement... avec la présence des élèves attendant fébrilement leur tour et aussi premiers auditeurs de leur propre travail.
Quand une salle de classe se transforme, pendant 2 heures avec la complicité de Lionel de Radio Dio, en studio d'enregistrement... avec la présence des élèves attendant fébrilement leur tour et aussi premiers auditeurs de leur propre travail.

Quand une salle de classe se transforme, pendant 2 heures avec la complicité de Lionel de Radio Dio, en studio d'enregistrement... avec la présence des élèves attendant fébrilement leur tour et aussi premiers auditeurs de leur propre travail.

Quand l'EMC rencontre la voix des ondes au lycée Fauriel...
Quand l'EMC rencontre la voix des ondes au lycée Fauriel...
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